Clansayes
Clansayes | |||||
Vue sur le village. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Drôme Sud Provence | ||||
Maire Mandat |
Maryannick Garin 2020-2026 |
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Code postal | 26130 | ||||
Code commune | 26093 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Clansayais, Clansayaises | ||||
Population municipale |
536 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 22′ 20″ nord, 4° 48′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 87 m Max. 348 m |
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Superficie | 14,47 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pierrelatte (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Tricastin | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Clansayes est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
![]() |
Valaurie | Chantemerle-lès-Grignan | ![]() | |
La Garde-Adhémar | N | Montségur-sur-Lauzon | ||
O Clansayes E | ||||
S | ||||
Saint-Paul-Trois-Châteaux | Saint-Restitut | Solérieux |
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Collines tourmentées, ravinées, offrant une gamme surprenante de couleurs, des grès rouges et ocre aux marnes gris bleu.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
On accède à Clansayes par la route RD 133, qui mène du nord au sud, par le col de la Justice, de Valaurie à Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Clansayes est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[3],[4].
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Le village étage ses maisons au flanc du rocher qui émerge d'une série de collines.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[5] :
- 1272 : Clansayes (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
- 1274 : Clahensays (Gall, christ., I, 121).
- 1280 : Claensais (Gall, christ., I, 121).
- 1285 : Clesensaicum (Columbi: De reb. gest episc. Valent., 44).
- 1332 : Clansayas (Gall, christ., I, 121).
- XIVe siècle : Locus et territorium de Clansays (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
- (non daté) : Clansaium (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
- 1407 : Clansayes (archives de la Drôme, E 5482).
- 1439 : Claenssaies, Tricastinensis diocesis (Long, notaire à Grignan).
- 1449 : Cliensays (choix de docum., 279).
- 1468 : Dominus Clansaii (choix de docum., 279).
- 1587 : Clanseies (correspondance de Lesdiguières, III, 38).
- XVIIe siècle : Clausenc (Chorier, Hist. gén., II, 404).
- 1788 : Clansaye (Alman. du Dauphiné).
- 1891 : Clansayes, commune du canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
Vaste station au Néolithique. : vestiges, gravures rupestres[6].
- Muséosite de préhistoire[6].
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
La seigneurie[5] :
- Terre du fief des évêques de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
- XIIIe siècle : possession des Adhémar qui la rattachent à leur baronnie de Grignan (voir cette commune).
- 1732 : passe aux Félix du Muy, derniers seigneurs.
1772 : un tremblement de terre dévasta le pays. La tour (donjon) resta indemne[réf. nécessaire].
1789 (démographie) : environ 400 personnes[5].
Avant 1790, Clansayes était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Chêteaux et de la sénéchaussée de Montélimar, formant une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Son église était sous le vocable de Saint-Michel, et ses dîmes appartenaient au prieur de Saint-Amand [voir la commune de Montségur-sur-Lauzon], qui fut uni en 1605 au chapitre de Grignan, qui de ce chef a été décimateur[5].
Saint-Jean-de-Teronne[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[7] :
- 1508 : Preceptoria Beate Marie de Torena (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
- 1590 : Nostre-Dame de Theronne (archives de la Drôme, inventaire de Malte).
- 1891 : Saint-Jean-de-Teronne, chapelle de la commune de Clansayes.
Ancienne commanderie de templiers puis de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (Hospitaliers)[7]. Elle fut unie à celle de Valence au commencement du XVIIe siècle[7],[8].
Autre version : sur une colline plus au sud existait une commanderie hospitalière dite de Sainte-Marie de Toronne dont l'origine templière n'est pas prouvée[9].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
Comprise en 1790 dans le canton de Suze-la-Rousse, et dans celui de la Baume-de-Transit en l'an II, cette commune fit retour au canton de Suze-la-Rousse en l'an VIII, et fut attribuée, l'année suivante, au canton de Pierrelatte, qui devint ensuite le canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Elle n'a pas cessé de faire partie de ce dernier canton, après sa réorganisation en 1856[5].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Finances locales[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2018, la commune comptait 536 habitants[Note 3], en augmentation de 5,72 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,12 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête : dernier dimanche de juillet[6].
