Civry-la-Forêt
Civry-la-Forêt | |
![]() Église. |
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![]() Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Mantes-la-Jolie |
Canton | Bonnières-sur-Seine |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays Houdanais |
Maire Mandat |
Danièle Le Foll 2014-2020 |
Code postal | 78910 |
Code commune | 78163 |
Démographie | |
Gentilé | Civryens Civryennes |
Population municipale |
347 hab. (2015 ![]() |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 52′ 03″ nord, 1° 37′ 01″ est |
Altitude | Min. 80 m Max. 157 m |
Superficie | 9,40 km2 |
Localisation | |
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Civry-la-Forêt est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
La commune de Civry-la-Forêt se trouve dans l'ouest des Yvelines et dans le sud du Mantois, à vingt kilomètres environ au sud-ouest de Mantes-la-Jolie.
Le territoire communal s'étend sur près de 1 000 hectares sur le plateau du Mantois. Le territoire est essentiellement rural (à près de 90 %) et boisé pour un tiers environ, dans le fond de la vallée de la Vaucouleurs et avec la forêt de Civry qui occupe un quart du territoire communal dans sa partie sud.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosé par la Vaucouleurs, petite rivière affluent de la Seine qui suit la limite nord-ouest de la commune.
Hameaux de la commune[modifier | modifier le code]
- Picotière,
- Bonneville.
Communes voisines[modifier | modifier le code]
Elle est limitrophe de Mulcent au nord-est, d'Orvilliers à l'est, de Gressey au sud, de Richebourg au sud-est, de Boissets à l'ouest, de Tilly au nord-ouest et de Montchauvet au nord.
Transports et voies de communications[modifier | modifier le code]
Réseau routier[modifier | modifier le code]
Située dans une plaine vouée à la grande culture, à l'écart des grands axes, Civry-la-Forêt est reliée aux communes voisines par la route départementale 166.
Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]
Bus[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par les lignes 38, Houdan et SMTS de l'établissement Transdev de Houdan.
Sentier de randonnée[modifier | modifier le code]
La commune est parcourue par un sentier de randonnée, le GR de Pays des Yvelines.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attestée sous les formes Villa Sibriaci[1],[2], Severicurtis en 1030 , la paroisse s'est appelée « la Forest de Civry » jusqu'à la Révolution[3].
L'étymologie de ce toponyme provient de l'agglutination du nom de personne gallo-romain Severius et du suffixe acum qui signifie : la « terre de Severius (le sévère, le rigide) » .
Histoire[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Historique[modifier | modifier le code]
Le territoire était déjà habité à l'âge du bronze ; on y a retrouvé les vestiges d'un atelier de fonderie de cette époque, ainsi que divers outils.
La seigneurie de la Forest a appartenu à plusieurs familles successivement, Raoul de Civry au XIe siècle, les seigneurs de Richebourg au XIVe siècle puis à la famille Vialard au XVIe siècle. Elle fut rachetée avant la Révolution par Louis Charles de Bourbon, comte d'Eu[3].
Le nom de « Civry » viendrait du nom d'un personnage gallo-romain, Sevire.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Les maires de Civry-la-Forêt[modifier | modifier le code]
Instances administratives et judiciaires[modifier | modifier le code]
La commune de Civry-la-Forêt appartient au canton de Houdan et est rattachée à la communauté de communes du pays Houdanais.
Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines, dont le député est Jean-Marie Tétart (UMP).
Sur le plan judiciaire, Civry-la-Forêt fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[6],[7].
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].
En 2015, la commune comptait 347 habitants[Note 1], en diminution de 2,8 % par rapport à 2010 (Yvelines : +1,32 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 26,4 %, 15 à 29 ans = 13,5 %, 30 à 44 ans = 28,2 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 12,9 %) ;
- 50,6 % de femmes (0 à 14 ans = 21,6 %, 15 à 29 ans = 14,4 %, 30 à 44 ans = 28,1 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 15,6 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Commune essentiellement agricole et résidentielle :
- agriculture : grande culture céréalière, élevage de volailles,
- golf (golf de la Vaucouleurs).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
La Vaucouleurs Golf club permet la pratique du golf sur l'un de ses trois parcours. Les Vallons (18 trous) La Rivière (18 trous) Le 360 (9 trous avec des greens et départs en gazon synthétique) qui s'étendent sur un peu plus de 100ha. Une école de golf s'adresse plus spécialement aux enfants.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Barthélemy : église en pierre du XIIe siècle, reconstruite au XVIe après sa destruction au cours de la guerre de Cent Ans. Son clocher, à flèche couverte d'ardoise, est une tour de défense à l'allure massive. L'abside et le clocher sont protégés comme monuments historiques par arrêté du 14 octobre 1963[14]. Cette église est isolée du bourg, à environ un kilomètre.
- L'église renferme une statue en pierre de Vierge à l'Enfant, peinte et polychrome, datant du XVIe siècle ainsi qu'un fragment de vitrail représentant saint Martin, sainte Barbe, le donateur, saint Jean-Baptiste, la Vierge et saint Joseph, daté de 1526 ; les deux œuvres font partie de l'inventaire des monuments historiques depuis 1961[15].
- Puits couvert du XVIIIe siècle.
- Mairie-école, en brique à chaînages de pierre, du début du XXe siècle.
Activités festives[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Alain Cuny (1908-1994). Comédien. Il habitait le lieu-dit Savon Noir. Il est enterré à Civry-la-Forêt.
- Jean-Marc Loubier (né en 1953). Écrivain. Biographe de Louis Jouvet
Divers[modifier | modifier le code]
Dans le cadre de la promotion du tourisme rural, la commune est adhérente de l'association du Pays des Marches d'Yvelines depuis 2007.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Georges Bonnebas, Les noms des villes et villages d'Eure & Loire - Page 95
- Alp. Durand, E. Grave - La Chronique de Mantes ou Historie de Mantes - Page 20
- Le Patrimoine des communes des Yvelines, Paris, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), t. 1, p. 298-299
- « La liste des maires - "Troisième tour" des municipales », Le Courrier de Mantes, .
- « Civry-la-Forêt », Union des maires des Yvelines (consulté le 23 avril 2011).
- « Tribunal d'instance de Mantes la Jolie - Liste des communes et cantons », Cour d'appel de Versailles (consulté le 23 avril 2011).
- « Tribunal de grande instance de Versailles - », Cour d'appel de Versailles (consulté le 23 avril 2011).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- « Évolution et structure de la population à Civry-la-Forêt en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 22 avril 2011)
- « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 22 avril 2011)
- « Église Saints-Gorgon-et-Barthélémy », notice no PA00087408, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Œuvres mobilières à Civry-la-Forêt », base Palissy, ministère français de la Culture