Classe Pullino

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Classe Pullino
Caractéristiques techniques
Type Sous-marin de petite croisière
Longueur 42,3 mètres
Maître-bau 4,17 mètres
Tirant d'eau 3,69 mètres
Déplacement 355 tonnes en surface
405 tonnes en immersion
Propulsion 2 moteurs diesel FIAT
2 moteurs électriques Savigliano
2 hélices
Puissance 1 460 cv (1 074 kW) (moteurs diesel)
520 cv (382 kW) (moteurs électriques)
Vitesse 14 nœuds (25,9 km/h) en surface
10 nœuds (18,5 km/h) en immersion
Profondeur 50 m (200 pieds)
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes lance-torpilles de 450 mm (2 à l'avant et 2 à l'arrière)
2 tubes lance-torpilles encastrés sur le pont arrière de 450 mm
8 torpilles type A 68/450x4,64
Rayon d’action En surface 2 700 milles nautiques à 8 nœuds
En immersion 170 milles nautiques à 2,5 nœuds
Autres caractéristiques
Équipage 2 officiers, 17 sous-officiers et marins
Histoire
Constructeurs Arsenale militare marittimo della Spezia (Regio Arsenale - La Spezia)
A servi dans  Regia Marina
Commanditaire Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Période de
construction
1912-1914
Période de service 1912-1918
Navires construits 2
Navires démolis 2

La classe Pullino est une classe de 2 sous-marins construits pour la Regia Marina (la Marine royale italienne) et mis en service au début de l Première Guerre mondiale.

Généralités de la classe[modifier | modifier le code]

Ces sous-marins ont été conçus par Virginio Cavallini, le capitaine du génie naval, qui a introduit des innovations très importantes, anticipant les excellents projets réalisés dans la période de l'entre-deux-guerres. Tout d'abord, on note le nombre élevé de tubes lance-torpilles (six) par rapport au déplacement relativement limité. En outre, les performances sous-marines étaient vraiment remarquables: la vitesse maximale en immersion était de 10 nœuds, soutenable pendant 2,5 heures. Pour disposer d'un autre sous-marin italien aux performances sous-marines similaires, il a fallu attendre les sous-marins de la classe "Toti" construits dans les années 60. Pendant la Grande Guerre, ils ont été intensément employés dans des activités offensives[1].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

La classe Pullino déplaçait 355 tonnes en surface et 405 tonnes en immersion. Les sous-marins mesuraient 42,3 mètres de long, avaient une largeur de 4,17 mètres et un tirant d'eau de 3,69 mètres. Ils avaient une profondeur de plongée opérationnelle de 50 mètres. Leur équipage comptait 2 officiers et 17 sous-officiers et marins[1].

Pour la navigation de surface, les sous-marins étaient propulsés par deux moteurs diesel FIAT de 730 chevaux-vapeur (cv) (537 kW) chacun entraînant deux arbres d'hélices. En immersion, chaque hélice était entraînée par un moteur électrique Savigliano de 260 chevaux-vapeur (191 kW). Ils pouvaient atteindre 14 nœuds (25,9 km/h) en surface et 10 nœuds (18,5 km/h) sous l'eau. En surface, la classe Pullino avait une autonomie de 2 700 milles nautiques (5 000 km) à 8 noeuds (14,8 km/h); en immersion, elle avait une autonomie de 170 milles nautiques (314 km) à 2,5 noeuds (4,6 km/h)[1].

Les sous-marins étaient armés de 4 tubes lance-torpilles de 45 centimètres (2 à l'avant et 2 à l'arrière) et de 2 tubes lance-torpilles encastrés sur le pont arrière de 450 mm, pour lesquels ils transportaient un total de 8 torpilles[1].

Unités[modifier | modifier le code]

Regia Marina - Classe Pullino
Sous-marin Chantier Début de construction Lancement Entrée en service Destination finale
Giacinto Pullino Arsenale militare marittimo della Spezia (Regio Arsenale - La Spezia) Echoué et capturé le 30 juillet 1916, coulé le 1er août, récupéré en 1929 et mis au rebut en 1931.
Galileo Ferraris Radié le 15 décembre 1919 et démoli en 1921.

Giacinto Pullino[modifier | modifier le code]

Le Pullino s'échoua sur la côte dalmate le 29 juin 1916 (à cette occasion, Nazario Sauro, le pilote du sous-marin, fut capturé) ; il fut désarmé par les Autrichiens et coula pendant le remorquage. Récupéré, il a été démoli en 1931[1].

Galileo Ferraris[modifier | modifier le code]

Après plusieurs missions infructueuses, le Ferraris s'échoue à l'embouchure du le 27 novembre 1917 et, récupéré en janvier 1918, il ne reprit jamais le service. Employé en mer Rouge pour la pêche aux perles par un ancien officier de marine, il a ensuite été mis au rebut[1].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Giorgio Giorgerini, Uomini sul fondo. Storia del sommergibilismo italiano dalle origini a oggi, Mondadori, 2002, (ISBN 978-88-04-50537-2).
  • (en) Aldo Fraccaroli: Italian Warships of World War I. London: Ian Allan Ltd., 1970. (ISBN 0-7110-0105-7).
  • (en) Robert Gardiner, Randal Gray: Conway’s All the World’s Fighting Ships 1906–1921. London: Conway Maritime Press, 1985. (ISBN 0-85177-245-5).
  • (it) Franco Favre, La Marina nella Grande Guerra. Le operazioni aeree, navali, subacquee e terrestri in Adriatico, Gaspari Editore, 2008, (ISBN 978-88-7541-135-0).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Source de la traduction[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]