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Cherré (Maine-et-Loire)

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Cherré
Cherré (Maine-et-Loire)
La mairie.
Blason de Cherré
Blason.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Segré
Commune Les Hauts-d'Anjou
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Christelle Buron
2020-2026
Code postal 49330
Code commune 49096
Démographie
Gentilé Cheréen
Population 544 hab. (2014)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 42′ 41″ nord, 0° 33′ 43″ ouest
Altitude 71 m
Min. 35 m
Max. 74 m
Superficie 13,91 km2
Élections
Départementales Tiercé
Historique
Fusion 15 décembre 2016
Intégrée à Les Hauts-d'Anjou
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Cherré
Géolocalisation sur la carte : France
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Cherré
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Cherré

Cherré est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Depuis le , la commune appartient à la commune nouvelle des Hauts-d'Anjou[1] et devient commune déléguée.

Géographie

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Commune angevine de la partie orientale du Segréen[2], Cherré se situe au sud-ouest de Contigné, sur la route D 859, Châteauneuf sur Sarthe[3].

En 2009 on trouve 211 logements sur la commune de Cherré, dont 89 % sont des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 76 % des ménages en sont propriétaires[4].

Toponymie et héraldique

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Praedium Caprariense au XIe siècle[5].

Héraldique

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Blason de Cherré

De gueules, à l'archer d'argent ; au chef d'or chargé de deux boucs affrontés de sable.

Pendant la Première Guerre mondiale, 16 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, quatre habitants sont tués[6].

Un rapprochement intervient en 2016. Le 15 décembre, les communes de Brissarthe, Champigné, Contigné, Cherré, Marigné, Querré et Sœurdres, s'associent pour former la commune nouvelle des Hauts d'Anjou. Cherré en devient une commune déléguée[1]. Un nouveau regroupement intervient en 2019 avec l'intégration de la commune de Châteauneuf-sur-Sarthe, qui devient alors le siège de la nouvelle commune[7].

Politique et administration

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Administration municipale

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Administration actuelle

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Depuis le , Cherré constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle des Hauts-d'Anjou et dispose d'un maire délégué.

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
décembre 2016 mai 2020 André Chesneau[8]   Agriculteur
mai 2020   Christelle Buron[9]    
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne

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Liste des maires successifs[10]
Période Identité Étiquette Qualité
1790   François Pineau   Curé
1792   Pierre Rouger    
1794   Huet   Agent municipal
an VII   Priet   Agent municipal
1800   Leclerc    
1813   Louis de la Forêt d'Armaillé    
1814   André Lemotheux    
1820   Pierre Guitter    
1830   Charles Guibourg-Panetier    
1842   Joseph Ferron    
1848   Augustin Lechat    
1871   Alfred Hébert    
1881   Ambroise Paré    
1884   René Huet    
1896   Pierre bachelot    
1900   Albert Prieur    
1919   Pierre Bachelot    
1929   Charles Prieur    
mai 1945   Édouard Nicolas    
octobre 1947   Jules Chesneau    
mai 1953   Jean-Baptiste Heulin    
  1983 Eugène Chesneau    
mars 1983 2001 Georges Planchenault   Retraité
mars 2001 décembre 2016 André Chesneau[8],[11]   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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La commune était membre de la communauté de communes du Haut-Anjou[12], elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen. Le , la commune nouvelle de Les Hauts-d'Anjou entraine sa substitution dans les établissements de coopération intercommunale[1].

Commune jumelée avec Blindhein (Allemagne).

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 544 habitants, en évolution de +3,62 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
836578798877818810774813831
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
838794790750723675650642645
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
631619595503495492462438435
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
449452407393378397454539544
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (10,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (53,5 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 53,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 27,6 %, 15 à 29 ans = 18,5 %, 30 à 44 ans = 28,4 %, 45 à 59 ans = 16,5 %, plus de 60 ans = 9,1 %) ;
  • 46,5 % de femmes (0 à 14 ans = 27,5 %, 15 à 29 ans = 20,9 %, 30 à 44 ans = 27 %, 45 à 59 ans = 12,3 %, plus de 60 ans = 12,4 %).
Pyramide des âges à Cherré en 2008 en pourcentage[17]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90  ans ou +
0,5 
2,9 
75 à 89 ans
3,8 
6,2 
60 à 74 ans
8,1 
16,5 
45 à 59 ans
12,3 
28,4 
30 à 44 ans
27,0 
18,5 
15 à 29 ans
20,9 
27,6 
0 à 14 ans
27,5 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[18].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Revenus de la population et fiscalité

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Le revenu fiscal médian par ménage est en 2010 de 15 995 , pour une moyenne sur le département de 17 632 [4].