Loisirs[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Services et équipements[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
En 1992 : lavande, truffes, vigne (vin AOC Coteaux du Tricastin), ovins[6].
Tourisme[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Vestiges de l'enceinte du XIVe siècle[6].
- Le donjon : haut de 15 mètres, il est bâti sur la crête du rocher. De la terrasse on jouit d’un vaste panorama s'étendant jusqu’aux Cévennes. La tour est carrée, mais les contreforts qui flanquent ses quatre faces donnent une forme octogonale au chemin de ronde. Ces contreforts se terminent, dans leur partie supérieure, en mâchicoulis dont les extrémités viennent se rejoindre sur les arêtes des angles, pour former, avec leurs retombaux, des T gigantesques. Un arrêté du district de Montélimar, du 1er nivôse an II (), ordonna la démolition de la tour, mais les démolisseurs, reculèrent devant sa solidité. Elle est actuellement surmontée d’une statue de la Vierge[réf. nécessaire]. Elle est classée aux monuments historiques (IMH)[16].
- Église romane du XIe siècle : nef unique, abside en cul-de-four, chapelles latérales gothiques du XIIIe siècle[6].
- L'église Saint-Michel est une église romane du XIIe siècle (cependant l'église principale était celle de Toronne, reconstruite en 1206, par le chapelain Ugolin)[réf. nécessaire].
- En 1644, lors d'une visite à Clansayes de l'évêque François Adhémar de Monteil, celui-ci autorise la construction des deux chapelles de l'église. Son appareil extérieur ressemble à celui de l'église d'Aleyrac. À l'intérieur, tout y est simple. Ses deux chapelles latérales ont été ajoutées plus tard[réf. nécessaire]. Elle est inscrite aux monuments historiques[17].
- La chapelle Notre-Dame de Toronne se situe au sommet d'un monticule, au sud-ouest de Clansayes. La chapelle fait l'objet d'un pèlerinage annuel depuis 1928. Elle dépendait des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui possédaient une maison (commanderie) ensuite abandonnée. La chapelle survécut. M. Revol, curé de Clansayes, fit de grands efforts pour conserver à ce vestige du passé toute sa valeur historique et archéologique. C'est à lui que l’on doit le pèlerinage[réf. nécessaire].
- Chemin de croix : douze oratoires[6].
- Le Château Romanin du XIXe siècle[6].
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
- Groupement de recherches et sauvegarde[6].
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Le cinéaste Patrice Leconte (la série des Bronzés) y possède une maison. Il y vit près de six mois par an[réf. nécessaire].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes peuvent se blasonner ainsi : Écartelé : au premier et au quatrième d'or aux trois bandes d'azur, au deuxième et au troisième d'azur au donjon du lieu d'or ajouré de sable, sommé d'une statue de la Vierge aussi d'or ; à la croix pattée de gueules brochant sur le tout. Devise : unitas fortitudo (l'union fait la force)
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Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Boisse (Louis), Notre-Dame de Toronne à Clansayes (Drôme), avec des notes sur Clansayes, Notre-Dame de la Tour, les Templiers et les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem ou Ordre de Malte, Éditions de l'abbé Fr. Revol, Clansayes, 1941.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Clansayes sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 89
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Clansayes
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 343 (Saint-Jean-de-Teronne)
- André Lacroix, L'arrondissement de Montélimar : géographie, histoire & statistiques,, vol. II, Combier et Nivoche, (lire en ligne), p. 293
- E. Malbois, « L'ancien Clansayes », Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme Société d'archéologie, d'histoire et de géographie de la Drôme, , p. 80, 82, lire en ligne sur Gallica
- Clansayes sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 23 janvier 2015).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- golf de Clansayes
- Notice no PA00116916, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00116915, base Mérimée, ministère français de la Culture