Clansayes
Clansayes | |
Vue sur le village. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Nyons |
Canton | Le Tricastin |
Intercommunalité | Communauté de communes Drôme Sud Provence |
Maire Mandat |
Maryannick Garin 2014-2020 |
Code postal | 26130 |
Code commune | 26093 |
Démographie | |
Gentilé | Clansayais, Clansayaises |
Population municipale |
522 hab. (2016 ![]() |
Densité | 36 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 22′ 20″ nord, 4° 48′ 29″ est |
Altitude | Min. 87 m Max. 348 m |
Superficie | 14,47 km2 |
Localisation | |
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Clansayes est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Le village étage ses maisons au flanc du rocher qui émerge d’une série de collines très intéressantes au point de vue géologique.
Localisation[modifier | modifier le code]
![]() |
Valaurie | Chantemerle-lès-Grignan | ![]() | |
La Garde-Adhémar | N | Montségur-sur-Lauzon | ||
O Clansayes E | ||||
S | ||||
Saint-Paul-Trois-Châteaux | Saint-Restitut | Solérieux |
On accède à Clansayes par la route RD 133, qui mène du nord au sud, par le col de la Justice, de Valaurie à Saint-Paul-Trois-Châteaux, longeant des collines tourmentées, ravinées, offrant une gamme surprenante de couleurs, des grès rouges et ocre aux marnes gris bleu.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[1] :
- 1272 : Clansayes (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
- 1274 : Clahensays (Gall, christ., I, 121).
- 1280 : Claensais (Gall, christ., I, 121).
- 1285 : Clesensaicum (Columbi: De reb. gest episc. Valent., 44).
- 1332 : Clansayas (Gall, christ., I, 121).
- XIVe siècle : Locus et territorium de Clansays (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
- (non daté) : Clansaium (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
- 1407 : Clansayes (archives de la Drôme, E 5482).
- 1439 : Claenssaies, Tricastinensis diocesis (Long, notaire à Grignan).
- 1449 : Cliensays (choix de docum., 279).
- 1468 : Dominus Clansaii (choix de docum., 279).
- 1587 : Clanseies (correspondance de Lesdiguières, III, 38).
- XVIIe siècle : Clausenc (Chorier, Hist. gén., II, 404).
- 1788 : Clansaye (Alman. du Dauphiné).
- 1891 : Clansayes, commune du canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
Vaste station au Néolithique. : vestiges, gravures rupestres[2].
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
La seigneurie[1] :
- Terre du fief des évêques de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
- XIIIe siècle : possession des Adhémar qui la rattachent à leur baronnie de Grignan (voir cette commune).
- 1732 : passe aux Félix du Muy, derniers seigneurs.
Sur une colline plus au sud existait une commanderie des Templiers puis des Hospitaliers[2].
1772 : un tremblement de terre dévasta le pays. La tour (donjon) resta indemne[réf. nécessaire].
1789 (démographie) : environ 400 personnes[1].
Avant 1790, Clansayes était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Chêteaux et de la sénéchaussée de Montélimar, formant une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Son église était sous le vocable de saint Michel, et ses dîmes appartenaient au prieur de Saint-Amand [voir la commune de Montségur-sur-Lauzon], qui fut uni en 1605 au chapitre de Grignan, qui de ce chef a été décimateur[1].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
Comprise en 1790 dans le canton de Suze-la-Rousse, et dans celui de la Baume-de-Transit en l'an II, cette commune fit retour au canton de Suze-la-Rousse en l'an VIII, et fut attribuée, l'année suivante, au canton de Pierrelatte, qui devint ensuite le canton de Saint-Paui-Trois-Châteaux. Elle n'a pas cessé de faire partie de ce dernier canton, après sa réorganisation en 1856[1].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes peuvent se blasonner ainsi : Écartelé : au premier et au quatrième d'or aux trois bandes d'azur, au deuxième et au troisième d'azur au donjon du lieu d'or ajouré de sable, sommé d'une statue de la Vierge aussi d'or ; à la croix pattée de gueules brochant sur le tout. Devise : unitas fortitudo (l'union fait la force)
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[5].
En 2016, la commune comptait 522 habitants[Note 1], en diminution de 0,76 % par rapport à 2011 (Drôme : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Vie locale[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
En 1992 : lavande, truffes, vigne (vin AOC Coteaux du Tricastin), ovins[2].
Loisirs et tourisme[modifier | modifier le code]
- Vieux village pittoresque, maisons anciennes[2].
- Expositions et visites guidées[2].
- Groupement de recherches et sauvegarde[2].
- Panorama et jardin de la colline de Toronne[2].
- Paysage étonnant dû au tremblement de terre[2].
- Un golf[8].
- Fête : dernier dimanche de juillet[2].
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Muséosite de préhistoire[2].
- Vestiges de l'enceinte du XIVe siècle[2].
- Le donjon : haut de 15 mètres, il est bâti sur la crête du rocher. De la terrasse on jouit d’un vaste panorama s’étendant jusqu’aux Cévennes. La tour est carrée, mais les contreforts qui flanquent ses quatre faces donnent une forme octogonale au chemin de ronde. Ces contreforts se terminent, dans leur partie supérieure, en mâchicoulis dont les extrémités viennent se rejoindre sur les arêtes des angles, pour former, avec leurs retombaux, des T gigantesques. Un arrêté du district de Montélimar, du 1er nivôse an II (), ordonna la démolition de la tour, mais les démolisseurs, reculèrent devant sa solidité. Elle est actuellement surmontée d’une statue de la Vierge[réf. nécessaire]. Elle est classée aux monuments historiques (IMH)[9].
- Église romane du XIe siècle : nef unique, abside en cul-de-four, chapelles latérales gothiques du XIIIe siècle[2].
- L’église Saint-Michel est une église romane du XIIe siècle (cependant l’église principale était celle de Toronne, reconstruite en 1206, par le chapelain Ugolin)[réf. nécessaire].
- En 1644, lors d’une visite à Clansayes de l’évêque François Adhémar de Monteil, celui-ci autorise la construction des deux chapelles de l’église. Son appareil extérieur ressemble à celui de l’église d’Aleyrac. À l’intérieur, tout y est simple. Ses deux chapelles latérales ont été ajoutées plus tard[réf. nécessaire]. Elle est inscrite aux monuments historiques[10].
- La chapelle Notre-Dame de Toronne se situe au sommet d’un monticule, au sud-ouest de Clansayes. La chapelle fait l’objet d’un pèlerinage annuel depuis 1928. Elle dépendait des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui possédaient une maison (commanderie) ensuite abandonnée. La chapelle survécut. M. Revol, curé de Clansayes, fit de grands efforts pour conserver à ce vestige du passé toute sa valeur historique et archéologique. C’est à lui que l’on doit le pèlerinage[réf. nécessaire].
- Chemin de croix : douze oratoires[2].
- Le Château Romarin du XIXe siècle[2].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Le cinéaste Patrice Leconte (la série des Bronzés) y possède une maison. Il y vit près de six mois par an[réf. nécessaire].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Boisse (Louis), Notre-Dame de Toronne à Clansayes (Drôme), avec des notes sur Clansayes, Notre-Dame de la Tour, les Templiers et les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem ou Ordre de Malte, Éditions de l'abbé Fr. Revol, Clansayes, 1941.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 89
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Clansayes
- Clansayes sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 23 janvier 2015).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- golf de Clansayes
- Notice no PA00116916, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00116915, base Mérimée, ministère français de la Culture
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site internet officiel de la commune de Clansayes
- Clansayes sur le site de l'Institut géographique national / version archivée en février 2011.