Château de Beaumesnil

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Château de Beaumesnil
Image illustrative de l’article Château de Beaumesnil
La façade ouest du château.
Période ou style Baroque Louis XIII
Type château
Début construction 1633
Fin construction 1640
Propriétaire initial Jacques Le Comte de Nonant
Destination initiale habitation
Propriétaire actuel Fondation Fürstenberg-Beaumesnil
Destination actuelle musée
Protection Logo monument historique Classé MH (1966)
Logo monument historique Inscrit MH (1926, 1997)
Logo des sites naturels français Site classé (1940)
Coordonnées 49° 00′ 50″ nord, 0° 42′ 41″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
Ancienne province Normandie
Région Normandie
Département Eure
Commune Beaumesnil
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Beaumesnil
Géolocalisation sur la carte : Eure
(Voir situation sur carte : Eure)
Château de Beaumesnil
Site web http://www.chateaubeaumesnil.com/

Le château de Beaumesnil est une demeure qui se dresse sur le territoire de la commune française de Beaumesnil dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Le château est partiellement classé au titre des monuments historiques.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le château est situé sur la commune de Beaumesnil, dans le département français de l'Eure.

Historique[modifier | modifier le code]

L’existence d’un domaine à Beaumesnil est attestée depuis 911, date du traité de Saint-Clair-sur-Epte. Le château actuel, bâti entre 1633 et 1640, est probablement resté inachevé[2]. Restauré aux XIXe et XXe siècles, il abrite un musée de la reliure.

Le château entra par alliance au XIIe siècle dans la famille d'Harcourt et au XIIIe siècle, il devient l'apanage de la branche cadette de Robert d'Harcourt « dominus de Bellomesnillo » qui y établit sa résidence[3]. À la mort du dernier de sa lignée à la bataille d'Azincourt, ses biens échurent à sa cousine Marie de Tournebu[3]. Celle-ci se verra presque immédiatement confisqué des « manoir, chastel, mote, colombier et court » de Beaumesnil par le roi d'Angleterre qui les donnent à lord Willoughby[3]. La place sera rendu en 1441 au vu des « bombardes et canons qui étaient affûtés » devant ses murs, à Pierre de Brézé qui s'en servira de base pour des coups de main dans la région[4]. Jean de Tournebu recouvra alors le château, qu'il céda peu après au duc de Lorraine[4].

En 1604, Charles de Lorraine détachera le château du duché d'Elbeuf au profit de Félix Le Conte, marquis de Nonant, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, et son lieutenant au bailliage d'Alençon[4],[note 1]. Jacques Le Conte, après avoir donné une grande fête dans le vieux château, confie sa reconstruction au « maître masson » rouennais Jean Gaillard et à l'entrepreneur Martin La Flèche[5],[note 2]. Les marchés de pierres de taille, de maçonnerie et de charpente s'échelonnent entre 1631 et 1633[5].

C'est la marquise de Nonant, petite-fille du chancelier de Sillery, qui, après la mort de Jacques Le Conte, finira les travaux comme en témoigne son chiffre « MDC » répété plusieurs fois sur la façade[5].

Propriétaires successifs[modifier | modifier le code]

À ce jour, une quinzaine de familles propriétaires s’y sont succédé.

Meulan (jusqu’en 1171)[modifier | modifier le code]

Les premiers possesseurs connus du lieu sont de la lignée des comtes de Meulan, dont :

Harcourt (1171–1418)[modifier | modifier le code]

  • Robert (v. 1150–ap. 1212), baron d’Harcourt, reçoit le bien en dot par son mariage en 1171 avec sa cousine Jeanne de Meulan, fille du précédent.
  • Richard (1180–1239), seigneur de Beaumesnil, fils des précédents ; il épouse Jeanne Tesson, dame d’Avrilly ; il fait construire un château fort.
  • Robert (° v. 1220), seigneur de Beaumesnil, fils des précédents ; il épouse Jeanne de Saint-Célerin.
  • Robert ( 1313), seigneur de Beaumesnil, fils des précédents ; il épouse Jeanne de Villequier.
  • Robert († apr. 1346), seigneur de Beaumesnil, fils des précédents ; il épouse Jeanne de Prunelé.
  • Robert (v. 1330-1390), seigneur de Beaumesnil, fils des précédents ; il épouse Marguerite de Mauvoisin [6].
  • Robert ( 1396), seigneur de Beaumesnil, fils des précédents.
  • Marie, dame de Flers, sœur du précédent.

