Choye
Choye | |||||
![]() le château | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des monts de Gy | ||||
Maire Mandat |
Guillaume Bouttemy 2020-2026 |
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Code postal | 70700 | ||||
Code commune | 70152 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
467 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 32 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 23′ 31″ nord, 5° 45′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 197 m Max. 280 m |
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Superficie | 14,4 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Marnay | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Choye est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est baignée par la Colombine, affluent en rive gauche de la Morthe, qui naît à Charcenne. Sa source alimente en eau potable pour les communes de Choye, Velloreille-lès-Choye, Villefrancon, Velesmes-Échevanne, Saint-Loup-Nantouard, Sauvigney-lès-Gray et Saint-Broing[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le village possédait un château qui avait été acquis par Thierry Ier, archevêque de Besançon (874-895), en même temps que les habitations voisines. Il disparut au XVIIe siècle.
En 1043, l’empereur Henri III rendit à l’archevêque Hugues Ier les chateaux de Choye, Gray et Vesoul qu’avait usurpé le comte de Bourgogne. En 1090, Renaud II, comte de Bourgogne, céda aux chapitres Saint Étienne et Saint Jean de Besançon tout ce qui lui appartenait (in villa quae dicitur Chois). Choye était du domaine des comtes de Bourgogne et ils paraissaient lui avoir apporté un intérêt particulier. La terre échut en partage à la branche cadette et, en 1191, lorsque Étienne de Bourgogne eut le dessous dans la lutte qu’il avait entreprise contre Othon de Méranie, comte Palatin, celui-ci s’empara de Choye, Scey sur Saône et Ferrières ; il obligea Étienne à lui en reconnaître la propriété en 1193. À la mort d’Othon, Étienne récupéra Scey et Ferrières, mais Choye ne lui fut pas rendu. Suivant une chronique citée par Duchêne (Histoire de Vergy), Othon II rendit Choye en 1211 : “la ville de Choix qu’il devoit acquitter de Dame Marguerite d’Oysi, jadis comtesse Bourgogne, qui tenoit la ville de Douaire”. En 1213 Etienne renonça définitivement à Choye et la céda au comte Palatin (villam quae dicitur Chois et plegios suos quantum ad hoc quod ad Chois attinet). Il obtint en échange tout ce que le comte possédait à Montigny : in Monteigneium juxta Vesulium (Montigny-lès-Vesoul).
Au XIIIe siècle une famille porta le nom de Choye. En 1222, Richard devint homme lige d’Othon III de Bourgogne, duc de Méranie, comte de Bourgogne, sauf la fidélité à son frère Étienne de Choye ; il jura de la recevoir dans le château qu’il tenait de lui, lui et les siens, chaque fois qu’il voudrait : le lendemain Étienne de Choye fit la même déclaration d’allégeance. Humbert de Choye est cité par Goullut comme contemporain du Palatin Othon III, duc de Méranie, mort en 1248.
Choye eut beaucoup à souffrir de la guerre des barons comtois contre Eudes IV, duc de Bourgogne. Elle fut prise et incendiée par eux en 1336. “Or, ces seigneurs campèrent Choye et autant qu’elle peut être secourue, en quarante huit heures ils la forcèrent” (Goullut). En 1364, les Routiers ou les Anglais ravagèrent de nouveau Choye. “Et de faict, haians pour capitaine un Guichard Monnot et l’armée fort puissante, ils se présentèrent à Choye qu’ils gaignèrent”. (Goullut).
La baronnie de Choye comprenait : Choye, Bonboillon, Venère, Hugier, Chancevigney, Bay, Sornay, Montagney, Cult, Virey, Motey, la Tour de Motey, Chancey et la vigne de Magney. A la mort de Jean de Vienne, seigneur de Choye, elle fut morcelée entre ses héritiers et ayants droit (1451). Jean de Longwy, mari de Jeanne de Vienne, eut Choye et Bonboillon. “Elle a passé à la maison de Varambon, à celle de Vienne, de Precipiano, de Seroz Granvelle et de Saint Mauris Crilla, aux seigneurs de la Baulme et au Président d’Ollivet en faveur de qui elle fut confirmée dans le titre de baronnie au mois de juin 1767. Le baron de Choye n’avait guère dans ce village que la seigneurie directe qui comprenait les droits de justice, d’épaves, d’aides, de tailles et de suzeraineté sur les fiefs qui en dépendaient. Une maison dite de Choye ou de Roussel possédait en fief la tour de ce lieu avec des prés et des fonds dans ce territoire ; les actes publics donnaient à chacun des individus de cette maison le titre de miles et j’en trouve un grand nombre possesseur de ce fief depuis commencement du XIVe siècle jusqu’en 1501. Ce n’est que vers cette époque qu’eut lieu la réunion de leur fief à la baronnie.” (Almanach de 1785). La commanderie de Sales et les abbayes d’Acey et de Corneux y avaient d’importantes possessions.
1789 : bailliage et décanat de Gray 1790 : District de Gray, canton de Gy
Le 2 mars 1829, un terrible incendie détruisit 70 maisons.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Gy[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Marnay.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune est membre de la communauté de communes des monts de Gy, créée le .
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2018, la commune comptait 467 habitants[Note 1], en augmentation de 8,86 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,23 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château du XVIIIe siècle recensé dans la base Mérimée;
- Grand lavoir;
- Plan d'eau aménagé.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Marie-Antoinette Sarrazin (1914-2008) : professeur, artiste-peintre, écrivain. Elle a publié trois livres : Le Citron pressé, Sur l’impériale de l’omnibus, De la peinture avant toutes choses. Sociétaire du Salon des artistes français indépendants ; médaille d’or des Arts, Sciences et Lettres, commandeur de l’Ordre du Mérite et Dévouement français. Elle était, par ailleurs, titulaire de la Médaille de la famille française.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Aux petits soins pour la rivière », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône, (lire en ligne).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Choye », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 21 octobre 2016).
- « Démission de Rémy Charbonnet », Vie municipale, sur http://www.choye.fr, (consulté le 6 novembre 2020) « Rémy a été Maire de Choye entre 1983 et 1995 et Premier adjoint depuis mars 2008 ».
- Préfecture de la Haute-Saône, Liste des communes de la Haute-Saône, consultée le 18 juillet 2013
- François Ruffin, « Citoyens, pas consommateurs ! », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le 6 novembre 2020) « À 49 ans et six jours, Guy Chevanne est un passionné de la chose publique. Au point d’en faire son métier, celui d’un fonctionnaire territorial passé par les hôtels de ville de Chalon-sur-Saône, Montbéliard, Auxerre ou Saint-Dizier, le conseil régional d’Alsace ou la communauté urbaine de Strasbourg où il est désormais, depuis 2006, responsable des relations avec les communes membres (...) Fonctionnaire en semaine, maire et aussi président de la communauté de communes des Monts de Gy, comme son prédécesseur Jean-Luc Dumont, Guy Chevanne s’est fait à ce double rôle, ses concitoyens aussi ».
- « Décès de Jean Chevanne », Décès, sur http://www.choye.fr/, (consulté le 6 novembre 2020).
- Eléonore Tournier, « Fédérer » lors du prochain mandat : Le président Guy Chevanne ne se représente pas. Son mandat restera marqué par de jolis succès mais aussi de profondes crispations », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône, (lire en ligne).
- « Liste des maires de la Haute-Saône » [PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le 19 octobre 2016).
- « Deuxième mandat pour Guillaume Bouttemy », L'Est Républicain, (lire en ligne, consulté le 6 novembre 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.