Claude Dourguin

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Claude Dourguin
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Claude Dourguin, née en 1946[1],[2],[3], est une poétesse et écrivaine française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études de Lettres, Esthétique et Histoire de l’art à Paris, Claude Dourguin choisit de s’installer dans la campagne de Haute Provence[4].

Œuvre[modifier | modifier le code]

La poésie n’est ni un genre, ni une forme, ni même un moyen d’expression revendiqué mais une faim. Claude Dourguin se voue à cette « démarche, entreprise pour aller au-delà du visible »[5], dans la profondeur du réel où l’être s’incarne, selon diverses modalités, dans la présence. Travail d’approche[6] autant qu’échappée, la sensation[7] est l’un des principes dynamiques initiant un espace poétique où entrent en communication « le rêve et la réalité, les livres et les souvenirs, l’imaginaire et le réel[8] », le concret et ses prolongements sacrés (hors de toute religion). D’un livre à l’autre, c'est bien d’une même poétique intégrale de l’existence qu’il s’agit, comme en témoigne l’entrelacement organique des préoccupations suivantes.

Lieux et paysages exigent une disponibilité, une « disposition intérieure[9] » de même ordre. Avec eux, en eux, le corps à corps est toujours franc, l’immersion sensible et spirituelle est plénière, heureuse. À cet égard, le nomadisme et l’immobilité, le proche et le lointain ne s’opposent guère : Claude Dourguin habite l’ici. Ses parcours privilégient certaines terres d’élection – les rivages de la Baltique (Parages du Nord), les terres scandinaves, la Laponie (Laponia) ou encore l’Italie (Escales) –, certaines amours pour les rivages marins (Un royaume près de la mer est composé comme un archipel de dix îles) ou pour la montagne (Notes sur la montagne). Bien qu’ardu, éprouvant, le cheminement procure « une sensation d’allégement [qui] envahit le corps, comme si de lui-même il se délestait du superflu, s’accordait à l’air pur[10] ». La grâce des lieux n’est pas uniquement paysagère, les villes ouvrent elles aussi sur l’illimité, temps, espace et songeries mêlés : Londres, Vienne, Amsterdam, Prague, Venise (La Lumière des villes), New York, Dublin, Naples (Escales) ou encore Saint Pétersbourg (Parages du nord). L’ailleurs et l’ici le plus humble communiquent, « pourvoient en dynamisme et énergie[11] ». La campagne, « lieu des évidences concrètes, celle du feu dans la cuisine, du vent dans les peupliers, de l’odeur des lavandes ou de la fraîcheur du soir[12] » requiert. « La main à charrue » (Rimbaud), l’auteure s’ancre dans les rythmes de la terre. L’accomplissement des travaux des champs satisfait, donne raison d’être, là, et l’émerveillement simple devant les étrangetés naturelles attache tout autant que les enseignements de Virgile (Ciels de traîne). Le jardin exige l’assentiment des gestes et de tout le corps aux qualités de la terre, et ce qui se creuse ainsi, c'est l’élan des sens et du sens de l’être. La reconnaissance due à cette sorte de grâce est absolument indissociable des échappées vers l’invisible, de la présence qui définit le lieu : à cet égard, les contributions destinées à la revue titrée Jardins sont significatives. En somme, le parti pris de traverser le réel, y compris dans ce qu’il a de plus abrupt, de plus rude, nécessite toutes libertés de déplacement, corps et âme ; il est gage d’une ouverture sur « l’horizon intérieur du monde[13] », où le temps se suspend dans l’espace pour démultiplier ses harmoniques sous forme de « retentissements » sensibles, de « ricochets »[14] de lectures, d’images et de sensations. Si l’auteure se trouve si intensément engagée dans le dynamisme des lieux, c'est que cette passion doit beaucoup aux peintres.