Paynel (1396–1418)[modifier | modifier le code]

  • Guillaume (° v. 1343), seigneur de Milly, épouse la précédente.
  • Marie (° v. 1360), dame de Flers, fille des précédents.

Intermède anglais (1418-1449)[modifier | modifier le code]

René de Lorraine.
Claude de Lorraine-Guise.
Nicolas Brûlart de Sillery.

Tournebu (1449-1463)[modifier | modifier le code]

  • Jean, fils de Guillaume de Tournebu et de Marie Paynel, dame de Flers (précédemment citée), qui avait elle-même hérité de Beaumesnil de sa mère Marie d’Harcourt, ramène cette terre dans le giron français ; il épouse Louise de Hangest.

Harcourt-Lorraine (1463–1604)[modifier | modifier le code]

Le Conte de Nonant (1604-1660)[modifier | modifier le code]

  • Félix ( 1622), baron de Nonant, achète Beaumesnil en 1604 à Charles d'Harcourt-Lorraine pour son fils Jacques.
  • Jacques ( 1641), marquis de Nonant, écuyer, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Louis XIII, fils du précédent, fait construire le nouveau château qui sera transmis exclusivement par héritage ou par mariage jusqu’en 1927 ; il épouse en 1623 Marie Dauvet Des Marets, petite fille de l’ambassadeur Nicolas Brûlart de Sillery ; chaque année, après avoir accompli son service, il revient passer trois mois sur ses terres.
  • Pomponne François (1644-1654), marquis de Nonant, fils des précédents.
  • Catherine ( 1693), sœur du précédent.

Bouton de Chamilly (1660–1722)[modifier | modifier le code]

  • Hérard (1630–1668), chevalier, comte de Chamilly et gouverneur de Dijon, reçoit Beaumesnil en dot en 1660 par son mariage avec Catherine.
  • François (1663–1722), comte de Chamilly, ambassadeur extraordinaire au Danemark, fils des précédents ; il épouse en 1690 Catherine Poncet de La Rivière.
  • Madeleine ou Magdeleine ( 1772), comtesse de Graville, fille des précédents.

Malet de Graville de Valsemé (1722–milieu du XVIIIe siècle)[modifier | modifier le code]

  • Louis Robert (° 1698), marquis de Valsemé, lieutenant général des armées, épouse Madeleine en 1730.

Martel (milieu du XVIIIe siècle–1760)[modifier | modifier le code]

  • Louise Suzanne Edmée Martel (1745-1779), duchesse de Béthune-Chârost, fille de Françoise Martel de Clères et de Charles Martel d'Esmalleville ( 1760[7]), comte de Fontaine Bolbec ; petite fille de Madeleine Jauche-Bouton de Chamilly et de son premier mari François Martel ( 1726), comte de Clères, maître de camp.

Béthune-Charost (1760–1802)[modifier | modifier le code]

  • Armand Joseph de Béthune (1738–1800), duc de Chârost et pair de France, descendant direct de Sully, épouse Louise Suzanne Edmée Martel en 1760 ; à la Révolution, le château est pillé, le duc est arrêté et, bien qu’il ait aboli les droits féodaux sur ses terres, son fils Armand (1771-1794) est guillotiné à 23 ans.
  • Maximilienne Augustine Henriette de Béthune (1772-1828), à la fois cousine et veuve d’Armand, hérite de la propriété.

