Classe La Fayette

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Classe La Fayette
Image illustrative de l'article Classe La Fayette
Frégate Surcouf de la Marine nationale de classe La Fayette.
Caractéristiques techniques
Type Frégates
Longueur 125 m
Maître-bau 15,4 m
Tirant d'eau 4,8 m
Déplacement 3 200 t
Port en lourd 3 600 t
Propulsion 4 Diesels SEMT Pielstick, 2 hélices à pas variable + 1 propulseur d'étrave
Puissance 21 000 ch
Vitesse 25 nœuds (46,3 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon de 100 TR
2 canons 20 mm F2 sur affûts
1 rampe Crotale CN2 (8+18 missiles en stock)
8 missiles Exocet MM40 block 2
2 minigun M134 de 7,62 mm (depuis 2013)[1]
Aéronefs 1 hélicoptère Panther ou NH90
Rayon d’action 9 000 nautiquesà 12 nœuds 16 500 km avec une autonomie de 50 jours.7000 à 15 N.
Autres caractéristiques
Électronique 2 radars de navigation dont l'un sert d'aide à l'appontage DRBN-34 (Racal-Decca)
1 radar de veille surface-air basse altitude DRBV-15C
1 radar de conduite de tir
1 radar conduite de tir CN2
1 détecteur ARBR-21
2 lance-leurres AMGL-1C Dagaie Mk 2
1 intercepteur radio ARBG-2 Maigret
Système de direction de combat STI (liaison + 11)
Système Numérisé de Transmissions Intérieures SNTI 120 canaux
Système d'aide au commandement SEAO/OPSMER
Système de transmission par satellite Syracuse 2
Système de télécommunications par satellite Inmarsat
Gestion des capteurs et des systèmes d'armes par un système de traitement de l'information (STI)
Équipage 15 officiers, 68 officiers-mariniers, 56 quartiers-maîtres et matelots (+ 25 commandos)
Histoire
Constructeurs Lorient
A servi dans  Marine nationale
 Marine de la république de Chine
Marine royale saoudienne
Marine de Singapour
Période de
construction
1990 - 1999
Période de service 1996 - actuel
Navires construits 20
Navires en activité 20

La classe La Fayette est un type de frégates légères furtives construites en France et en service dans la Marine nationale française. La France a aussi construit des frégates dérivées de la classe La Fayette pour les marines taiwanaise, singapourienne et saoudienne. Ces frégates étaient si novatrices lors de leur mise en service qu'elles ont établi une nouvelle référence mondiale de furtivité, permettant de se glisser dans le trafic maritime civil et militaire en quasi-impunité. Grâce à leur furtivité elles peuvent jouer le rôle d'éclaireur du porte-avions Charles de Gaulle ou des PHA de la Marine nationale. Ce fut le cas par exemple lors de l'Opération Harmattan en 2011 où l'Aconit (F713) s'est approchée au ras des côtes libyennes pour ouvrir le feu avec son canon de 100 mm[2].

Conception

La frégate Guépratte dans le port de Toulon.

Première d'une classe de cinq navires destinés à la Marine nationale, la frégate La Fayette a été mise sur cale en 1990. Cette nouvelle classe devait répondre à deux besoins : assurer la souveraineté dans les eaux nationales et participer au règlement des crises outre-mers. C'est pourquoi elle devait être autonome mais également intégrable dans un dispositif aéronaval. Parmi les missions qu'elle doit remplir, citons aussi les opérations spéciales ou les missions humanitaires.

C'est un navire hautement technologique. En effet, dès sa conception, la furtivité (signature radar, infrarouge et acoustique) et la modularité (afin de minimiser les immobilisations pour modernisation) ont été des objectifs essentiels. Les technologies les plus innovantes disponibles du moment ont été utilisées afin d'augmenter son automatisation, et de réduire les coûts de fabrication et de possession.

