Christophe Premat

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Christophe Premat
Illustration.
Fonctions
Député français

(2 ans, 10 mois et 17 jours)
Circonscription 3e des Français établis hors de France
Législature XIVe législature
Groupe politique SRC puis SER
Prédécesseur Axelle Lemaire
Successeur Axelle Lemaire
Biographie
Date de naissance (47 ans)
Lieu de naissance Annecy (Haute-Savoie)
Nationalité Française
Parti politique PS (jusqu'en 2018)
GRS (depuis 2018)
Enfants 3
Diplômé de ENS Saint-Cloud
Profession enseignant-chercheur
Résidence Södertälje et Londres

Christophe Premat, né le (47 ans) à Annecy en Haute-Savoie[1], est un homme politique et politologue français.

Membre du Parti socialiste, il a été du au 27 mars 2017 député de l'Assemblée nationale, de la 3e circonscription des Français établis hors de France. Il quitte le PS en 2018 pour la Gauche républicaine et socialiste.

Biographie[modifier | modifier le code]

Christophe Premat a notamment suivi des cours à l'université Washington de Saint-Louis dans le Missouri, où il fut lecteur de français en 1998-1999.

Il a été élève de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud de 1997 à 2003.

De 2006 à 2008, il était ATER à l'Institut d'études politiques de Bordeaux.

Attaché de coopération éducative et universitaire auprès de l'ambassade de France en Suède et directeur-adjoint de l'Institut français de Stockholm de 2008 à 2013, il est chercheur associé au Centre Émile-Durkheim (UMR CNRS 5116, Sciences Po Bordeaux), chargé de cours à l'université de Stockholm et professeur d´histoire à la Franska Skolan (École française) (en) de Stockholm[2].

Il collabore à divers périodiques, notamment la revue en ligne Sens Public, dont il est le correspondant pour les pays scandinaves[3].

La nomination de la députée Axelle Lemaire (dont il est le suppléant) au poste de secrétaire d'État chargée du numérique fait de lui de 2014 à 2017 le député de la troisième circonscription des Français établis hors de France (Europe du Nord).

Il quitte le Parti socialiste en et rejoint le parti Gauche républicaine et socialiste (alors nommé Alternative pour un programme républicain, écologiste et socialiste), créé par Marie-Noëlle Lienemann et Emmanuel Maurel[4].

Famille[modifier | modifier le code]

Christophe Premat est marié et père de trois jeunes enfants[1].

Distinctions honorifiques[modifier | modifier le code]

Activités politiques[modifier | modifier le code]

Lors du Congrès du Parti socialiste de Poitiers en juin 2015, il soutient la motion D, « La Fabrique », portée par Karine Berger. Il est entre autres animé par l'idée d'instituer une nouvelle forme de représentativité du monde du travail[6] capable d'édicter de nouvelles normes à l'instar de ce qui se passe dans les pays scandinaves.

Il entre dans la direction du mouvement « La Gauche forte », animé par Yann Galut et Alexis Bachelay[7].

À la suite des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, il co-signe dans le cadre de la loi de prolongation de l'état d'urgence un amendement présenté par la députée de Paris Sandrine Mazetier visant, contre l'avis du gouvernement, à rétablir la censure sur la presse, la radio, le cinéma et le théâtre[8]. Il revient dans une interview donnée au Petit Journal sur le débat lancé par cet amendement vis-à-vis des images des chaînes continues et de ce qui s'est passé le 8 janvier lors de l'assaut de l'Hyper-Casher à Paris[9]. Opposé à la déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux et à la constitutionnalisation de l'état d'urgence[10], il propose que la Cour pénale internationale puisse élargir ses compétences et être capable de juger les individus ayant participé à des actes de terrorisme[11].

Membre du conseil d'administration de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE)[12], il signe un rapport sur le contrat objectifs-moyens 2016-2018 de l'AEFE à l'Assemblée nationale en plaidant pour une stratégie différenciée en Europe et dans les pays francophones.

Opposé à la loi Travail, il cosigne avec 60 autres parlementaires le recours au Conseil Constitutionnel[13] pour invalider cette loi[14],[15]. Il est membre de Génération-S[16] et milite pour une union populaire de la gauche.

En octobre 2018, il quitte le PS et rejoint le parti APRÉS, créé par Marie-Noëlle Lienemann et Emmanuel Maurel[17].

Principales publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b www.christophepremat.com.
  2. www.franskaskolan.se.
  3. www.sens-public.org.
  4. Sylvia Zappi, « Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann lancent Après, avec 650 élus, cadres et militants socialistes », sur Le Monde, .
  5. www.durkheim.sciencespobordeaux.fr.
  6. Inovagora, « Education et insertion professionnelle : une perspective nordique - Notes - Publications - Fondation Jean-Jaurès », sur www.jean-jaures.org (consulté le )
  7. « Yann Galut tente de faire renaître la Gauche forte de ses cendres - 23/07/2015 », sur La Lettre A, (consulté le )
  8. « Assemblée nationale - Prorogation de l'état d'urgence (no 3225) - Amendement no 41 », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  9. Mathilde Lelièvre, « Christophe Premat – « Repenser le système économique et institutionnel dans lequel on vit » », sur www.lepetitjournal.com (consulté le )
  10. lefigaro.fr, « Duflot veut empêcher toute modification de la constitution sous l'état d'urgence », sur Le Figaro (consulté le )
  11. Assemblée Nationale, « Question n°92495 - Assemblée nationale », sur questions.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  12. Assemblée Nationale, « RAPPORT D’INFORMATION DÉPOSÉ en application de l’article 145 du Règlement PAR LA COMMISSION DES AFFAIRES CULTURELLES ET DE L’ÉDUCATION sur le projet de contrat d’objectifs et de moyens de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger »
  13. « Loi travail: la "gauche de la gauche" saisit le Conseil constitutionnel », sur LEFIGARO, (consulté le )
  14. « Décision n° 2016-736 DC du 4 août 2016 | Conseil constitutionnel », sur www.conseil-constitutionnel.fr (consulté le )
  15. Par Le 25 juillet 2016 à 18h47, « Loi travail : des députés de gauche saisissent aussi le Conseil constitutionnel », sur leparisien.fr, (consulté le )
  16. (en-GB) « Democracy, xenophobia, and the political establishment: Stockholm DSC event report - DSC Stockholm 1 », sur DiEM25, (consulté le )
  17. Sylvia Zappi, « Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann lancent Après, avec 650 élus, cadres et militants socialistes », lemonde.fr, 19 octobre 2018.
  18. Université de Rouen, 2006.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]