Montmorency-Laval (1802–1851)[modifier | modifier le code]

  • Eugène-Alexandre (1773-1851), « marquis de Montmorency » puis 4e duc de Laval, épouse en 1802 Maximilienne (précitée) ; veuf, il se remarie avec Constance de Maistre ; ayant fait vœu d’édifier une chapelle si les Bourbon revenaient au pouvoir, ils tiennent parole à l’avènement de Louis XVIII et la chapelle est consacrée en 1820 ; le marquis meurt sans postérité.

de Maistre (1851–1927)[modifier | modifier le code]

  • Rodolphe de Maistre (1789–1866), frère de Constance, hérite du domaine ; il épouse Charlotte Espérance de Plan de Sieyes.
  • Charles (1832–1897), comte de Maistre, fils du précédent.
  • Rodolphe (1868–1934), comte de Maistre, fils du précédent.
Dimitri Pavlovitch Romanov.
  • Gonzague (1873–1936), frère du précédent ; ayant sauvé de la ruine le château que son frère lui avait cédé après la Première Guerre mondiale (il a recours aux services d'Henri Jacquelin), il le vend en 1927 à une société américaine.

Audrey Emery (1927-1937) - Romanov (1937–1939)[modifier | modifier le code]

  • Audrey Emery riche héritière d'origine américaine achète le château à Gonzague de Maistre en 1927 et à son divorce en 1937 le lègue à son époux grand-duc Dimitri Pavlovitch (1891–1942); Audrey Emery fera restaurer les pavillons.

Fürstenberg (1939 à nos jours)[modifier | modifier le code]

  • Jean Fürstenberg (1890-1982) et son épouse Eugénie achètent la propriété en 1939 ; ils créent un musée de la reliure.
  • Au décès de Jean, la fondation Fürstenberg Beaumesnil, reconnue d’utilité publique en 1966, s'efforce de maintenir en état l’ensemble du domaine et de ses collections.

Description[modifier | modifier le code]

Façade ouest.

De la forteresse élevée au XIIIe siècle, il ne subsiste, pour la mémoire, qu’une énorme motte circulaire couverte d’un labyrinthe végétal qui matérialise l’emplacement d’une ancienne tour talutée.

Rare exemple de château baroque d’époque Louis XIII (l’essentiel de la construction, dirigée par l’architecte Jean Gallard, se situe entre 1633 et 1640), la demeure actuelle, contemporaine de la fontaine Médicis et de l’hôtel de Sully, porte l’empreinte de la Renaissance finissante, mais on y trouve aussi la marque de courants nouveaux, venus d’Italie (style florentin) et de Hollande. Les matériaux utilisés sont la brique et la pierre. La brique, bon marché, était produite en grande quantité en Normandie mais, pour remédier aux éventuels défauts de fabrication, il était d’usage de renforcer les parties les plus fragiles avec de la pierre.

Côté ouest, l’entrée principale est précédée par un pont, une vaste cour formant terrasse et un escalier d'une vingtaine de marches aboutissant à mi-hauteur entre le sous-sol et le premier étage. Venant du parc, côté est, on franchit un autre pont qui débouche sur un double escalier donnant directement sur le premier étage.

L’ensemble comprend :

  • un avant-corps central surmonté d’un lanternon, symbole de puissance où deux feux signalaient toute la nuit aux alentours l’emplacement du château ;
  • un corps de logis rectangulaire comportant trois travées de part et d’autre de l’avant-corps, où se trouvaient les appartements des maîtres de maison et les pièces réservées aux invités de marque ;
  • deux pavillons latéraux, ajoutés au XVIIIe siècle, où on logeait les personnes de moindre importance ;
  • le tout coiffé d’une haute toiture en ardoise.

Le logis se compose de quatre niveaux : un sous-sol, deux étages et un étage de combles.

Sur les façades, construites par les Frères Martin et Toussaint La Flèche, c’est la ligne verticale, soulignée notamment par la hauteur des baies et des cheminées, qui domine. La décoration est assez chargée : chaque baie, chaque fenêtre, chaque lucarne est surmontée d’un fronton cintré ou triangulaire dont le centre est occupé par un mascaron inspiré des masques de la Commedia dell'arte. Le motif répétitif d’un « M » et d’un « D » entrelacés rappelle les initiales de la première propriétaire (Marie Dauvet des Marets). On note l’association de trois couleurs : le bleu de l’ardoise, symbole du ciel, le blanc de la pierre, couleur royale, et le rouge de la brique, couleur des empereurs romains.