Construction

Comme les navires civils modernes, elle a été construite à partir de sous-ensembles annulaires. Cette conception permet d'avancer les travaux simultanément dans les différentes tranches, d'où des économies à la production de l'ordre de 30 % et un meilleur respect des délais de fabrication. Cette fabrication modulaire a été très poussée : les tranches ont été construites à Cherbourg alors que les navires ont été assemblés à Lorient. Cette modularité permet d'interchanger des éléments très facilement en cas d'avarie (en 24 heures pour certains modules), ainsi que les changements d'équipement. Les essais ont également été facilement réalisés indépendamment les uns des autres, le canon de 100 mm constituant avec sa tourelle un élément à part qu'il a suffi d'installer à bord après l'avoir testé en atelier.

Un chiffre est particulièrement révélateur : en 1979, il fallait 30 mois pour construire une frégate. Pour la Guépratte, dernière de la classe, 6 mois ont été suffisants.

La frégate La Fayette lors de sa remontée de la Seine le .

Furtivité

Sans revenir en détail sur le concept de navire furtif, une conception agissant sur plusieurs niveaux a été nécessaire pour faire de ce navire le premier navire furtif en service actif.

Formes

La furtivité requiert des formes simples et planes, ainsi qu'un minimum d'angles permettant la réflexion des ondes radar. Pour ce faire, on utilise au maximum des surfaces planes, et une forme globalement convexe. Les frégates de classe La Fayette tirent leurs formes de ces enseignements.

De petits détails pouvant augmenter significativement la signature radar, les embarcations annexes sont cachées derrière des rideaux les camouflant sur les frégates de type La Fayette, les antennes des différents systèmes de détection et de communication protégées, elles, grâce à des réflecteurs, sur le mât.

Matériaux

On peut également utiliser des matériaux composites ne réfléchissant que peu ou pas les ondes radar. Les superstructures des frégates La Fayette sont essentiellement construites en composite verre-résine, absorbant les ondes radars.

Signature thermique

Il n'y a pas que les ondes radar qui permettent la détection, puisque la chaleur émise est visible dans l'infra-rouge. Les matériaux utilisés sont donc également de bons isolants thermiques et les fluides chauds sont dilués avant d'être expulsés.

Signature sonore

Un grand soin a été apporté à la réduction de la signature acoustique du navire comme réponse à l'amélioration des dispositifs d'écoute des sous-marins. Par exemple, le pétrin du boulanger à bord a été soigneusement isolé de la structure du bâtiment au moyen de suspensions pour éviter que ses vibrations soient transmises jusqu'à l'eau via la coque. Le niveau de silence est tel que des bruiteurs ont été installés sous la coque pour réduire les risques de collision accidentelle avec les sous-marins lors des exercices[2].

Armement

Son armement est relativement léger et principalement antinavire[3].

Son système d'arme principal est le missile Exocet dont elle peut emporter 8 exemplaires dans 2 lanceurs quadruples. Il s'agit pour les navires français à l'origine du MM40 Block 2 d'une portée de 72 km, remplacé depuis lors par des MM40 Block 3 d'une portée de 180 km offrant une capacité de frappe de précision contre les cibles côtières[4].

Son artillerie navale se compose d'un canon de 100 mm AA Mle 68 aux formes furtives, appelée 100 TR (100 mm Technologie Rénovée) capable de tirer 80 coups par minute et d’engager un bâtiment en surface entre 10 et 15 000 mètres, de tirer contre la terre jusqu’à 17 000 mètres et d'engager un aéronef à 6 000 mètres. Cette tourelle pèse 20 tonnes et son cycle de vie est de neuf ans, rythmé tous les trois ans par une visite d’entretien à bord avant d’être retirée par l’industriel pour un carénage. Cette période d’entretien étant longue, une tourelle nouvellement carénée est installée à sa place[5]. Les obus utilisés sont des OPF F4 et OEA F1 dont le poids de la cartouche, sans fusée, est de 23,5 kg et dont le poids du projectile est de 13,5 kg dont 1 kg de trinitrotoluène[6].