Le « besoin de la peinture entraîne le voyage[15] » et réciproquement, dans un incessant renouvellement des sensations : « les images s’éloignent, restent à mes songes impressions, sensations, ne se font plus entendre que les harmoniques[16] ». En effet, de main de maître, les peintres savent initier, guider les parcours du regard dans le lieu ; ils enseignent[17] les rapports de va-et-vient et de résonances entre l’ensemble et les détails, entre les masses, les formes, les figures, les matières, les fuites lumineuses et les silences chromatiques. Voilà bien un style d’immersion, une expérience picturale qui dénie la dichotomie entre figuration et abstraction[18] pour affirmer une poétique vibratoire, musicale, au mépris de toute anecdote. Dürer, Mantegna, Giorgione ou Ruysdael font ainsi « œuvre de poésie » en offrant une « réalité locale », tout à la fois reconnue et mystérieuse, « dans une lumière qui la rend plus vraie, riche à l’infini de perspectives insoupçonnées tels des espaces en enfilades que notre avancée surprendrait à mesure […] », et toute « vibrante des battements d’un cœur invisible dont l’énergie pure soudain agrandit nos jours[19] ». Les peintres préférés –– les italiens (Giotto, Piero della Francesca, Carpaccio), les aquarellistes (Boudin, Jongkind), les classiques comme les modernes, « qu’ils se nomment Patinir, Lorrain, Van Goyen, Corot, Marquet, Ubac » –, sont encore poètes au sens où leur adhésion aux lieux va de pair avec leur « foi dans le langage plastique[20] ». Ces paysagistes refusent et le pittoresque et la subjectivité lyrique. Au profit d’une apparente simplicité, leurs peintures comblent, donnent à vivre, en réitérant avec force la « Promesse » de « l’autre monde », de l’ailleurs, dans l’immanence de l’« ici-bas[21] ». La réponse de Claude Dourguin aux sollicitations picturales n’est jamais conceptuelle, sa reconnaissance envers les peintres est trop entière pour cela. L’écriture lui permet de se mouvoir dans l’existence avec les toiles aimées, de faire l’épreuve de leur porosité au monde et, au long cours, de se « construire[22] » à partir d’elles aussi bien qu’à partir des paysages arpentés et des livres savourés.

« En lisant en écrivant » — Claude Dourguin a peu de goût pour la narration, elle choisit l’écriture du fragment, mais non l’esthétique du fragmentaire. Même Laponia, le récit d’une traversée extrême, déjoue la stricte narration chronologique pour accueillir tous les saisissements dus aux réminiscences livresques, picturales et musicales, aux chatoiements conjoints des notations descriptives, des sensations et des réflexions. Dans Ciels de traîne puis Points de feu, chaque passage retentit dans le jeu de multiples échos ménagés par la composition musicale des livres. Toute note est une tentative d’approche, un essai au sens montaignien, elle s’inscrit comme un prolongement, par ajout et par déplacement, des préoccupations majeures de l’auteure (la justesse des rapports entre la vie et la littérature, l’appel de la peinture et des paysages, la présence de l’être), de ses rêveries élémentaires fondatrices : la réalité imaginaire touchant terre, arbres, chemins, herbe, rosée… Les fragments semblent se succéder de manière aléatoire, mais ils ne se replient jamais sur eux-mêmes. Prenant indifféremment l’allure d’une citation et d’un acquiescement, d’une réfutation tranchante aussi bien que d’une mise en suspens du jugement, ils surgissent spontanément, par effraction, ce sont de « vrais dons[12] » auxquels il s’agit de prêter parole :

Fil des événements, des œuvres rencontrées, fréquentées – chocs qui inquiètent, bousculent les jours, perturbent la vie et sur quoi elle se construit –, des lectures, des images, des mélodies, des pensées mûries au bord des rivages, sur les sentiers, demeurent dans le souvenir, par fragments reviennent hanter l’esprit merveilleusement détachées […] Elles se répondent parfois, se reprennent, s’isolent, font dissidence, vont leur cours, solitaires, impromptues[23].

