Charles Noyes Forbes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Charles Noyes Forbes

Naissance
Boylston (Massachusetts) (États-Unis)
Décès (à 36 ans)
Honolulu (États-Unis)
Actif vers 1907-1920
Nationalité Drapeau des États-Unis Américain
Résidence Honolulu
Domaines Botanique
Institutions Université de Californie

Charles Noyes Forbes (né le à Boylston (Massachusetts), mort le à Honolulu) est un botaniste américain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Charles Noyes Forbes va à la Ray School à Southborough (Massachusetts), de 1895 à 1897, puis à l'école secondaire de National City (Californie). En 1904, il s'inscrit à l'université de Californie où il obtient le baccalauréat universitaire en sciences. Pendant ses études de premier cycle, il est cadet au service d'urgence pendant le séisme de 1906 à San Francisco. Au cours de sa dernière année, le 30 décembre 1907, à Cedar Cañon, dans le comté de San Diego, en Californie, Forbes a découvert une nouvelle espèce de cyprès. En 1922, Willis Linn Jepson, professeur titulaire à l'université et président de la Société botanique de Californie, nomme la nouvelle espèce Cupressus forbesii, en mémoire de son ancien élève, Forbes.

De 1908 à 1920, il est conservateur de botanique au Muséum Bishop à Honolulu. Pendant cette période, il fait plusieurs expéditions dans les marais, les falaises, les chaînes de montagnes et les vallées dans les îles hawaïennes et recueille de nombreux taxons végétaux qui sont nouveaux pour la science. En 1919, il est le premier botaniste qui explore la flore de la tourbière du Haleakalā à l'est de Maui. Parmi les plantes qui ont été scientifiquement décrites par Forbes, plusieurs sont très rares ou même éteintes : Portulaca molokiniensis, Cyanea parvifolia, Hibiscadelphus bombycinus, Clermontia tuberculata... L'International Plant Names Index recense 52 espèces décrites par Forbes. Des espèces comme Pipturus forbesii et Cheirodendron forbesii sont nommées en son honneur.

En 1913, Forbes épouse Helen Jean (« Nell ») Stokes, qu'il rencontre l'année précédente lors d'une visite prolongée en Australie pour voir son frère, John F. G. Stokes, conservateur du Musée d'ethnologie polynésienne.

Source de la traduction[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]