Christian Charrière-Bournazel
Président Conseil national des barreaux | |
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Thierry Wickers (d) | |
Bâtonnier Ordre des avocats de Paris | |
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Yves Repiquet (d) Jean Castelain (d) |
Naissance | |
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Nom de naissance |
Christian Marie Charles Charrière-Gaillard-Bournazel |
Nationalité | |
Activité | |
Père |
Guy Charrière (d) |
Mère |
Madeleine Charrière (d) |
Conjoint |
Geneviève Charrière-Bournazel (d) |
Enfant |
Thomas Charrière-Bournazel (d) |
Site web | |
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Distinctions |
Christian Charrière-Bournazel est un avocat français, né le à Limoges. Bâtonnier de l'ordre des avocats du barreau de Paris du au , il a été président du Conseil national des barreaux de 2012 à 2014.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un avocat qui a été bâtonnier du barreau de Limoges[réf. nécessaire], titulaire d'un diplôme d'études supérieures en droit de la propriété littéraire, artistique et industrielle[réf. nécessaire] ainsi que d'une maîtrise de lettres classiques obtenue à la Sorbonne[réf. nécessaire], il devient avocat au barreau de Paris en 1973[réf. nécessaire], et s'investit dans l'activité syndicale du barreau, en rejoignant l'Union des jeunes avocats de Paris, dont il est membre de la commission permanente, durant quatre ans.
Auparavant, il aurait effectué son service national au titre de la coopération à Oujda (Maroc)[réf. nécessaire].
Il rejoint, de 1973 à 1978, le cabinet de l'avocat et futur ministre Roland Dumas, et est élu premier secrétaire de la Conférence du stage en 1975[réf. nécessaire]. Il occupe diverses responsabilités au sein du barreau de Paris, jusqu'à son élection à la fonction de bâtonnier.
Il est aussi spécialiste du droit de la presse, il a été le défenseur de Bruno Gaccio en 2001 contre Jacques Blanc[1]. En 2008, il prend brièvement la défense de Jérôme Kerviel[2].
Le , il est nommé par Laurent Fabius membre du Conseil de la concurrence, au titre des personnalités qualifiées dans les secteurs de la production, de la distribution, de l'artisanat, des services ou des professions libérales[3]. Il occupe cette fonction jusqu'en 2008.
Le , il est élu président de l'instance représentative des avocats, le Conseil national des barreaux, par 77 voix sur 80 votants[réf. nécessaire].
Engagement associatif
[modifier | modifier le code]Observateur judiciaire pour la Fédération internationale des droits de l'homme depuis 1981[réf. nécessaire], Christian Charrière-Bournazel a également été président, de 2002 à 2008, de la fédération de Paris de la LICRA[réf. nécessaire], au comité directeur de laquelle il appartient depuis 1987 et dont il est un des avocats[réf. nécessaire]. Au sein du barreau, il est membre de l’Association des juristes berbères et de l’Association des juristes juifs[4].
Les affaires Barbie et Papon
[modifier | modifier le code]Aux côtés de plusieurs avocats au nombre desquels Roland Dumas, Serge Klarsfeld, Alain Jakubowicz ou Joë Nordmann, il participe, au nom de la LICRA au procès de Klaus Barbie pour Crimes contre l'humanité en 1987 devant la Cour d'assises du Rhône, à Lyon[réf. nécessaire].
Il retrouve ses confrères Alain Jakubowicz et Joë Nordmann, ainsi que Gérard Boulanger et d'autres pour le procès de Maurice Papon[5], en 1997, devant la Cour d'assises de la Gironde en 1997 à Bordeaux.
Autres engagements
[modifier | modifier le code]Le , il signe l'appel d'avocats se prononçant en faveur du vote pour Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle de 2017[6].
Candidat à l'Académie française
[modifier | modifier le code]En février 2025, il se porte candidat à l'Académie française au fauteuil de Jean-Denis Bredin[7], bien qu'il ait dépassé l'âge limite de 75 ans[8]. Le 13 mars 2025, l'Académie informe le public que l'élection, prévue le 27 mars, est reportée à une date ultérieure[9].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Christophe Perrin et Laurence Gaune ([entretiens par]), Christian Charrière-Bournazel (préf.), Parcours d'avocat(e)s, Paris, Le Cavalier bleu, coll. « Comment je suis devenu », 2011 (ISBN 978-2-84670-330-7)
- Christian Charrière-Bournazel, Jean-François Mondot (collab.), La rage sécuritaire : une dérive française, Paris, Stock, coll. « Parti pris », 2011 (ISBN 978-2-234-06493-5)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ « Il n'est pas injurieux de traiter Jacques Blanc de crétin », compte-rendu de l'audience opposant Bruno Gaccio à l'élu Jacques Blanc, paru dans Libération, 14 décembre 2001
- ↑ « L'avocat de Jérôme Kerviel dénonce une "politique du bouc émissaire" », paru dans Le Point du 28 janvier 2008
- ↑ Décret du 26 avril 2001 portant nomination au Conseil de la concurrence
- ↑ Site personnel en ligne.
- ↑ « Me Charrière-Bournazel : "Papon, un organisme vivace adaptable", paru dans L'Humanité du 14 mars 1998 »
- ↑ « L'appel des avocat à voter Emmanuel Macron contre le Front national », sur lemonde.fr, .
- ↑ https://www.academie-francaise.fr/actualites/candidatures-au-fauteuil-de-m-jean-denis-bredin-f3-0.
- ↑ Mohammed Aïssaoui, « L'Académie française rajeunit les immortels », Le Figaro, (consulté le ).
- ↑ https://www.academie-francaise.fr/actualites/report-de-la-date-delection-au-fauteuil-de-m-jean-denis-bredin-f3
Liens externes
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- Site officiel
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