Charles Philibert de Lasteyrie

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Charles Philibert de Lasteyrie
Charles de Lasteyrie portrait.jpg
C.P.de Lasteyrie à 67 ans, estampe de Nicolas Henri Jacob.
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Enfant
Autres informations
Membre de
Académie royale des sciences de Suède
Société phrénologique de Paris (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Abréviation en botanique
Last.-Dus.Voir et modifier les données sur Wikidata

Charles Philibert de Lasteyrie du Saillant, né le à Brive (Corrèze) et mort le , est un agronome, philanthrope français. Il est l'un des premiers lithographes français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le Naufrage de La Méduse, 1818, lithographie de Lasteyrie d'après une composition d'Hippolyte Lecomte.

Charles Philibert de Lasteyrie appartient à une ancienne famille remontant au XIIIe siècle, dont le berceau est Allassac[1].

Proche de Mirabeau (un de ses frères ayant épousé une sœur de celui-ci) et de La Fayette, il soutient la Révolution française. En 1793-1794, il reste dans son domaine de Guermantes à Lagny-sur-Marne, où il mène des travaux agronomiques.

En 1815, il crée à Paris le premier établissement de lithographie en France, ramenant de ses voyages cette invention de l'Allemand Aloys Senefelder[2].

Peu après l'avènement de la monarchie de Juillet, il fait partie du « Comité central franco-polonais, formé à Paris le  », comité institué peu après que la diète polonaise ait déchu le tsar Nicolas Ier de son titre de roi de Pologne ; le président du comité est le général La Fayette et Charles de Lasteyrie est un des vice-présidents[3].

Marié avec sa cousine Marie Geneviève Jeanne (1770-?), il est le père de Ferdinand Charles Léon de Lasteyrie du Saillant et l'oncle de Jules de Lasteyrie, tous deux écrivains et hommes politiques d'orientation orléaniste.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Charles Philibert de Lasteyrie a traduit les Sentences, un recueil de maximes d'inspiration pythagoricienne attribuées à Sextus le Pythagoricien[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Lasteyrie (de) », dans D. de Maillol, Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française, t. 2, Paris, (lire en ligne), p. 295.
  2. (en) Landscape with Steeple (lithographie de Jean Victor Louis Faure), coll. « Art Institute of Chicago », (lire en ligne).
  3. Joseph Straszewicz, Les Polonais qui ont fait la révolution de 1830, Paris, Pinard, (lire en ligne), page 7 de la conclusion
  4. Sextus le Pythagoricien (trad. Charles Philibert de Lasteyrie), Sentences [« Γνῶμαι »], Paris, Pagnerre,‎ (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Charles Defodon, « Lasteyrie », dans Ferdinand Buisson (dir.), Nouveau dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire, (lire en ligne)
    Article reproduit sur le site de l'Institut français de l'éducation
  • « LASTEYRIE Charles, Philibert de », dans Corinne Bouquin et Élisabeth Parinet, Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du XIXe siècle, (lire en ligne)
  • Charles-Philibert de Lasteyrie, Collection de machines, d'instrumens, ustensiles, constructions, appareils, etc. employés dans l'économie rurale, domestique et industrielle. D'après les dessins faits dans diverses parties de l'Europe, 1820-1821 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]