Elle dispose également de deux canons automatiques de 20 mm F2. Chacun d'eux est alimenté par deux caissons de 300 cartouches sur l'affût. Pouvant tirer 720 coups par minute, leur portée est de 10 km. La masse unitaire est de 332 kg sans munitions et de 470 kg avec celles-ci.

Elle est enfin armée du système de missile surface-air Crotale CN2 équipé de missiles VT 1 allant à mach 3,5 et d'une portée de 13 km. Il s'agit d'une batterie octuple disposant de 18 missiles en soute. Il faut une demi-heure pour recharger entièrement le lanceur.

Initialement, les frégates classe La Fayette devaient être équipées de douze missiles surface-air Aster. Ils n'ont pas été installés pour des raisons budgétaires mais leurs emplacements sont disponibles, entre la tourelle de 100 mm et l'avant de la passerelle.

Aéronautique navale

Un hélicoptère classe 10 tonnes (Panther ou NH90) pouvant assurer des missions de transport léger, de lutte anti-sous-marine ou contre navires de surface peut être embarqué en permanence.

Électronique

STI

Le STI (Système de traitement de l'information) fusionne les données provenant des différents capteurs et sources d'informations afin de présenter à l'équipage une situation tactique complète.

Détection

  • 1 radar de veille combiné Air/Surface DRBV-15C
  • 1 conduite de tir modulaire (CTM) pour le canon de 100 mm
  • 1 radar de navigation DRBN-34
  • 1 radar de navigation utilisé comme aide à l'appontage DRBN-34

Guerre électronique

  • 1 intercepteur radio ARBG-1 Saïgon
  • 1 intercepteur radar ARBR-21
  • 2 lance-leurres AMGL-1C Dagaie Mk2
  • 1 bruiteur remorqué AN/SLQ-25 Nixie
  • 1 système de masquage de bruit "Prairie Masker"

Transmissions

Opérations

La frégate Guépratte dans l'océan Indien.

Admise au service actif en 1996 la frégate La Fayette et les autres navires de la classe ont participé aux exercices et opérations suivants (non exhaustif) :

Modernisations

Urgence opérationnelle

La classe La Fayette fait l'objet d'un équipement en urgence opérationnelle avec le système de détection infrarouge HGH Vigiscan à partir de 2009[9]

Le capteur infrarouge en rotation permanente permet de détecter des mobiles rapides et bas sur l'eau, sur 360°, jusqu'à 3 kilomètres de jour comme nuit[10].

Rénovation

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian[11] annonce en mai 2015 la modernisation de la classe La Fayette, dans l'attente de son remplacement par la Frégate de taille intermédiaire.

Le programme de rénovation des frégates "La Fayette" est notifié par la Direction Générale de l’Armement le 2 mai 2017 à DCNS[12]. Il porte sur une tranche ferme de trois bâtiments, fin août 2019, il est décidé que cela sera les La Fayette, Courbet et Aconit, dont le chantier sur le premier exemplaire débutera en 2020, pour une livraison en 2021. La modernisation des deux dernières frégates Surcouf et Guépratte qui étaient envisagée n'aura pas lieu[13].

Les travaux seront effectués au cours des périodes d'entretien programmé. Ils porteront sur la structure des navires et des installations électroniques et informatiques assurant la gestion de la propulsion, de l'appareil à gouverner et de l'usine électrique. Un sonar de coque Thales Kingklip et des contremesures anti-torpilles seront ajoutés. Le système de combat sera remplacé par un système dérivé de celui du porte-avions "Charles de Gaulle" et les liaisons de données modernisées.

SADRAL sur la frégate Dupleix.

L'armement subira des modifications, avec le remplacement du lance-missile anti-aérien Crotale par deux systèmes Sadral rénovés et l'installation de missiles Exocet MM 40 Block 3 en lieu et place des modèles antérieurs Block 2[13].

