Cherbourg (cheval)

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Cherbourg
Informations
Espèce
Couleur
Sexe
Date de naissance
Lieu de naissance
Taille
1,68 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Peschiera (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Iambe (d)
Juvigny (d)
Nabucho (d)
Narcisse (d)
Nubienne (d)
Reine-Marguerite (d)
Silhouette (d)
Laura (d)
Mira (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Cherbourg (né en 1880) est un cheval de course né dans le Calvados, un Anglo-normand de type carrossier. C'est l'un des étalons à l'origine du Trotteur français. Son père est le chef de race Normand.

Histoire[modifier | modifier le code]

Il naît en 1880 chez l'éleveur Constant Hervieu, à Petiville, dans le Calvados[1],[2]. Présenté en course à 3 et 4 ans, il remporte la plupart des épreuves auxquelles il participe[1]. Il atteint une réduction kilométrique de 1'42'' au Pin en 1883, puis de 1'41'' à Caen l'année suivante[2]. Il cumule la somme de 56 441 francs de gain en 1883, permettant à lui seul de classer son propriétaire largement en tête des gains annuels[3]. Il est acheté après sa saison 1884 par les Haras nationaux, qui le paient 14 000 francs à M. Hervieu, et arrive au Haras national du Pin en 1885[2].

Description[modifier | modifier le code]

Cherbourg au modèle. Ph. studio Delton.

Au contraire d'autres étalons trotteur de l'époque, Cherbourg est unanimement admiré pour son apparence, typique d'un cheval carrossier[1]. C'est un cheval imposant, haut de 1,68 m, à la robe bai-brun[2].

Origines[modifier | modifier le code]

Descendance[modifier | modifier le code]

Cherbourg est réputé pour donner des poulains de très beau modèle, mais peu adaptés à l'hippodrome et à l'entraînement, car trop lourds pour la vitesse requise[1]. Seul son fils Nabucho, ancêtre de Télémaque V, permet à la lignée de Normand de perdurer[1]. Les filles de l'étalon Niger ont donné de bons chevaux par croisement avec Cherbourg, dont Juvigny et Jolibois[4].

Visualiser la lignée de Cherbourg sous forme de graphe

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Reynaldo 2015, p. 91.
  2. a b c et d Guillerot 1896, p. 29.
  3. La France chevaline sur Gallica, 29 décembre 1883, « Statistiques des courses au trot en 1883 »
  4. Guillerot 1896, p. VI.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Baume 1913] Louis Baume, Influence des courses au trot sur la production chevaline en France, Paris, , 90 p. (lire en ligne)
  • [Cauchois 1908] Louis Cauchois, Les familles de trotteurs : classification des trotteurs français en familles maternelles numéretées, tables généalogiques et historique des principales familles, Aux bureau de La France chevaline, (lire en ligne)
  • [Gallier 1908] Alfred Gallier, Le cheval de demi-sang, races françaises, Laveur, coll. « L'Agriculture au XXe siècle », , 332 p.
  • [Gast 1889] Edmond Gast (préf. Charles du Haÿs), Le cheval normand et ses origines : situation hippique de la France, étalons nationaux ; Orne, Calvados, Manche, différents élevages, généalogies, portraits ; courses au trot ; remontes militaires ; percherons..., Paris, , 131 p. (lire en ligne)
  • [Guillerot 1896] Paul Guillerot, L'élevage du trotteur en France : pedigrees, performances, records, productions des étalons appartenant à l'État et aux particuliers, Paris, Chamuel, (lire en ligne)
  • [Reynaldo 2015] Jean-Pierre Reynaldo, Le trotteur français : Histoire des courses au trot en France des origines à nos jours, Éditions Lavauzelle, , 428 p. (ISBN 2-7025-1638-6)Voir et modifier les données sur Wikidata