Le plaisir de la brièveté répond à un certain allant, il caractérise encore l’exigence, absolument salutaire, de déployer l’écriture et la littérature selon leur juste place dans l’existence : vivre d’abord. Toutefois, l’écriture n’est ni un repos (elle constitue « une façon d’éprouver une résistance, de se mesurer[24] »), ni un retrait : « On écrit aussi pour se réconcilier – avec les autres hommes, on ne sait, mais assurément et d’abord avec l’univers[25]. »

La lecture, aussi bien que l’écriture, se vit sur le mode de l’ouverture amoureuse à d’autres manières d’appréhender le monde, de l’arpenter. Ainsi, Paysages avec figure évoque les parcours et les voyages en compagnie de l’ami cher, Julien Gracq. La lecture ne vise pas le commentaire théorique, mais son effet est de révéler les qualités, les forces énergétiques d’autres écrivains. Stendhal fait vivre l’amour de l’Italie, de l’opéra, et, toutes différences de style gardées, son impertinente liberté est un trait commun avec Valéry Larbaud ou Barbey d’Aurevilly. Hopkins est « fraternel dans la passion d’ici-bas et la certitude de la singularité absolue de chaque élément de la réalité, de la partie comme du tout[26] », et de même, la voix de Pierre Chappuis, en équilibre précaire entre fraîcheur rêveuse et ardeur éprouvées durant le cheminement au travers des choses simples, rivière, lumière, ombres, nuages... Quant au goût de la terre, il se nourrit de la fréquentation des œuvres de Stifter ou de Roud. En substance, les œuvres à vivre sont celles qui régénèrent la faim de poésie, celles qui « font découvrir que nous avions besoin d’elles, qui révèlent le besoin qui nous habitait, informe encore, et qui le signifient, le mettent au grand jour et, pour une part sinon en totalité, lui répondent[27]. »

Claude Dourguin développe une poésie intégrale de l’existence, qui repose sur l’expérience, sur le principe du « ricochet ». « Les rebonds – d’un paysage à un poème, d’un vers à un autre, d’une langue à un lieu, d’un air à une cité, d’un accord à un moment, d’un livre à une musique, d’un tableau à un passage de livre… »[28] – constituent les motifs clés d’une vie qui ne cesse de s’enrichir. La force de son œuvre tient « à la multitude des relations qu’elle entretient, suscite, révèle avec ce qui n’est pas elle[29] », avec les autres œuvres, et avec l’air libre du dehors.

Bibliographie de l'autrice[modifier | modifier le code]

Au sujet de Julien Gracq

  • « L'Embellie », in Qui vive ? : autour de Julien Gracq, Corti, 1989.
  • Julien Gracq, Œuvres complètes. II. Édition établie par Bernhild Boie avec la collaboration de Claude Dourguin, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1995.
  • « Partir de Saint-Florent », La Nouvelle Revue Française, n°512, 1995.
  • « La puissance de la musique », Europe, n°1007, « Julien Gracq », 2013.
  • Paysages avec figure, Éditions de la revue Conférence, coll. « Essais », 2019.

Récits, essais, poésies

  • L'Archipel, Solaire / Fédérop, 1984.
  • Villes Saintes, Solaire / Fédérop, 1988.
  • La Lumière des villes, Champ Vallon, 1990.
  • Lettres de l'Avent, Champ Vallon, 1991.
  • Recours. Patinir, Lorrain, Segers, Champ Vallon, 1991.
  • La Forêt périlleuse, Champ Vallon, 1994.
  • Écarts, Champ Vallon, 1994.
  • Un royaume près de la mer, Champ Vallon, 1998.
  • Escales. New-York, Dublin, Naples, Champ Vallon, 2002.
  • Laponia, Isolato, 2008.
  • Les Nuits vagabondes, Isolato, 2008.
  • Chemins et routes, Isolato, 2010.
  • Ciels de traîne, Paris, Corti, coll. « En lisant en écrivant », 2011.
  • La Peinture et le lieu, Isolato, 2012.
  • Journal de Bréona suivi de Notes sur la montagne, Isolato, 2014.
  • Parages du Nord, Isolato, 2014.
  • Points de feu, Corti, coll. « En lisant en écrivant », 2016.
  • Stendhalia, Isolato, 2019.
  • Paysages avec figure, Éditions de la revue Conférence, coll. « Essais », 2019.