Les systèmes Sadral sont prélevés sur les bâtiments équipés de ces matériels, les frégates F70 ASM Dupleix, Montcalm et Jean de Vienne, retirées du service en 2014, 2017 et 2018[13].

Par ailleurs, la frégate Surcouf reçoit au cours de son arrêt technique majeur, en 2017 et pour une durée de deux ans, le sonar de coque actif/passif à basse fréquence Thales BlueWatcher[14]. Ce dernier dérive du sonar trempé FLASH, équipant les modèles d'hélicoptères NH90, EH101 Merlin ou SH-60 SeaHawk.

Il est prévu qu'en 2030, toutes les La Fayette soient remplacées par les frégates de défense et d'intervention, les navires rénovés pouvant éventuellement dépasser cette date[13].

Liste des navires de la classe

Nom Mise sur cales Mise à l'eau Mise en service Base navale
F710 La Fayette Toulon
F711 Surcouf Toulon
F712 Courbet Toulon
F713 Aconit Toulon
F714 Guépratte Toulon

Frégates dérivées de la Classe La Fayette sous d'autres pavillons

Classe Kang Ding

Classe Kang Ding
Caractéristiques techniques
Type Frégates
Longueur 124,2 m
Maître-bau 15,4 m
Tirant d'eau 5,5 m
Déplacement 3 000 t
Port en lourd 3 800 t
Propulsion 4 Diesels SEMT Pielstick 12 PA 6 V 280 STC, 2 hélices à pas variable + 1 propulseur d'étrave
Puissance 21 000 ch
Vitesse 25 nœuds (46,3 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 1 76 AA Oto Melara Compact
2 canons Bofors de 40 mm
2 rampes MIM-72 Chaparral
8 missiles Hsiung Feng II
1 Phalanx CIWS de 20 mm
Aéronefs 1 hélicoptère Sikorsky SH-60 Seahawk
Rayon d’action 7 000 nautiques à 15 nœuds/ 16 500 km avec une autonomie de 50 jours
Autres caractéristiques
Électronique 2 radars de navigation dont l'un sert d'aide à l'appontage Racal-Decca
1 radar de veille surface-air Jupiter DRBV-26 D
1 radar Triton G
2 radar conduite de tir Castor II C
1 conduite de tir optronique Najir
1 sonar de coque Sphérion B
1 sonar tracté Lamproie
2 lance-leurres AMGL-1C Dagaie Mk 2
1 brouilleur DR 3000
Système de direction de combat TATIVAC 2000 et liaison Ta Cheng
Transmissions satellitaires Inmarsat
Équipage 15 officiers, 149 hommes
Histoire
Constructeurs Lorient
A servi dans  Marine de la république de Chine
Période de
construction
1996 - 1998
Période de service 1996 - actuel
Navires construits 6
Navires en activité 6
Frégate ROCN Kang Ding survolé par un Sikorsky S-70C.

La vente (contrat « Bravo ») de six unités dérivées de la classe La Fayette au gouvernement de Taïwan est à l'origine de l'affaire des frégates de Taïwan.

Certains équipements des frégates de la classe Kang Ding[15] sont différents des frégates de la Marine nationale dont l'emport dans les années 2010 de MIM-72 Chaparral et missiles antinavires Hsiung Feng II.

Cette classe de navire a fait l'annonce d'une modernisation à partir de 2013, avec le remplacement des Hsiung Feng II par des Hsiung Feng III, des Sea Chapparal par un système RAM, des radars Jupiter et Triton par un radar à faces planes et du TATIVAC par un système taïwanais.