Le grand escalier d’honneur est entièrement logé dans l’avant-corps. Au niveau inférieur du corps de logis, qui abrite des soubassements à la belle architecture voutée, se trouvent :

  • la salle à manger des communs ;
  • la cuisine, meublée et animée. Une cheminée monumentale, à l’intérieur de laquelle un tourne broche mécanique est installé; il permettait que les petits marmitons ne se brûle le visage à tourner la broche des heures durant. Un puits, un coussiège (sorte de banc en pierre construit dans le renfoncement des fenêtres) qui permettait de profiter de la lumière naturelle pour effectuer des travaux de couture ; la cuisine est directement reliée au premier étage par un escalier de service.

Au second niveau, on découvre successivement :

La bibliothèque.
Le Grand Salon.
  • la bibliothèque, où se trouve un tableau représente Marie de Médicis (le grand-père de l’épouse du premier propriétaire fut un de ses ministres) ; au-dessus de ce tableau, on lit la devise des Montmorency ; le carrelage rouge reprend différents emblèmes de cette famille (l’aigle, le lion, le trèfle à quatre feuilles au milieu d’une branche de laurier et la croix des Croisés) ;
  • le Grand Salon en partie Louis XV, avec, au centre, des sièges dits « courants » (qu’on déplaçait fréquemment), recouverts de tissus aux motifs de fables de La Fontaine et de personnages exotiques et, le long des murs, des sièges cannés dits « meublants » (qu’on ne déplaçait pas), dont on recouvrait l’assise d’une galette en hiver; un paravent à quatre pans protégeait des courants d’air la personne installée sur le lit de repos, meuble confortable souvent utilisé pour la conversation ; la cheminée est décorée d’une coquille Saint-Jacques au naturel ; des lambris, sculptés dans les parties supérieures, sont présents sur les quatre murs ; le tapis, qui recouvre une grande partie du parquet, était roulé et rangé quand la pièce n’était pas utilisée ; au-dessus de la cheminée, la glace est composée de cinq éléments car la technique française du début du XVIIe siècle ne permettait pas encore la fabrication d’une grande surface d'un seul tenant ; au plafond, la partie centrale, peinte en bleu, est encadrée par un bandeau d’ornement ;
  • une salle à manger avec une table dressée, dont le sol est carrelé, comme dans la bibliothèque, aux armes des Montmorency; des tapisseries ont été posées par la suite mais la règle voulait qu’il n’y ait pas de tissu accroché aux murs en raison du risque d’imprégnation des odeurs ; de même, la cheminée a été ajoutée au XIXe siècle ; avant, elle n’avait pas sa place dans ce type de pièce ;
  • les appartements de Madame, dont une chambre dans laquelle on reconnaît un portrait d’Henriette-Marie de France, reine d’Angleterre ; le secrétaire était équipé d’un dispositif ingénieux : l’ouverture du cylindre déclenchait le déplacement de la tablette et le retrait de celle-ci commandait la fermeture du cylindre ; le décor d’un dessus de porte est agrémenté de brins de muguet ;
  • un petit bureau.

Le niveau supérieur abrite:

  • le musée de la reliure; dans laquelle on conserve un extrait des minutes de l’interrogatoire de Ravaillac, exposé dans une vitrine ;
  • une galerie de cuisiniers célèbres auteur de livre de cuisines comme Antonin Carême ou Brillat Savarin ;
  • une exposition de tables d’égoïstes et des arts de la table au fil des siècles ;

Le dernier étage du château n'est pas ouvert à la visite.

La Quintinie.

Le domaine de 80 ha (il atteignait près de 3 000 ha au XVIIe siècle) comprend également :

  • à l’est, un parc traversé par une longue allée dans le prolongement du château, bordée symétriquement par des carrés de pelouse et, au-delà, par une zone boisée ; il fut à l’origine réalisé par Jean-Baptiste de La Quintinie ;
  • au nord, des jardins à la française dits « la demi-lune » et « les quatre saisons » ; ils sont parsemés de statues ;
  • une vaste pièce d’eau entourant complètement le château et la motte féodale qui s’y reflètent ; ces sortes de douves sans fonction défensive sont agrémentées de jets d’eau ;
  • à l’ouest, des communs et une ferme situés de part et d’autre de l’allée qui mène du portail à la cour d’honneur.
  • Un verger où se trouve une glacière, chaque domestique devant deux jours de corvée en hiver pour récupérer de la glace aux alentours; une buanderie; un lavoir.

