Clansayes
Clansayes | |||||
Vue sur le village. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Drôme Sud Provence | ||||
Maire Mandat |
Maryannick Garin 2020-2026 |
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Code postal | 26130 | ||||
Code commune | 26093 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Clansayais, Clansayaises | ||||
Population municipale |
526 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 22′ 20″ nord, 4° 48′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 87 m Max. 348 m |
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Superficie | 14,47 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pierrelatte (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Tricastin | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Clansayes [klɑ̃saj] est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune est située au nord-est de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Relief et géologie[modifier | modifier le code]
Collines tourmentées, ravinées, offrant une gamme surprenante de couleurs, des grès rouges et ocre aux marnes gris bleu.
Sites particuliers :
Géologie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par :
- L'Alixas, ruisseau attesté en 1891. Joint au ruisseau Rozet, il forme le Saut[1].
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
On accède à Clansayes par la route RD 133, qui mène du nord au sud, par le col de la Justice, de Valaurie à Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Clansayes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,8 %), zones agricoles hétérogènes (40,4 %), cultures permanentes (9,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,3 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Le village étage ses maisons au flanc du rocher qui émerge d'une série de collines.
Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Site Géoportail (carte IGN)[8] :
- Beauregard
- Château Romanin
- Cordel
- Gaspardon
- la Cicarde
- Ladoux
- la Gandoise
- la Grande Plaine
- la Montagne
- la Petite Plaine
- la Planchette
- l'Eause
- le Château Giraud
- le Devès
- le Plantier
- le Roussillon
- le Rouvergue
- les Crevasses
- les Évignols
- les Fouges
- les Garrigues
- les Genestes
- les Grèses
- les Homais
- les Ornières
- les Rioux
- les Roches
- l'Estoc
- Notre-Dame de Toronne
- Pensier
- Saint-Germain
- Tour des Templiers
- Vignolle
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- Alixas est un quartier attesté en 1891. Il était mentionné de Aleissano en 1304 (archives de Pierrelatte, EE 1)[9].
- Allier est une ferme attestée en 1891[10].
Logement[modifier | modifier le code]
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11] :
- 1272 : Clansayes (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
- 1274 : Clahensays (Gall, christ., I, 121).
- 1280 : Claensais (Gall, christ., I, 121).
- 1285 : Clesensaicum (Columbi, De reb. gest episc. Valent., 44).
- 1332 : Clansayas (Gall, christ., I, 121).
- XIVe siècle : locus et territorium de Clansays (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
- (non daté) : Clansaium (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
- 1407 : Clansayes (archives de la Drôme, E 5482).
- 1439 : Claenssaies, Tricastinensis diocesis (Long, notaire à Grignan).
- 1449 : Cliensays (choix de documents, 279).
- 1468 : dominus Clansaii (choix de documents, 279).
- 1587 : Clanseies (correspondance de Lesdiguières, III, 38).
- XVIIe siècle : Clausenc (Chorier, Hist. gén., II, 404).
- 1788 : Clansaye (alman. du Dauphiné).
- 1891 : Clansayes, commune du canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
Vaste station au Néolithique. : vestiges, gravures rupestres (muséosite de préhistoire)[12].
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
La seigneurie[11] :
- Au point de vue féodal, Clansayes était une terre du fief des évêques de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
- XIIIe siècle : possession des Adhémar qui la rattachent à leur baronnie de Grignan.
- 1732 : la terre passe aux Félix du Muy, derniers seigneurs.
1772 : un tremblement de terre dévaste le pays. La tour (donjon) reste indemne[réf. nécessaire].
1789 (démographie) : environ 400 personnes[11].
Avant 1790, Clansayes était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de la sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Son église était dédiée à saint Michel. Les dîmes appartenaient au prieur de Saint-Amand (commune de Montségur-sur-Lauzon) qui fut uni en 1605 au chapitre de Grignan qui, de ce chef, a été décimateur[11].
Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :
- 1508 : preceptoria Beate Marie de Torena (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
- 1590 : Nostre-Dame de Theronne (archives de la Drôme, inventaire de Malte).
- 1891 : Saint-Jean-de-Teronne, chapelle de la commune de Clansayes.
Ancienne commanderie de Templiers puis des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[13]. Elle fut unie à celle de Valence au début du XVIIe siècle[13],[14].
Autre version : sur une colline plus au sud existait une commanderie hospitalière dite de Sainte-Marie de Toronne dont l'origine templière n'est pas prouvée[15].
