Clément Boulanger
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| Naissance | |
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| Activité | |
| Maître | |
| Conjoint |
Marie-Élisabeth Blavot (à partir de ) |
| Enfant |
Albert Boulanger-Cavé (d) |
| Distinction |
Médaille, salon de 1827 |
Clément Boulanger, né en 1805 à Paris et mort le à Manisa, est un peintre français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Élève d'Ingres, Clément Boulanger est médaillé de 2e classe au Salon de 1827 avec une Baigneuse. Peintre d'histoire, il envoie des toiles aux Salons de 1827, 1831, 1834, 1835, 1837 à 1840 et 1842. Il reçoit des commandes publiques, tant pour des bâtiments religieux que pour le musée de Versailles. Il épouse en 1832 l'artiste peintre Marie-Élisabeth Blavot, dont il avait eu un fils né à Rome en 1830, Albert Boulanger-Cavé (1830-1910), qui devint surveillant du théâtre au ministère de l'Intérieur sous le Second Empire.
Il exécute, en dehors des œuvres conçues pour le Salon, une quantité assez importante de tableaux d'histoire et de portraits. Il mène également une activité de peintre d'éventails.
Clément Boulanger connaît une certaine notoriété de son vivant, qui ne survécut guère à sa mort en Turquie, où il devait faire un tableau représentant les fouilles archéologiques de Magnésie (aujourd'hui Manisa) entreprise par Texier, comme en témoigne le chapitre que lui consacre Alexandre Dumas (père) dans ses Mémoires, publiées entre 1852 et 1856[1].
Il meurt le à Manisa[2].
Œuvres[modifier | modifier le code]
- Chantilly, musée Condé : Voilà comment les enfants viennent, 1838[3].
- Fontainebleau, château de Fontainebleau : Le Baptême de Louis XIII au château de Fontainebleau, 1834[4].
- Paris, Bibliothèque-musée de la Comédie-Française : Autoportrait en costume italien, 1830[5]
- Rouen, musée des Beaux-Arts : La Procession de la Gargouille, vers 1837, étude pour le tableau conservé au musée des Augustins de Toulouse.
- Toulouse, musée des Augustins : La Procession de la Gargouille, 1837[6].
- Versailles, musée de l'Histoire de France :
- Entrée de l'armée française à Moutiers le , 1836 ;
- Siège et prise des châteaux de Namur le , 1837 ;
- Combat de Succarello le , 1837.
- Localisation inconnue :
- Le Génie des arts préfère la misère aux grandeurs pour conserver son indépendance, 1835, allégorie[réf. nécessaire].
- La Fontaine de jouvence, 1839 [7].
- Œuvres de Clément Boulanger
-
Le Baptême de Louis XIII au château de Fontainebleau (vers 1834), château de Fontainebleau. -
La Procession de la Gargouille (1837), musée des Augustins de Toulouse. -
Voilà comment les enfants viennent (1838), Chantilly, musée Condé.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Mémoires où s'entremêlent des faits qui concordent avec la documentation historique, d'autres qui la contredisent ou sont incohérents, et pour la plus grande partie invérifiables, sauf en ce qui concerne le lieu de la mort de l'artiste.
- Mort annoncée dans Les Coulisses, (lire en ligne) ; circonstances précisées dans Le salon musical du (lire en ligne).
- Notice no 000PE018753, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- L'histoire de France par la peinture, Éditions Fleurus.
- Clément BOULANGER, « Autoportrait en costume italien », sur Comédie-Française (consulté le )
- Voyages pittoresques : Normandie 1820-1909, Milan, Silvana editoriale, , 543 p. (ISBN 978-88-366-1368-7, OCLC 690603127), p. 271 ; lire aussi une critique d'époque.
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8451207b lithographie de Célestin Nanteuil.
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Alexandre Dumas, Mémoires, chapitre CCXXVI, « Clément Boulanger » (lire en ligne).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- « Clément Boulanger » dans la base Joconde
