Charles Philibert de Lasteyrie
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Académie royale des sciences de Suède Société phrénologique de Paris (d) |
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Last.-Dus. |
Charles Philibert de Lasteyrie du Saillant, né le à Brive (Corrèze) et mort le , est un agronome, philanthrope français. Il est l'un des premiers lithographes français.
Biographie[modifier | modifier le code]

Charles Philibert de Lasteyrie appartient à une ancienne famille remontant au XIIIe siècle, dont le berceau est Allassac[1].
Proche de Mirabeau (un de ses frères ayant épousé une sœur de celui-ci) et de La Fayette, il soutient la Révolution française. En 1793-1794, il reste dans son domaine de Guermantes à Lagny-sur-Marne, où il mène des travaux agronomiques.
En 1815, il crée à Paris le premier établissement de lithographie en France, ramenant de ses voyages cette invention de l'Allemand Aloys Senefelder[2].
Peu après l'avènement de la monarchie de Juillet, il fait partie du « Comité central franco-polonais, formé à Paris le », comité institué peu après que la diète polonaise ait déchu le tsar Nicolas Ier de son titre de roi de Pologne ; le président du comité est le général La Fayette et Charles de Lasteyrie est un des vice-présidents[3].
Marié avec sa cousine Marie Geneviève Jeanne (1770-?), il est le père de Ferdinand Charles Léon de Lasteyrie du Saillant et l'oncle de Jules de Lasteyrie, tous deux écrivains et hommes politiques d'orientation orléaniste.
Œuvre[modifier | modifier le code]
Charles Philibert de Lasteyrie a traduit les Sentences, un recueil de maximes d'inspiration pythagoricienne attribuées à Sextus le Pythagoricien[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Lasteyrie (de) », dans D. de Maillol, Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française, t. 2, Paris, (lire en ligne), p. 295.
- (en) Landscape with Steeple (lithographie de Jean Victor Louis Faure), coll. « Art Institute of Chicago », (lire en ligne).
- Joseph Straszewicz, Les Polonais qui ont fait la révolution de 1830, Paris, Pinard, (lire en ligne), page 7 de la conclusion
- Sextus le Pythagoricien (trad. Charles Philibert de Lasteyrie), Sentences [« Γνῶμαι »], Paris, Pagnerre, (lire en ligne).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Charles Defodon, « Lasteyrie », dans Ferdinand Buisson (dir.), Nouveau dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire, (lire en ligne)
Article reproduit sur le site de l'Institut français de l'éducation- « LASTEYRIE Charles, Philibert de », dans Corinne Bouquin et Élisabeth Parinet, Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du XIXe siècle, (lire en ligne)
- Charles-Philibert de Lasteyrie, Collection de machines, d'instrumens, ustensiles, constructions, appareils, etc. employés dans l'économie rurale, domestique et industrielle. D'après les dessins faits dans diverses parties de l'Europe, 1820-1821 (lire en ligne)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Royal Academy of Arts
- (en) Art Institute of Chicago
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (da + en) Kunstindeks Danmark
- (en) National Portrait Gallery
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names