Charles de Choiseul-Praslin (1563-1626)

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Charles de Choiseul
Image illustrative de l’article Charles de Choiseul-Praslin (1563-1626)

Titre Marquis de Praslin
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Grade militaire Maréchal de France
Commandement Capitaine des Gardes du corps du Roi
Distinctions Chevalier du Saint-Esprit
Autres fonctions Lieutenant général au gouvernement de Champagne
Bailli et gouverneur de Troyes[1]
Biographie
Dynastie Famille de Choiseul
Naissance
Décès (à 63 ans)
Père Ferry Ier de Choiseul († 1569), seigneur de Praslin
Mère Anne de Béthune, dame d'Ostel

Charles de Choiseul, marquis de Praslin, né en 1563, mort en 1626 (ou le [réf. nécessaire]), est un militaire français.


Biographie[modifier | modifier le code]

Fils aîné de Ferry Ier de Choiseul, seigneur de Praslin († 1569), mort à Jarnac en combattant les huguenots, et d'Anne de Béthune (vers 1543 - après 1607), dame d'Ostel, Charles de Choiseul, marquis de Praslin, fut l'un des hommes les plus remarquables de la fin du XVIe siècle.

Il fit ses premières armes contre les religionnaires, sous les ordres du maréchal de Matignon, et se trouva avec Henri III au siège de Paris, en 1589. Après la mort de ce prince, il fut l'un des premiers à reconnaître Henri IV, qui le nomma gouverneur de Troyes et lieutenant général en Champagne. Charles de Choiseul fut fait capitaine de la 1re compagnie des gardes du corps du roi, conseiller du roi, capitaine de 50 hommes d'armes de ses ordonnances. Ce fut lui qui, après l'assassinat du roi, donna sa parole à Sully, retiré à la Bastille, qu'il pouvait venir au Louvre sans danger.

Il avait été reçut chevalier des ordres du Roi en 1595.

Il fut, pendant la régence, l'un des conseillers de Marie de Médicis. Il chassa, en 1611, les jésuites de la ville de Troyes, et déconcerta dans la suite, par d'habiles manœuvres, les projets des princes révoltés, qui furent ainsi forces à signer la paix de Sainte-Menehould.

Nommé, en 1619, maréchal de France, il joua, en cette qualité, un rôle important dans les guerres de religion ou on le trouve au Siège de Saint-Jean-d'Angély en 1621. Il était gouverneur de « Xaintonge » et puis d'Aunis, en 1622

Il mourut en 1626, âgé de soixante-trois ans, après quarante-cinq ans de service, pendant lesquels il avait commandé neuf armées, assiégé et pris cinquante-trois villes, assisté à quarante-sept batailles, et reçu vingt-deux blessures.

Sa fille ainée, Catherine-Blanche épousera le maréchal d'Estampes, marquis de la Ferté-Imbault.

Charles de Choiseul, fit rebâtir le château d'Ostel. Sous la première pierre des fondations, qui fut posée le , on plaça une ardoise sur laquelle était gravée une longue inscription en vers latins, se terminant ainsi :

« Nec vis, nec tecula...
Stet domus hœc dnnec formica marmor
Ebibat, et lolum testudo perambulet orbem.
 »

Ces vœux n'ont point été exaucés, et le château fut démoli en 1810.

Titres[modifier | modifier le code]

Ascendance & postérité[modifier | modifier le code]

Armes[modifier | modifier le code]

Écartelé, au I et IV d'azur à la croix d'or, cantonnée de dix-huit billettes du même, cinq dans chaque canton du chef, ordonnées 2, 1 et 2, et quatre dans chaque canton de la pointe, ordonnées 2 et 2 (de Choiseul) ; au II et III, de gueules au lion d'or (Aigremont), sur le tout parti d'argent à la fasce de gueules (de Béthune) et d'argent au lion de sable[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. S’étant battu en duel en 1626 contre le marquis de Vardes, Roger de Choiseul fut privé des charges de lieutenant général en Champagne et de bailli de Troyes. Ayant obtenu son pardon de Louis XIII, il acheta la charge du marquis de Sourdis et devint maitre de camp de la cavalerie légère. En , il est au siège de Thionville, où il est fait prisonnier et mis à la Bastille (« responsable de la lâcheté de ses troupes » selon Bussy-Rabutin). Il obtint sa liberté le . Il mourut au service du roi à la bataille de la Marfée près de Sedan, sans avoir été marié.
  1. a et b Roglo 2012.
  2. Popoff 1996, p. 20.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]