Liste des navires de la Marine de la République de Chine :

Nom Mise sur cales Mise à l'eau Mise en service
FFG-1202 Kang Ding
FFG-1203 Si Ning
FFG-1205 Kun Ming
FFG-1206 Di Hua
FFG-1207 Wu Chang
FFG-1208 Chen De

Type F 3000 S

Type F 3000 S
Caractéristiques techniques
Type Frégates
Longueur 133 m
Maître-bau 17,2 m
Tirant d'eau 4,1 m
Déplacement 3 750 t
Port en lourd 4 560 t
Propulsion 4 Diesels SEMT Pielstick 12 PA 6 V 280 STC, 2 hélices à pas variable + 1 propulseur d'étrave
Puissance 28 200 ch
Vitesse 25 nœuds (46,3 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 1 76 AA Oto Melara Compact
2 canons F2 de 20 mm
2 Sylver A 43 avec 32 Aster 15
8 missiles Exocet MM 40 Block II
4 tubes de 533 mm avec torpilles F17 P
Aéronefs 1 hélicoptère SA 365 Dauphin 2
Rayon d’action 8 100 nautiques à 12 nœuds/ 7 000 km à 15 nœuds
Autres caractéristiques
Électronique 2 radars de navigation Racal-Decca
1 radar de veille surface-air Jupiter DRBV-26 D
1 radar Arabel
1 sonar remorqué CAPTAS 20
2 lance-leurres Dagaie Mk 2
1 détecteur DR 3000
1 brouilleur Salamandre B2
1 intercepteur Altesse
1 brouilleur de transmissions TRC 281
Système de direction de combat TATIVAC (liaisons 11 et TTY)
Système de transmission par satellite Saturn
Équipage 31 officiers, 106 officiers mariniers, 85 quartier-maîtres mariniers
Histoire
Constructeurs Lorient
A servi dans Marine royale saoudienne
Période de
construction
1999 - 2004
Période de service 2002 - actuel
Navires construits 3
Navires en activité 3


La vente (contrat « Sawari II ») de trois unités dérivées de la classe La Fayette à l'Arabie saoudite est à l'origine d’une affaire politico-financière :

Certains équipements des frégates de Type F 3000 S[16] sont différents des frégates de la Marine nationale. Elle emporte entre autres des systèmes de lancement verticaux de DCNS.


Liste des navires de la Marine royale saoudienne :

Frégate saoudienne Al Makkah.
Nom Mise sur cales Mise à l'eau Mise en service
812 Al Riyadh
814 Al Makkah
816 Al Damman

Classe Trident

Type Trident
Classe Formidable
Caractéristiques techniques
Type Frégates
Longueur 114,8 m
Maître-bau 16,3 m
Tirant d'eau m
Port en lourd 3 200 t
Propulsion 4 Diesels MTU 20V 8000 M 90, 2 hélices à pas variable + 1 propulseur d'étrave
Puissance 44 600 ch
Vitesse 25 nœuds (46,3 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 1 76 AA Oto Melara Compact
2 canons de 20 mm
1 Sylver A 43 et 1 Sylver A 50 avec 16 Aster 15 et 16 Aster 30
8 missiles AGM-84 Harpoon
6 tubes de 324 mm asm B515 avec torpilles A244 S
Aéronefs 1 hélicoptère Sikorsky SH-60 Seahawk
Rayon d’action 5 000 nautiques à 15 nœuds/ 4 000 km à 27 nœuds
Autres caractéristiques
Électronique 3 radars de navigation Terma Scanter 2001
1 radar multi-fonctions HéraklesvMFRC
2 conduite de tir optronique MSIS
1 sonar remorqué ALOFTS 980 (EDO)
1 détecteur Rafael C-Pearl
4 lance-leurres NGDF
1 brouilleur radio Shark
Système de direction de combat TATIVAC (liaisons 11 et 16)
Système de télécommunications par satellite Inmarsat et Vsat
Équipage 86 hommes
Histoire
Constructeurs Lorient et Singapour
A servi dans Marine de Singapour
Période de
construction
2002 - 2009
Période de service 2007 - actuel
Navires construits 6
Navires en activité 6
Frégates indienne INS Brahmaputra et singapourienne RSS Formidable.