La chapelle Notre-Dame de Toronne, située au sommet d'un monticule, au sud-ouest de Clansayes, dépendait des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[réf. nécessaire].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune est comprise dans le canton de Suze-la-Rousse, et dans celui de la Baume-de-Transit en l'an II (1793-1794).
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la remet dans le canton de Suze-la-Rousse mais elle est attribuée, l'année suivante, au canton de Pierrelatte (qui devint ensuite le canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux). Elle reste dans ce dernier canton après sa réorganisation en 1856[11].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Finances locales[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2020, la commune comptait 526 habitants[Note 3], en augmentation de 3,34 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Services et équipements[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête : le dernier dimanche de juillet[12].
Loisirs[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
En 1992 : lavande, truffes, vigne (vin AOC Coteaux du Tricastin), ovins[12].
Tourisme[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Vestiges de l'enceinte du XIVe siècle[12].
- Le donjon : haut de 15 mètres, il est bâti sur la crête du rocher. De la terrasse on jouit d’un vaste panorama s'étendant jusqu’aux Cévennes. La tour est carrée, mais les contreforts qui flanquent ses quatre faces donnent une forme octogonale au chemin de ronde. Ces contreforts se terminent, dans leur partie supérieure, en mâchicoulis dont les extrémités viennent se rejoindre sur les arêtes des angles, pour former, avec leurs retombaux, des T gigantesques. Un arrêté du district de Montélimar, du 1er nivôse an II (), ordonna la démolition de la tour, mais les démolisseurs, reculèrent devant sa solidité. Elle est actuellement surmontée d’une statue de la Vierge[réf. nécessaire]. Elle est classée aux monuments historiques (IMH)[22].
- Église romane du XIe siècle : nef unique, abside en cul-de-four, chapelles latérales gothiques du XIIIe siècle[12].
- L'église Saint-Michel est une église romane du XIIe siècle (cependant l'église principale était celle de Toronne, reconstruite en 1206, par le chapelain Ugolin)[réf. nécessaire].
- En 1644, lors d'une visite à Clansayes de l'évêque François Adhémar de Monteil, celui-ci autorise la construction des deux chapelles de l'église. Son appareil extérieur ressemble à celui de l'église d'Aleyrac. À l'intérieur, tout y est simple. Ses deux chapelles latérales ont été ajoutées plus tard[réf. nécessaire]. Elle est inscrite aux monuments historiques[23].
- La chapelle Notre-Dame de Toronne se situe au sommet d'un monticule, au sud-ouest de Clansayes. Ancienne dépendance des Hospitaliers puis abandonnée, la chapelle survécut. Monsieur Revol, curé de Clansayes, fit de grands efforts pour conserver ce vestige du passé. C'est à lui que l’on doit le pèlerinage annuel dont la chapelle fait l'objet depuis 1928[réf. nécessaire].
- Chemin de croix : douze oratoires[12].
- Le Château Romanin (XIXe siècle)[12].
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
- Groupement de recherches et sauvegarde[12].
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Patrice Leconte (né en 1947) : cinéaste de la série des Bronzés. Il possède une maison sur la commune et y vit près de six mois par an[réf. nécessaire].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes peuvent se blasonner ainsi : Écartelé : au premier et au quatrième d'or aux trois bandes d'azur, au deuxième et au troisième d'azur au donjon du lieu d'or ajouré de sable, sommé d'une statue de la Vierge aussi d'or ; à la croix pattée de gueules brochant sur le tout. Devise : unitas fortitudo (l'union fait la force) |
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Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Boisse (Louis), Notre-Dame de Toronne à Clansayes (Drôme), avec des notes sur Clansayes, Notre-Dame de la Tour, les Templiers et les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem ou Ordre de Malte, Éditions de l'abbé Fr. Revol, Clansayes, 1941.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Clansayes sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 5 (L'Alixas, ruisseau).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 5 (Alixas, quartier).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Allier).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 89 (Clansayes).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Clansayes.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 343 (Saint-Jean-de-Teronne).
- André Lacroix, L'arrondissement de Montélimar : géographie, histoire & statistiques,, vol. II, Combier et Nivoche, (lire en ligne), p. 293.
- E. Malbois, « L'ancien Clansayes », Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme Société d'archéologie, d'histoire et de géographie de la Drôme, , p. 80, 82, lire en ligne sur Gallica.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- golf de Clansayes
- Notice no PA00116916, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00116915, base Mérimée, ministère français de la Culture.