Chemiré-le-Gaudin
Chemiré-le-Gaudin | |||||
![]() La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | La Flèche | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Sarthe | ||||
Maire Mandat |
Michel Pavard 2020-2026 |
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Code postal | 72210 | ||||
Code commune | 72075 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chemiréen | ||||
Population municipale |
990 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 43 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 55′ 45″ nord, 0° 00′ 50″ ouest | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 108 m |
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Superficie | 22,79 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Le Mans (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Suze-sur-Sarthe | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Chemiré-le-Gaudin est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 990 habitants[1] (les Chemiréens).
La commune fait partie de la province historique du Maine[2], et se situe dans la Champagne mancelle.
Géographie[modifier | modifier le code]
Les hameaux de Saint-Benoît-sur-Sarthe et de Athenay (anciennement Athené) sont en fait des anciennes communes rattachées à Chemiré-le-Gaudin en 1809.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Chemiré-le-Gaudin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le , deux nouvelles cloches fondues de la veille pour l'église de Chemiré-le-Gaudin sont baptisées et bénites. La Grosse est nommée Renée Françoise (parrain : René Louis d'Aux, chevalier, marquis d'Aux ; marraine : Françoise Magdelaine Le Bon). La Petite est nommée Perrine Catherine (parrain : Pierre Louis d'Aux, chevalier ; marraine : dame Catherine Nepveu de Rouillon). [8]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2018, la commune comptait 990 habitants[Note 3], en augmentation de 3,34 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,54 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Comme pour d’autres communes de la Sarthe, le sous-sol de Chemiré-le-Gaudin contiendrait des sources exploitables d’eaux de salinité conforme aux critères des stations thermales. Elles n’ont toutefois pas été exploitées. La presse écrite régionale, notamment l’ancien quotidien La Sarthe, cite la Fontaine du Pré-de-Salines au hameau d’Athenay et la Fontaine de Larcher sur celui de Saint-Benoît[15].
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château de la Sauvagère, dont le portail est inscrit au titre des Monuments historiques[16] depuis 1928.
- Château de Bellefille, des XVIe et XVIIIe siècles, inscrit au titre des monuments historiques[17] depuis 1973.
- Manoir de Préau.
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Martin de Chemiré-le-Gaudin, du XIe siècle, refermant 6 œuvres classées monuments historiques au titre d'objets[18]. La rénovation de l'église, et de la place principale du village, a été un temps fort pour la commune durant l'hiver 2007.
- Église Notre-Dame des XIIe, XVe et XVIIIe siècles, dans le hameau d'Athenay, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1988[19], renfermant 5 œuvres classées monuments historiques au titre d'objets[18].
- Croix monumentale du XVIe siècle, à proximité de l'église Notre-Dame d'Athenay, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1928[20].
- Église Saint-Benoît du XIe siècle : le clocher de l'église a été détruit par la foudre dans les années 1980 et n'a pas été restauré. À défaut de restauration, l'intérieur bénéficie d'un entretien efficace et consciencieux. L'autel et le chemin de croix sont en très bon état.
- L'église Saint-Benoît
En 1924. L'autel. Le chemin de croix.
L'église Saint-Benoît comporte également un Dit des trois morts et des trois vifs, représentation murale montrant trois jeunes gentilshommes interpellés dans un cimetière par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme. Cette fresque n'a pas encore été restaurée.
- Dit des trois morts et des trois vifs
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
- Chemiré-le-Gaudin est jumelé depuis 2007 avec la ville de Pengakro en Côte d'Ivoire.
Personnalités[modifier | modifier le code]
- André René Le Paige (v. 1699-1781), historien, fut curé de Chemiré-le-Gaudin de 1730 à 1755.
- Jean Lefeuvre (1922-2010), prêtre jésuite et missionnaire en Chine, est né à Chemiré-le-Gaudin.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, superficie : répertoire géographique des communes[21].
- Population municipale 2018.
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 814
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 3 avril 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 3 avril 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 3 avril 2021).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Mans », sur insee.fr (consulté le 3 avril 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 3 avril 2021).
- Articles "Baptesme de la cloche de Chemiré" et "Baptesme de la grosse cloche d'Athenay" in Journal d'un chanoine du Mans, Nepveu de La Manouillère (1759-1807), 772 pages (dont 32 en couleurs) avec 52 illustrations et un glossaire de 22 pages, texte intégral établi et annoté par Sylvie Granger, Benoît Hubert et Martine Taroni, préface de Philippe Loupès, Presses universitaires de Rennes, 2013 (ISBN 978-2-7535-2774-4), pages 316 et 317.
- « Les nouveaux maires et adjoints élus ce week-end », Le Maine libre, (consulté le 31 mars 2014).
- Réélection 2020 : « Municipales à Chemiré-le-Gaudin. Michel Pavard débute son deuxième mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 11 février 2021).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- La Sarthe, 9 janvier 1927.
- « Château de la Sauvagère », notice no PA00109713, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de Bellefille », notice no PA00109712, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Liste des objets classés de l'église Saint-Martin », sur le site de la base Palissy (consulté le 8 octobre 2014).
- « L'église Notre-Dame d'Athenay », notice no PA00109715, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « La croix monumentale d'Athenay », notice no PA00109714, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site de l'IGN.