Chepniers

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Chepniers
Chepniers
L'église Saint-Étienne, ancienne commanderie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Thierry Clemenceau
2020-2026
Code postal 17210
Code commune 17099
Démographie
Gentilé Chepniacais
Population
municipale
674 hab. (2021 en augmentation de 1,81 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 15′ 29″ nord, 0° 18′ 32″ ouest
Altitude Min. 71 m
Max. 124 m
Superficie 28,21 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Trois Monts
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Chepniers
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Chepniers
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Chepniers
Liens
Site web www.chepniers.fr

Chepniers est une commune de Saintonge en France (Sud-Ouest) située dans le département de la Charente-Maritime en Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Chepniacais[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Livenne traversant le bourg.

La Livenne, affluent de la Gironde, traverse la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chepniers est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,1 %), terres arables (19,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones urbanisées (2,5 %), prairies (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Chepniers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Ruisseau de la Saye, la Seugne et la Livenne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[10],[8].

Chepniers est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de la Double saintongeaise, un massif classé à risque dans le plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI), élaboré pour la période 2017-2026 et qui fait suite à un plan 2007-2016[11]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrêté du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[12]. Un autre arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[11],[13],[14].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chepniers.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[15].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 387 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 377 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme Chepniers est issu du gaulois cassanos, signifiant chêne[19]. Chepniers s'est paraît-il appelé Chaunier au XVe siècle, Chempniers au XVIIIe siècle, sur les actes notariés on trouve aussi Chenier.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Saint-Étienne date des XIIe et XIIIe siècles. C'était une ancienne commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[20]. L'arrière du bâtiment en est caractéristique. Elle est inscrite monument historique depuis 1935[21].

Administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1800 Pierre de Flambard    
1800 1807 M. Gombaud    
1807 1814 M. Morineau    
1814 1822 Pierre Chauve    
1822 1831 Jacques Riquet    
1832 1848 Jean-Sylvain de Flambard    
1848 1849 Jean Chauve    
1849 1852 Jean Boutry    
1853 1855 Louis-Pierre Perrier    
1855 1874 Firmin Coustolle    
1875 1912 Marcel Elie    
1912 1925 Pierre Démontis    
1925 1928 Henri Richard    
1928 1929 Alphonse Chauve    
1929 1935 Saint-Jean Cellier    
1935 1945 Médéric Clémenceau    
1945 1946 André Juillon    
1946 1947 Marcel Latouche    
1947 1961 Gaston Heulet    
1961 1977 Olivier Gaignerot    
1977 1991 Philippe Jullien    
1991 2001 Yvon Lhermite    
2001 2014 René Ménard    
2014 2020 Michel Louassier   Retraité Fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1685. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

En 2021, la commune comptait 674 habitants[Note 3], en augmentation de 1,81 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1685 1709 1713 1720 1738 1763 1768 1774 1776
485456421417460619440479532
1789 1793 1795 1799 1806 1815 1820 1831 1836
287774808825875843846992993
1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881
1 018996955950896821912887936
1886 1891 1896 1901 1906 1911 2006 2011 2016
882838860869857804641664653
2021 - - - - - - - -
674--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,9 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 304 hommes pour 336 femmes, soit un taux de 52,5 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,15 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
0,9 
9,4 
75-89 ans
13,3 
27,2 
60-74 ans
25,6 
20,7 
45-59 ans
21,4 
14,7 
30-44 ans
13,2 
10,9 
15-29 ans
13,0 
15,8 
0-14 ans
12,6 
Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2020 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,7 
75-89 ans
12,4 
21,9 
60-74 ans
23,1 
20,2 
45-59 ans
19,8 
16,2 
30-44 ans
15,7 
15,2 
15-29 ans
12,8 
15,6 
0-14 ans
13,7 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Vie associative[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Le foyer, près de l'église.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Une croix monumentale datant de 1682 se trouve dans le cimetière derrière l'église Saint-Étienne.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pierre Augustin Riquet, homme politique né le à Chepniers (Charente-Maritime) et décédé le à Orignolles (Charente-Maritime).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  8. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Chepniers », sur Géorisques (consulté le ).
  9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  11. a et b « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Réglementation des feux en extérieur. », sur charente-maritime.gouv.fr, (consulté le ).
  13. « Les Obligations Légales de Débroussaillement (OLD). », sur charente-maritime.gouv.fr, (consulté le ).
  14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Chepniers », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  19. Henriette Walter, L'aventure des mots français venus d'ailleurs, Robert Laffont, p. 44.
  20. « Église Saint-Étienne (notice) », notice no IA00042859, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  21. « Église Saint-Étienne », notice no PA00104648, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chepniers (17099) », (consulté le ).
  27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Charente-Maritime (17) », (consulté le ).