Études : articles, contributions et préfaces

  • « L'Embellie », in Qui vive ? : autour de Julien Gracq, Corti, 1989.
  • « Quelques arpents de neige ou la vie dans les bois », (L’écrivain à la fin du siècle), Recueil, n° 23/24, 1992.
  • « La vie de province » (Barbey d’Aurevilly) Recueil, n° 31, 1994.
  • Julien Gracq, Œuvres complètes. II. Édition établie par Bernhild Boie avec la collaboration de Claude Dourguin, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1995
  • « Grand hôtel Montespan Talleyrand et Logis Sévigné », Europe, n° 798, « Valery Larbaud », 1995.
  • « Partir de Saint-Florent, (Julien Gracq) », La Nouvelle Revue Française, n° 512, 1995
  • « Terra Mater », Europe, n° 829, « Michelet », 1998.
  • « Pierre Chappuis sur le chemin », La Revue de Belles-Lettres, « Pierre Chappuis », n° 3-4, 1999.
  • « Ici-bas déjà », Europe, n° 882, « Gustave Roud », octobre 2002.
  • « Peinture, Poésie, Paysage », in Pierre Chappuis. Le Lyrisme de la réalité ; entretien avec Sylviane Dupuis. Suivi d'études de Claude Dourguin et de Pierre Romnée, La Dogana (Suisse), 2003.
  • « Les gloires de la terre » (Gerard Manley Hopkins), La Revue de Belles Lettres, n° 3-4, 2003.
  • « Brahms sur la route », Revue des deux mondes, juillet-août 2009.
  • « Le grand Pan n'est pas mort », in Maurice de Guérin, Le Centaure, Isolato, 2010.
  • « Milliaires », in Le goût du monde, Musée de Bagnes, Éditions de la Revue Conférence, 2010.
  • « Polyphonies », Europe, n° 974-975, « Bouvier – Kenneth White », juin-juillet, 2010.
  • « Préface », in Georges Bronner, De la Durance aux monts de Vaucluse : le Parc naturel régional du Lubéron : géoballade, du paysage à la géologie, 2010.
  • « La puissance de la musique », Europe, n° 1007, « Julien Gracq », 2013.
  • « Ultime demori, variazoni », in Marco Martella, L’anima in giarddino, Arti e poetiche del genius loci, DeriveApprodi, 2018.
  • « Stifter ou la nécessité du chemin », L’Atelier du roman, 111, « Adalbert Stifter », 2022.
  • « Rhapsodies montagnardes », Europe, n° 1127, « Jude Stefan – Maurice Chappaz », mars 2023.
  • « D’un jardin l’autre, “La sympathie des âmes” », Nu(e), n° 80, « Pierre Chappuis », 2023, https://www.poesibao.fr/revue-nue-n-80-pierre-chappuis/
  • « Un poète aux aguets du monde », Europe, n° 1129, « Gerard Manley Hopkins – Stig Dagerman », mai 2023.

