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Claude-René Bacot de Romand

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Claude-René Bacot de Romand
Illustration.
Portrait du 1er baron Bacot de Romand vers 1820.
Fonctions
Préfet d'Indre-et-Loire

(1 an et 12 jours)
Prédécesseur Alexandre Hersant-Destouches
Successeur Ferdinand de Waters
Préfet de Loir-et-Cher
Prédécesseur Beltrame de Ravaran
Successeur Hippolyte Terray de Rozières
Député français

(6 ans, 2 mois et 10 jours)
Élection 6 mars 1824
Réélection 24 novembre 1827
Circonscription 1er arrondissement d'Indre-et-Loire
Législature IIIe et IVe (Restauration)
Groupe politique Ultraroyaliste
Prédécesseur Noël de Perceval-Vietinghoff
Successeur César Bacot

(1 an et 14 jours)
Élection 22 août 1815
Circonscription 1er arrondissement d'Indre-et-Loire
Législature Ire (Restauration)
Groupe politique Ultraroyaliste
Prédécesseur Nouveau régime
Successeur Noël de Perceval-Vietinghoff
Conseil d'État
Biographie
Titre complet Baron Bacot de Romand
Nom de naissance Claude René Bacot
Date de naissance
Lieu de naissance Paris (Île-de-France, France)
Date de décès (à 70 ans)
Lieu de décès Vernou-sur-Brenne (Indre-et-Loire, France)
Sépulture Cimetière de Vernou-sur-Brenne
Nationalité Française
Parti politique Ultraroyaliste (1814-1830)
Légitimiste (1830-1853)
Père César Bacot
Mère Élisabeth Etignard de La Faulotte
Conjoint Clémence de Romand
Enfants 3 enfants
Famille Famille Bacot
Profession Homme politique, Haut fonctionnaire
Religion Catholicisme

Claude-René Bacot de Romand
Armes.

Claude-René Bacot de Romand 1er baron Bacot de Romand ( - ) est un homme politique et haut fonctionnaire français.

Vie privée

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Il est le fils de César Bacot, riche propriétaire, et d'Élisabeth Étignard de La Faulotte, ainsi que le frère de César-Joseph Bacot, officier et député d'Indre-et-Loire, et le neveu d'Alexandre Bacot.

Claude-René suit ses études en Allemagne et en Italie.

Vie publique

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Il est nommé auditeur au Conseil d'État en 1811. Préfet d'Indre-et-Loire en 1814, il conserve ce poste sous la première Restauration, demande un congé pour motif de santé au retour de l'île d'Elbe, mais se rend à Paris où il attend le retour de Gand ; il est alors nommé préfet de Loir-et-Cher.

Le , il est élu député par le collège du département d'Indre-et-Loire et vote avec la majorité. Il est créé baron héréditaire, le , à la signature de son contrat de mariage avec Mlle de Romand, puis préfet de Vaucluse, le , fonction qu'il décline. Le , le même collège d'Indre-et-Loire le réélut à la Chambre des députés. À la séance du , lors de la discussion du milliard des émigrés, il expose que la Chambre ne peut pas se contenter d'une estimation arbitraire des biens enlevés aux émigrés, et demande que toutes les confiscations subissent une règle uniforme d'estimation basée sur la contribution foncière actuelle. Il est à nouveau réélu, le , et est nommé directeur général des Contributions indirectes le , et conseiller d'État le suivant.

Il conserve ses fonctions jusqu'à la révolution de 1830, où il rentre dans la vie privée.

Il a publié à Tours, en 1823, un ouvrage sous le titre: Observations administratives.

Il épouse, le 6 mai 1816 à Paris, Marie Françoise Clémence de Romand (1782-1853), fille de Balthazard Emmanuel Étienne de Romand et de Thérèse Madeleine Mélanie Wey. Ils ont trois enfants.

  • Jules Dieudonné Bacot de Romand, 2e baron Bacot de Romand ( - ) épouse Juliette de Bourqueney ( - ), dont descendance ;
  • Marie-Thérèse Bacot de Romand ( - ) épouse Louis Alfred de Ferrières de Sauvebœuf ( - ), dont descendance ;
  • Alix Françoise Perrine Bacot de Romand ( - ) épouse Alfred Marie Gabriel de Laage de Meux, baron de Laage ( - ), dont descendance.

Distinctions

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Décorations françaises

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Notes et références

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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