Cités de la gastronomie

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Cités de la gastronomie
Informations générales
Ouverture
2022
Gestionnaire
Collections
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Localisation
Pays
France
Commune

Les Cités internationales de la gastronomie sont des équipements culturels français à vocation touristique dont les activités sont dédiées à la Gastronomie. Il s'agit de l'un des engagements que l'État doit mettre en place à la suite de l'inscription par l'UNESCO en 2010 du repas gastronomique des Français au patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

La Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA)[1],[Note 1], qui a porté le dossier d'inscription du repas gastronomique des Français auprès de l'UNESCO, est depuis 2010 chargée de la mise en œuvre du plan de gestion.

Avant-projets[modifier | modifier le code]

Six villes se sont portées candidates afin d'accueillir la cité de la gastronomie : Beaune, Chevilly-Larue et Rungis, Dijon, Lyon, Tours et Versailles. Cinq dossiers ont été examinés le , après le retrait de la candidature de Versailles[2].

Les projets des six villes candidates :

Projets retenus[modifier | modifier le code]

Le Réseau des Cités de la gastronomie, officiellement lancé le [12], réunit donc Dijon, Lyon, Paris-Rungis et Tours. Chaque ville affirme une spécificité et agit en qualité de « pôle moteur » dans des domaines particuliers.

La Cité internationale de la gastronomie et du vin de Dijon[modifier | modifier le code]

« Pôle de référence pour la culture de la vigne et du vin », le projet de Dijon inauguré en (projet à près de 250 millions d'euros[13]) se déploie au sein de l'ancien hôpital général de Dijon.

La Cité internationale de la gastronomie de Lyon[modifier | modifier le code]

Est prévu pour aborder la thématique associant « nutrition et santé ». Ouvert en (projet de 18 millions d'euros) dans l'Hôtel-Dieu de Lyon fraîchement rénové, le projet se solde par un échec accentué par la crise sanitaire, qui contraint à sa fermeture lors du premier confinement lié à la pandémie de Covid-19. La société assurant l'exploitation du lieu annonce sa fermeture le , soit dix mois après son ouverture. Un nouveau projet ouvre le dans une version entièrement remaniée par un comité de spécialistes locaux, le Comité Rabelais, avec une dotation annuelle d'un million d'euros[14].

Autres projets à venir[modifier | modifier le code]

  • Paris-Rungis (projet à 85 millions d'euros) sera quant à lui « pilote pour ce qui relève du développement et de l'animation des marchés, des produits et des enjeux liés à l'approvisionnement des centres urbains ». Prévu pour 2024, il se situera en bordure du MIN (Marché d’intérêt national) ;
  • Tours (projet à 35 millions d'euros) sera « un pôle moteur dans le domaine des sciences humaines et sociales ». Situé en bord de Loire, aux abords de l'Université et jardin de l'île Simon, le projet prévu pour 2021[15] a sensiblement évolué si bien que la Cité de la Gastronomie devrait non plus s'incarner dans un bâtiment neuf mais intégrer un bâtiment existant du centre-ville, le manoir Béranger, rénové à cette occasion à partir de 2016.

Le Réseau des Cités de la gastronomie[modifier | modifier le code]

Le Réseau des Cités de la gastronomie coordonne l'action des cités en faveur de la promotion du cité gastronomique et de ses valeurs, qui se décline en un certain nombre de missions[16] définies avec l'aide de la Mission Française du Patrimoine et des Cultures Alimentaires (MFPCA), qui coordonne et pilote le réseau et accompagne le projet depuis le dépôt du dossier de candidature du repas gastronomique français en 2010[17].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. Les deux autres engagements sont la mise en place d'un Observatoire pour la mise en valeur du « repas gastronomique des Français », et la création d'un Festival des Cultures Culinaires du Monde. La MFPCA édite chaque mois une lettre d'information pour le Réseau des Cités de la Gastronomie [lire en ligne].
Références
  1. Repas gastronomique des Français - La cité de la gastronomie
  2. « Cité de la gastronomie : pour Gérard Collomb « ça s’est plutôt bien passé » », sur Le Progrès (consulté le ).
  3. « Parce que Beaune le vaut bien », sur Le Bien public (consulté le ).
  4. « Cité de la gastronomie : Rungis candidat », sur Le Parisien (consulté le ).
  5. « Cité de la Gastronomie : Dijon va concurrencer Beaune », sur gazetteinfo.fr (consulté le ).
  6. « Dijon, Cité internationale de la gastronomie : Communiqué de presse », sur citedelagastronomie-dijon.fr (consulté le ).
  7. « Cité de la gastronomie : Lyon se met aux fourneaux », sur leprogres.fr (consulté le ).
  8. « Cité de la gastronomie : on en sait un peu plus… », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest, (consulté le ).
  9. « Cité de la gastronomie (épisode 2) : Tours historique », sur Lyon Capitale (consulté le ).
  10. « Cité de la gastronomie », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest (consulté le ).
  11. « Le repas gastronomique des français: La Cité de la Gastronomie », sur mfpca.blogspot.fr (consulté le ).
  12. [PDF] GastronomieBis.
  13. « Dijon met les bouchées doubles pour ouvrir sa Cité de la gastronomie fin 2021 », sur Les Échos, (consulté le ).
  14. Clémence Outteryck, « La Cité internationale de la gastronomie remet le couvert », sur Le Progrès, .
  15. Le projet de Tours.
  16. « Le réseau », sur Le repas gastronomique des Français, (consulté le ).
  17. « Le réseau des Cités », sur Cité de la gastronomie Paris-Rungis (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]