Textes, articles

  • « Lettres de l’Avent », Le Nouveau Commerce, Cahier 58, printemps 1984.
  • « Londres », Le Nouveau Commerce, Cahier 68/69, automne 1987.
  • « L’embarquement impossible », Sud, n° 76, 1988.
  • « Prague », Recueil, n° 9, 1988.
  • « En jardin-paysage », Recueil, n° 16, 1990.
  • « Saint Jérôme et autres textes : Saint Jérôme, Natures reposées, Le Taciturne », Po&sie, n° 57, 1991.
  • « Quelques arpents de neige ou la vie dans les bois », Recueil, n° 23/24, « L’écrivain à la fin du siècle », 1992.
  • « L’œil de Federico », Recueil, n° 22, 1992.
  • « Winterreise », Quai Voltaire Revue Littéraire, n° 8, printemps 1993.
  • « Un royaume près de la mer », Quai Voltaire Revue Littéraire, n° 11, printemps 1994.
  • « Hic est locus patriae », Le Nouveau Recueil, n° 36, septembre-novembre, 1995.
  • « Fondamenta Furlani », Le Nouveau Recueil, n° 40, septembre-novembre 1996.
  • « Chambre avec vue sur le port », Théodore Balmoral, n° 25, automne-hiver 1996.
  • « Carnet norvégien », Po&sie, n°76, 1996.
  • « Enez-Eussa », Théodore Balmoral, n° 26/27, printemps-été 1997.
  • « L’été de Manhattan », Théodore Balmoral, n° 29/30, printemps-été 1998.
  • « À perte de vue », Conférence, n° 7, automne 1998.
  • « Ballade des hauts-fonds sombres », Théodore Balmoral, n° 34, automne-hiver 1999.
  • « Dans la lumière d’aube », Le Nouveau Recueil, n° 53, décembre 1999-février 2000.
  • « Petit Arboretum sentimental », Théodore Balmoral, n° 39/40, automne-hiver 2001-2002.
  • « Laponia », Conférence, n° 17, automne 2003.
  • « Les gloires de la terre », La Revue de Belles Lettres, n° 3-4, 2003.
  • « Saint-Pétersbourg, regards d’hiver », Théodore Balmoral, n° 52/53, été-automne 2006 .
  • « Humeur baltique », La Revue de Belles Lettres, n° 3-4, 2007.
  • « En chemin », Conférence, n° 24, printemps 2007.
  • « Par monts et par vaux », La Revue de Belles Lettres, n° 3-4, 2008.
  • « Chants sérieux », Conférence, n° 26, printemps 2008.
  • « À un pays lointain », Théodore Balmoral, n° 56/57, printemps-été 2008.
  • « Aux lointains des saisons », Rehauts, n° 21, printemps-été 2008.
  • « Chemins et routes (I & II) », Conférence, n° 28, printemps 2009.
  • « Chemins et routes (III) », Conférence, n° 29, automne 2009.
  • « L’odeur toute bleue des pins », Rehauts, n° 24, automne-hiver 2009.
  • « Au fil des jours », Théodore Balmoral, n° 62/63, printemps-été 2010.
  • « Transparents », La Revue de Belles-Lettres, n° 2, 2011.
  • « Propos de jardins », Jardins, n° 2, 2011.
  • « Journal de Bréona », Conférence, n° 33, juillet 2012.
  • « Ultimes demeures, variations », Jardins, n° 3, 2012.
  • « Sous le signe de la peinture », L’Atelier contemporain, n°1, été 2013.
  • « Petit éloge de la règle », Conférence, n° 37, automne 2013.
  • « Tableaux anciens », Conférence, n° 37, automne 2013.
  • « Ciels de traîne », Diérèse, n° 62, hiver 2013-2014.
  • « Présences terrestres », Jardins, n° 5, 2014.
  • « Val d’Hérens. Photographies de Claude Dourguin », Conférence, n° 42, printemps 2016.
  • « Tant qu’il y aura des chemins », Jardins, n° 7, 2018.
  • « Mantoue d’automne », Rehauts, n° 44, automne-hiver 2019.
  • « Épigraphie », Europe, n° 1079, « Christian Dotremont », mars 2019.
  • « Des dons inadressés », Jardins, n° 9, 2020.
  • « Neiges Paysages », Des Pays habitables, n° 3, 2021.
