Citizen Lab
Citizen Lab | |
Création | 2001 |
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Fondateurs | OpenNet Initiative
Information Warfare Monitor |
Forme juridique | Institut de recherche |
Siège social | Toronto |
Direction | Ronald Deibert |
Site web | https://citizenlab.ca |
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Citizen Lab est un laboratoire interdisciplinaire de la Munk School à l'Université de Toronto au Canada.
Travaux
[modifier | modifier le code]Citizen Lab étudie principalement les dangers autour du contrôle de l'information constituant une menace pour la liberté et pour les droits de l'homme[1], tels que la censure d'Internet, la surveillance commerciale ou les attaques visant des citoyens.
Dès , il publie plusieurs rapports sur Pegasus[2], un logiciel espion développé par NSO Group. En 2017, Pegasus est utilisé pour espionner des dirigeants, journalistes, avocats et défenseur des droits de l'homme au Mexique[3]. De nouveaux éléments sont apportés en juillet 2021, dans le cadre des révélations du projet Pegasus[4].
En , il révèle que Netsweeper, Inc, une société canadienne, fournit des outils de surveillance à une dizaine de pays dont l'Afghanistan, Bahrein, l'Inde, le Koweït, le Pakistan, le Qatar, la Somalie, le Soudan, les Émirats arabes unis ou le Yémen. Ces outils sont principalement utilisés pour bloquer du contenu LGBT[5],[6].
En , il révèle l’existence de Dark Basin, un groupe de pirates mercenaires soupçonnés d'avoir travaillé pour Wirecard et ExxonMobil[7].
En , il collabore avec Microsoft pour réaliser une enquête approfondie des attaques informatiques de la société israélienne Candiru et corriger des failles de sécurité[8].
En , il a montré, ce qui a été indépendamment confirmée par Amnesty International, que trois militants, un avocat, un journaliste en ligne et un conseiller en santé mentale, ont été infectés par le Spyware Pegasus de NSO Group entre juin et à Bahreïn. Le Royaume de Bahreïn avait déjà été désigné comme un client potentiel de groupe NSO par le Consortium du projet Pegasus, avec des centaines de numéros de téléphone bahreïni inclus dans une liste de 50 000 cibles Pegasus potentielles[9],[10].
En avril 2023, selon Citizen Lab, un nouveau logiciel espion, créé par l’entreprise israélienne QuaDream Ltd fondée par un ancien membre de la société NSO Group, a été utilisé pour cibler des journalistes et des personnalités politiques dans plusieurs pays[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « BPR Interview: Citizens Lab Director Ronald Deibert » (consulté le )
- (en) « Amnesty International Among Targets of NSO-powered Campaign » (consulté le )
- (en) « Supporters of Mexico’s Soda Tax Targeted With NSO Exploit Links » (consulté le )
- « « Projet Pegasus » : face aux dénégations de NSO Group et du Maroc, « Le Monde » maintient ses informations », sur LeMonde.fr, (consulté le )
- (en) « Citizen Lab Open Letter in Advance of the Equal Rights Coalition Global Conference (August 5-7, 2018, in Vancouver, British Columbia, Canada) » (consulté le )
- « Des pays utilisent une technologie canadienne de filtrage pour censurer Internet », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
- (en) « Toronto’s Citizen Lab uncovers massive hackers-for-hire organization ‘Dark Basin’ that has targeted hundreds of institutions on six continents » (consulté le )
- (en-US) « Hooking Candiru: Another Mercenary Spyware Vendor Comes into Focus », sur The Citizen Lab, (consulté le )
- (en) « Bahraini activists hacked with Pegasus just days after a report confirming other victims », sur Citizen Lab (consulté le )
- (en) « Bahrain: Devices of three activists hacked with Pegasus spyware », sur Amnesty International (consulté le )
- « Un nouveau logiciel espion israélien cible des journalistes et des politiques dans plusieurs pays », sur LeMonde.fr, (consulté le )