Charles de Lorraine (1561-1587)

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Charles II de Lorraine-Vaudémont
Image illustrative de l’article Charles de Lorraine (1561-1587)
Statue de son tombeau, en l'église des Cordeliers de Nancy.
Biographie
Naissance
à Nomeny
Ordination sacerdotale
Décès (à 26 ans)
à Paris
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal

Par le pape Grégoire XIII
Titre cardinalice Cardinal-diacre de la « S. Maria in Domnica »

Cardinal-prêtre de la « SS. Trinità al Monte Pincio »

Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale Jamais consacré
Administrateur apostolique de Verdun
Administrateur apostolique de Castres
évêque de Toul

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Charles de Lorraine, dit le cardinal de Vaudémont, né à Nomeny le , mort à Paris le , fut évêque de Toul et évêque de Verdun.

Biographie[modifier | modifier le code]

Charles de Lorraine était le fils cadet de Nicolas de Lorraine, comte de Vaudémont, duc de Mercœur, et de Jeanne de Savoie-Nemours.

En 1575, sa sœur aînée, Louise épouse le roi de France Henri III[1].

Le prince fit ses études à l'Université de Pont-à-Mousson, et le pape Grégoire XIII le fit cardinal dès le consistoire du .Le prince était alors âgé de 16 ans, ce qui était habituel pour un membre d'une Maison souveraine. Il fut également pourvu de l'abbaye de Moyenmoutier. Il fut évêque de Toul à l'âge de 19 ans en 1580 et jusque 1587.

Après la mort de Claude d'Oraison, évêque de Castres, Charles de Lorraine, beau-frère du roi, fait des démarches pour obtenir le diocèse de Castres et y parvient sans peine, mais, six mois après, il le cède à Jean VI de Fossé, moyennant une pension de 6 000 livres.

Il fut également administrateur apostolique de Verdun de 1585 à 1587

Son orant et son enfeu.

Il meurt à Paris à l'âge de 26 ans en 1587 et fut inhumé dans l'église des Cordeliers de Nancy, au côté des autres membres défunts de la Maison de Lorraine.

Armoiries[modifier | modifier le code]

De Lorraine-Mercœur[2]
Coupé et parti en 3, au premier fascé de gueules et d'argent (qui est de Hongrie), au second d'azur semé de lys d'or et au lambel de gueules (qui est d'Anjou ancien ou de Naples), au troisième d'argent à la croix potencée d'or, cantonnée de quatre croisettes du même (qui est de Jérusalem), au quatrième d'or aux quatre pals de gueules (qui est d'Aragon), au cinquième parti d'azur semé de lys d'or et à la bourdure de gueules (qui est d'Anjou moderne), au sixième d'azur au lion contourné d'or, armé, lampassé et couronné de gueules (qui est de Gueldre), au septième d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules (qui est de Gueldre), au huitième d'azur semé de croisettes d'or et aux deux bar d'or (qui est de Bar). Sur le tout d'or à la bande de gueules chargé de trois alérions d'argent (qui est de Lorraine). Le tout brisé d'un lambel d'azur.[3]

Devise[modifier | modifier le code]

"Merito Defendo Tuentem"[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Matthew A. Vester, Jacques de Savoie-Nemours : l'apanage du Genevois au cœur de la puissance dynastique savoyarde au XVIe siècle, Droz, (ISBN 978-2-600-01211-9 et 2-600-01211-7, OCLC 233268266, lire en ligne), p. 337
  2. Popoff 1996, p. 10.
  3. Bunel 1997, p. Branches cadettes.
  4. Henri Tausin, Dictionnaire des devises ecclésiastiques, Emile Lechevalier, (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]