  • « Un imaginaire musical », Jardins, n° 11, 2022.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice BnF
  2. Quatrième de couverture de Lettres de l'Avent.
  3. Notice SUDOC
  4. Se reporter à la notice biographique suivante : http://www.champ-vallon.com/claude-dourguin-escales/
  5. Claude Dourguin, Points de feu, Éditions Corti, coll. « En lisant en écrivant », (ISBN 978-2-7143-1144-3), p. 74.
  6. Claude Dourguin, Ciels de traîne, J. Corti, coll. « En lisant en écrivant », (ISBN 978-2-7143-1061-3), p. 97.
  7. Claude Dourguin, Ciels de traîne, J. Corti, coll. « En lisant en écrivant », (ISBN 978-2-7143-1061-3), p. 156.
  8. Claude Dourguin, Ciels de traîne, J. Corti, coll. « En lisant en écrivant », (ISBN 978-2-7143-1061-3), p. 18.
  9. Claude Dourguin, Ciels de traîne, J. Corti, coll. « En lisant en écrivant », (ISBN 978-2-7143-1061-3), p. 192.
  10. Claude Dourguin, Journal de Bréona suivi de Notes sur la montagne, Isolato, (ISBN 978-2-35448-035-6), p. 60.
  11. Claude Dourguin, Ciels de traîne, J. Corti, coll. « En lisant en écrivant », (ISBN 978-2-7143-1061-3), p. 159.
  12. a et b Claude Dourguin, Ciels de traîne, J. Corti, coll. « En lisant en écrivant », (ISBN 978-2-7143-1061-3), p. 183.
  13. Claude Dourguin, La peinture et le lieu, Isolato, (ISBN 978-2-35448-024-0), p. 13.
  14. Claude Dourguin, Ciels de traîne, J. Corti, coll. « En lisant en écrivant », (ISBN 978-2-7143-1061-3), p. 52.
  15. Claude Dourguin, La peinture et le lieu, Isolato, (ISBN 978-2-35448-024-0), p. 23.
  16. Claude Dourguin, La peinture et le lieu, Isolato, (ISBN 978-2-35448-024-0), p. 29.
  17. Claude Dourguin, Laponia, Isolato, (ISBN 978-2-35448-008-0), p. 29.
  18. Claude Dourguin, La peinture et le lieu, Isolato, (ISBN 978-2-35448-024-0), p. 154.
  19. Claude Dourguin, La peinture et le lieu, Isolato, (ISBN 978-2-35448-024-0), p. 61.
  20. Claude Dourguin, La peinture et le lieu, Isolato, (ISBN 978-2-35448-024-0), p. 66.
  21. Claude Dourguin, Ciels de traîne, J. Corti, coll. « En lisant en écrivant », (ISBN 978-2-7143-1061-3), p. 117.
  22. Claude Dourguin, Ciels de traîne, J. Corti, coll. « En lisant en écrivant », (ISBN 978-2-7143-1061-3), p. 189.
  23. Claude Dourguin, Ciels de traîne, J. Corti, coll. « En lisant en écrivant », (ISBN 978-2-7143-1061-3), p. 9.
  24. Claude Dourguin, Ciels de traîne, J. Corti, coll. « En lisant en écrivant », (ISBN 978-2-7143-1061-3), p. 100.
  25. Claude Dourguin, Ciels de traîne, J. Corti, coll. « En lisant en écrivant », (ISBN 978-2-7143-1061-3), p. 102.
  26. Claude Dourguin, Ciels de traîne, J. Corti, coll. « En lisant en écrivant », (ISBN 978-2-7143-1061-3), p. 64.
  27. Claude Dourguin, Ciels de traîne, J. Corti, coll. « En lisant en écrivant », (ISBN 978-2-7143-1061-3), p. 87.
  28. Claude Dourguin, La peinture et le lieu, Isolato, (ISBN 978-2-35448-024-0), p. 137.
  29. Claude Dourguin, La peinture et le lieu, Isolato, (ISBN 978-2-35448-024-0), p. 83.

Références bibliographiques sur l'autrice[modifier | modifier le code]

  • Pierre Ouellet, Poétique du regard : littérature, perception, identité, Septentrion / Presses Universitaires de Limoges, 2000.
  • « Claude Dourguin. L’art et le réel » (dossier), Les Carnets d’Eucharis, « Sur les routes du monde », volume 2, 2019.
  • Jacques Lèbre, « Transfiguration de la quotidienneté », Europe, « Claude Simon », n° 1033, mai 2015.

Liens externes[modifier | modifier le code]