Charles Jacob
Pour les articles homonymes, voir Jacob (homonymie).
Président Académie des sciences | |
---|---|
- | |
Président Institut de France | |
Directeur général du Centre national de la recherche scientifique | |
- | |
Jean Mercier (en) | |
Président de la Société géologique de France | |
Antonin Lanquine (d) |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour |
Faculté des sciences de Paris (depuis ), Faculté des sciences de Toulouse (- |
---|---|
Membre de | |
Dir. de thèse | |
Distinction |
Charles François Étienne Jacob est un géologue français, né le à Annemasse (Haute-Savoie) et mort le à Paris.
Biographie[modifier | modifier le code]
Ancien élève de l'École normale supérieure, il fait son service militaire (1898-1899) puis passe l'agrégation de sciences naturelles en 1902[1]. Préparateur de Wilfrid Kilian à Grenoble, il soutient en 1907 une thèse sur la paléontologie et la stratigraphie du crétacé des Alpes. En 1909 il devient maître de conférences à l'université de Bordeaux, puis succède à Victor Paquier (mort en 1911) comme professeur titulaire de la chaire de géologie à la faculté des sciences de Toulouse (1912-1928), mais au cours d'une brève période ( - ) il est nommé chef du service géologique d'Indochine en remplacement de Jacques Deprat.
En 1928, il est nommé professeur à la Faculté des sciences de Paris.
Il est élu à l'Académie des sciences (section de minéralogie) en . Opposé à la politique de la recherche promue par Jean Perrin et le Front populaire, il est nommé en par le gouvernement de Vichy, à l'âge de soixante-deux ans, en tant qu'administrateur du CNRS, à titre provisoire. Il est nommé effectivement directeur du CNRS en , et sera démis de ses fonctions à la Libération en .
Il sera président de l'Académie des sciences et de l'Institut de France pendant l'année 1949.
Bernard Gèze écrit à son sujet :
« Le pire des pignoufs, le dictateur féroce, le maître incomparable, suivant les opinions de ses détracteurs ou de ses thuriféraires (les « Jacobites »), Jacob n'a laissé aucun géologue indifférent devant lui pendant les années de son règne en Sorbonne. Pour ma part, si je n'ai guère eu à l'apprécier favorablement, je lui ai cependant toujours reconnu de très grandes qualités professorales. »
Références[modifier | modifier le code]
- Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960, sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Bernard Geze, « Présidents à gratter », Travaux du COFRHIGEO, 1991
- Nicolas Chevassus-au-Louis, Savants sous l'Occupation. : enquête sur la vie scientifique française entre 1940 et 1944, Seuil, 2004 [présentation en ligne]
- Denis Guthleben, « La nomination de Charles Jacob à la tête du CNRS de Vichy », La Revue pour l'histoire du CNRS, no 12, (lire en ligne)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la recherche :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Géologue français
- Régime de Vichy
- Élève de l'École normale supérieure
- Docteur ès sciences de la Faculté des sciences de Paris
- Agrégé de sciences naturelles
- Enseignant à l'université de Bordeaux
- Enseignant à l'université de Toulouse
- Professeur à la faculté des sciences de Paris
- Membre de l'Académie des sciences (France)
- Membre de l'Académie royale des sciences exactes, physiques et naturelles (Espagne)
- Naissance en février 1878
- Naissance à Annemasse
- Décès en août 1962
- Décès à Paris
- Décès à 84 ans