En 2009, 48 % des foyers fiscaux sont imposables, pour 51 % sur le département[4].

Tissu économique

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Sur 32 établissements présents sur la commune à fin 2010, 56 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), aucun du secteur de l'industrie, aucun du secteur de la construction, 34 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[4].

Agriculture

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La variété de la poire Duchesse d'Angoulême est découverte au XIXe siècle sur la commune. Un poirier avait poussé naturellement à la ferme des Éparonnais, appartenant alors au comte d'Armaillé.

Jules de Liron d'Airoles, pomologue nantais, relate que l'arbre désespérément stérile, âgé alors d'une vingtaine d'années, a failli disparaître mais que celui qui est chargé de l'abattre s'est ravisé. La hache l'a déjà entamé mais cette opération a poussé l'arbre à produire. On estime qu'il serait bien de soumettre ses fruits à une personne apte à les juger et à commercialiser l'arbre le cas échéant. De fait, Anne-Pierre Audusson, un des pépiniéristes-artisans du comice horticole de Maine-et-Loire (de son jardin sera issue plus tard la poire Doyenné du Comice) juge ce poirier vraiment digne d'intérêt et se charge de le promouvoir et de le diffuser[19].

Culture locale et Patrimoine

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Le clocher de l'église Saint-Pierre.

Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Pierre dont l'origine remonte entre 1070 et 1100[20]. Elle est augmentée d'un transept en 1734 et incendiée en 1794. Elle sera restaurée au XIXe siècle[21]. Plusieurs de ses objets sont classés aux Monuments historiques comme le tableau de la Visitation[22].
  • Le château de Marthou[20].

Personnalités liées à la commune

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  • Jacques Belot, lieutenant-colonel d’infanterie, né en 1669 à Cherré, décédé en 1753.
  • Louis d’Houlières, seigneur de Marthou, officier royal du régiment d’infanterie, né en 1750, décédé en 1802.
  • Charles Prieur, maire de la commune de 1929 à 1938, qui créa le service d'eau en 1929 à Cherré, né en 1876 et décédé en 1938.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105, lire en ligne), p. 733-735.
  • Cherré Histoire d'un village du Haut-Anjou, Christian Leridon, édition La Simarre 2012 (ISBN 978 2 36536 007 4).
  • La Fessardière : Étude d'une seigneurie du Haut-Anjou, Christian Leridon, éditions La Simarre 2018 (ISBN 978-2-36536-095-1).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. a b et c Arrêté préfectoral no  DRCL-BSFL-2016-134, « Recueil des actes administratifs de Maine-et-Loire, p. 9-11 », sur Préfecture de Maine-et-Loire, .
  2. « Segréen », sur WikiAnjou (consulté le ).
  3. IGN et BRGM, Géoportail Cherré (49), consulté le 2 septembre 2012.
  4. a b c et d Insee, Statistiques locales du territoire de Cherré (49), consultées le 31 décembre 2012.
  5. Célestin Port 1965, p. 733
  6. Memorialgenweb.org - Cherré : monument aux morts, consulté le 21 décembre 2013.
  7. Préfecture de Maine-et-Loire, « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Les Hauts-d'Anjou », Recueil des actes administratifs spécial no 84 du 26 novembre 2018,‎ , p. 15-17 (lire en ligne [PDF]).
  8. a et b « Cherré. Le maire ne se représentera pas », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
  9. « Châteauneuf-sur-Sarthe. Marilyne Lézé a été réélue maire », sur Ouest-France, (consulté le ), « pour Cherré, Christelle Buron ».
  10. Célestin Port 1965, p. 735, liste des maires jusqu'en 1965.
  11. Réélection 2014 : « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (version du sur Internet Archive), consulté le 19 avril 2014.
  12. Insee, Composition de l'EPCI du Haut Anjou (244900841), consulté le 30 novembre 2013
  13. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  17. « Évolution et structure de la population à Cherré en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. André Leroy, Dictionnaire de pomologie, t. 2 Poires (D-Z), Paris, éd. Les principales librairies agricoles et horticoles, , 776 p. (BNF 30798936, lire en ligne), p. 98-102.
  20. a et b « Patrimoines et sites remarquables », sur Mairie des Hauts-d'Anjou, (consulté le ).
  21. Célestin Port 1965, p. 733.
  22. « Tableau la Visitation (peinture) », notice no PM49000585, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.