Les navires de classe Trident[17], appelés aussi communément classe Formidable, présentent des équipements différents des frégates de la Marine nationale. Les superstructures des navires singapouriens sont construites en acier et ils peuvent emporter douze missiles antinavire AGM-84 Harpoon. Ils forment le 185 squadron[18].

Liste des navires de la marine de la république de Singapour (contrat Delta) :

Nom Mise sur cales Mise à l'eau Mise en service
68 Formidable
69 Intrepid
70 Steadfast
71 Tenacious
72 Stalwart
73 Supreme

Notes et références

  1. « La marine française s’équipe de mitrailleuses multitubes Dillon », sur Mer et Marine, (consulté le ).
  2. a et b Henri-Pierre Grolleau, Le Charles de Gaulle en action, Rennes, Marines éditions, , 189 p. (ISBN 978-2-35743-132-4).
  3. Bernard Prézelin, Les Flottes de combat 2002, Rennes, Éditions maritimes et d'outre-mer, , 1153 p. (ISBN 2-7373-2887-X).
  4. « La frégate Surcouf tire un missile Mer-Mer 40 | colsbleus.fr : le magazine de la Marine Nationale », sur www.colsbleus.fr (consulté le ).
  5. « Baptême de la nouvelle tourelle du Guépratte », Ministère de la défense, (consulté le ).
  6. « Munitions 100 mm Marine », Nexter (consulté le ).
  7. Joël-François Dumont, « European-security Sécurité Européenne », sur www.european-security.com (consulté le ).
  8. « Atalante : Exercice « Kanjar Hadd » », sur www.defense.gouv.fr (consulté le ).
  9. Jean-Marc Tanguy, Piraterie : 5 FLF rétrofitées, le Mamouth, jeudi 5 novembre 2009 ; De nouvelles tourelles optroniques françaises en Afghanistan 26 novembre 2010, Optro & Défense.
  10. Vigiscan HGH Long range infrared panoramic caméra, www.armyrecognition.com.
  11. Laurent Lagneau, M. Le Drian justifie l’acquisition de 5 frégates de taille intermédiaire aux dépens du programme FREMM, opex360.com, 29 mai 2015 ; Michel Cabirol, Et voguent les frégates de taille intermédiaire de la Royale..., La Tribune, 24 novembre 2015.
  12. Frégates FTI : Le ministre a signé, Mer et Marine, 22 mars 2017] ; Lancement du programme de rénovation des frégates furtives FLF, communiqué de la Direction générale de l'armement, 4 mai 2017] ; La rénovation des frégates La Fayette, Mer et Marine, 6 juin 2017 ; Emmanuel Huberdeau, Feu vert pour la rénovation des frégates "La Fayette", Air et Cosmos, 4 mai 2017.
  13. a b c et d Vincent Groizeleau, « Frégates La Fayette : le choix des trois unités rénovées acté », e 29/08/2019 (consulté le ).
  14. Thales va tester le sonar BlueWatcher sur la frégate Surcouf, Mer et Marine, 11 mai 2017].
  15. Prézelin 2012, p. 1310.
  16. Prézelin 2012, p. 146.
  17. Prézelin 2012, p. 1263.
  18. (en) « Formidable class frigates of the Republic of Singapore Navy », sur https://navalanalyses.blogspot.fr/, (consulté le ).

Annexes

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Articles connexes

Bibliographie

  • Patrick Maurand et Jean Moulin, Les Frégates furtives type « La Fayette », Le Vigen, Lela presse, , 160 p. (ISBN 978-2-37468-009-5).
  • Bernard Prézelin, Flottes de combat 2012, combats fleets of the world, Éditions maritimes & et d'outre-mer, Édilarge S.A., (ISBN 978-2-7373-5021-4).

Liens externes