Charles Jeannel

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Louis Charles Jeannel, né le à Paris et mort le à Montpellier, est un philosophe, professeur d'université et écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Charles Jeannel est le fils aîné de Charles François Jean Jeannel et de Marie Anne Vasseur. Son frère cadet, Julien-François Jeannel, sera un brillant pharmacien, médecin et hygiéniste.

En 1836, Charles Jeannel est chargé de cours de philosophie au collège de Pontivy. L'année suivante, il enseigne au collège royal de Poitiers, puis, après avoir été reçu second à l'agrégation en 1838, il est nommé professeur de philosophie au lycée de la même ville (1839). La même année, le , il épouse Joséphine Abribat, fils du docteur Jean Marie Abribat de Poitiers, dont il aura un fils, Charles Julien Jeannel (1840-1876), professeur de littérature étrangère, notamment à la faculté des lettres de Montpellier[1],[2].

En 1846, Charles Jeannel soutient un doctorat en philosophie à l'université de Poitiers, avec une thèse française intitulée «Des doctrines qui tendent au panthéisme» et une thèse latine intitulée «De facultatum ad rationem pertinentium partitione tentamentum». Il s'établit alors à Rennes, enseigne une année au lycée de la ville, puis obtient un poste de chargé de cours à la faculté des lettres de l'université de Rennes. À partir de 1848, il y est professeur attitré en remplacement de François Riaux, démissionnaire[3],[1].

En 1856, il passe à l'université de Montpellier, d'abord en remplacement de l'abbé Jean-Baptiste Flottes, puis de plein droit. Membre de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier (1863-1877), il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1866[1].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Charles Jeannel est l'auteur de :

  • Petit-Jean. - Paris : Ch. Delagrave, librairie-éditeur, 1846. Rééd. 1874, 1879.
  • Des Doctrines qui tendent au panthéisme. - Paris : impr. de Firmin-Didot frères, 1846, 116 p.
  • Les Aboyeuses de Josselin, Excursion en Bretagne au mois de . - Rennes : impr. Ch. Catel et cie, 1855. Rééd. Stéphane Batigne Éditeur 2019
  • La Loi, premières leçons du cours de philosophie morale, professé à la Faculté des lettres de Montpellier. - Montpellier : impr. de J. Martel aîné, 1858, 115 p.
  • Gassendi spiritualiste. - Montpellier : F. Seguin, 1859, VI-46 p.
  • Le Progrès est-il illimité ?, discours prononcé à la séance solennelle de rentrée des facultés, le . - Montpellier : impr. de J. Martel aîné, 1860, 34 p.
  • Existe-t-il un principe de la vie distinct de l’'âme ? - Montpellier : impr. de Boehm et fils, 1862, 96 p.

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]