Chiffres elzéviriens

Chiffres elzéviriens avec les polices d’écriture : Hoefler Text, Corbel et Monofur.
Les chiffres elzéviriens (du nom de la famille de libraires et imprimeurs hollandais Elzevier), chiffres minuscules, chiffres bas-de-casse, chiffres français[1], chiffres non alignés, ou chiffres suspendus sont, en typographie, des chiffres débordant de manière variable sur la hampe ou le jambage, en opposition aux chiffres classiques, dits chiffres Didot[2], alignés sur la ligne de base et de même hauteur que les majuscules.
Polices d'écriture avec chiffres elzéviriens[modifier | modifier le code]

Exemples avec les polices d'écriture Adobe Garamond, Adobe Caslon, Theano Didot (en) et Essonnes Text. Dans les deux dernières, les 3, 4 et 5 montent davantage.

Chiffres elzéviriens marquant une date (détail d'un penny américain).
Plus courants dans les polices d'écriture anciennes, ces chiffres sont rares dans les polices modernes.
Avec le langage LaTeX, il est possible d'utiliser ces chiffres avec la commande \oldstylenums{}
.
Famille des garaldes[modifier | modifier le code]
Parmi les garaldes :
Autres[modifier | modifier le code]
- Baskerville, Times Roman, Snell Roundhand Script
- Candara, Constantia et Corbel (2006, police Windows Vista)
- FF Scala (1990)
- Georgia (1993)
- Hoefler Text (1991)
- Junicode (2009 dernière version)
- Monofur (2000)
- Linux Libertine dans la version Graphite
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Entrée « Chiffres » de l’Orthotypographie, de Jean-Pierre Lacroux.
- « Police de caractères, fontes et autre terminologie de typo informatique », sur Typographie & Civilisation, 1999, 2006 (consulté le )
Annexes[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jérôme Peignot, Du chiffre, Jacques Damase, , 224 p.