Un château qui s'inspire fortement de Beaumesnil a été construit à Liré (Maine-et-Loire) : le château de la Turmelière, le troisième du site près des vestiges du château natal du poète Joachim du Bellay.

Protection[modifier | modifier le code]

Au titre des monuments historiques[8] :

  • le château, sauf parties classées est inscrit par arrêté du  ;
  • les façades et toitures ainsi que le grand escalier intérieur du château, la cour d'honneur, les douves, la grande perspective du parc et la terrasse lui faisant suite, la motte féodale sont classés par arrêté du  ;
  • le parc, les perspectives, l'avant-cour, la demi-lune, les basses-cours, les vergers et jardins clos avec leurs aménagements, les murs, les grilles et portails ; les façades et toitures des pavillons d'entrée et des communs sont inscrits par arrêté du .

Musée de la reliure[modifier | modifier le code]

Depuis 1979[9], le château abrite dans sa bibliothèque et sur l'un de ses étages un musée de la reliure. Environ 450 reliures anciennes y sont exposées, ainsi que des outils de relieur. La collection comporte de nombreuses reliures d'origine allemande, italienne et d'Europe centrale, ainsi que des reliures françaises « à l'éventail » et dorées aux petits fers (XVIIe siècle) et reliures aux armes du XVIIIe siècle[9].

Armoiries[modifier | modifier le code]

  • Harcourt de Beaumesnil : de gueules à deux fasces d'hermine
  • Paynel : d'or, à deux fasces d'azur, accompagnées de neuf merlettes de gueules, 4, 3, 2
  • Bouton de Chamilly : de gueules, à la fasce d'or
  • Malet de Graville : De gueules à trois fermeaux d’or posés 2 et 1
  • Maistre : d'azur, à trois soucis tigés et feuillés d'or

Quelques devises[modifier | modifier le code]

  • Harcourt : Le bon temps viendra
  • Bouton de Chamilly : Le souvenir tue Bouton
  • Malet de Graville : Ma force d'en haut
  • Béthune : Spes In Deo Non Vana (L'espoir en Dieu n'est pas vain)
  • Montmorency-Laval : Dieu aide au premier baron chrétien Aπλανωσ (Aplanos signifie « tout droit »)
  • Maistre : Fors l'honneur, nul souci

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Félix Le Conte de Nonant eut l'honneur d'accompagner la fille d'Henri IV, Henriette de France, en Angleterre lors de son mariage avec Charles Ier[4].
  2. Martin La Flèche travailla également à Wideville, près de Versailles[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
  2. Philippe Seydoux (photogr. Serge Chirol), La Normandie des châteaux et des manoirs, Strasbourg, Éditions du Chêne, coll. « Châteaux & Manoirs », , 232 p. (ISBN 978-2851087737), p. 204.
  3. a b et c Seydoux 1998, p. 40.
  4. a b c et d Seydoux 1998, p. 42.
  5. a b c et d Seydoux 1998, p. 44.
  6. Union avec famille d'Aché.
  7. François Alexandre Aubert de La Chesnay-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, t. 13, Paris, Schlesinger frères, 1863-1876, p. 307-308
  8. « Domaine de Beaumesnil (également sur commune de Gouttières) », notice no PA00099323, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. a et b « Escapade de Bibliophile : le musée de la reliure de Beaumesnil », sur Le Blog du Bibliophile, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Château de Beaumesnil. XVIIe siècle, dans Claude Sauvageot, Palais, châteaux, hôtels et maisons de France du XVe au XVIIIe siècle, A. Morel libraire éditeur, Paris, 1867, tome 4, p. 49-55 et planches
  • Jean Fürstenberg, Architecture et chronique du château de Beaumesnil, (La vie et l'art en Normandie, Nouvelles de l'Eure - Numéro hors série, 1970).
  • Virginie Michelland, Le château de Beaumesnil : Un rêve de pierre au cœur de la Normandie, broché, éditeur : Ysec Médias, 2013,  (ISBN 2919091271 et 978-2919091270).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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