Charles François Sury

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Charles François Sury
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
MonsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Charles François Sury, est un architecte belge et professeur d'architecture à l'Académie de Mons en Hainaut de 1850 à 1854, œuvrant sous le règne de Léopold Ier.

Éléments biographiques[modifier | modifier le code]

Charles François Sury naquit à Mons le , fils de Louis Sury, charpentier, demeurant rue d'Havré, et de son épouse Amélie Godin[1], et mourut dans sa ville natale le . Il appartenait à une famille de charpentiers établis depuis plusieurs générations à Mons[2].

Son œuvre[modifier | modifier le code]

Sa production, néo-classique ou historiciste, a principalement marqué le paysage urbain de la ville de Mons, dont il était l'architecte communal.

Dans cette ville, Il est l'auteur :

  • du Manège de cavalerie (1853), où il fut un des premiers à avoir tiré parti du fer,
  • du Théâtre royal (1841-1843), où l'on sent une influence de Poelaert,
  • de l'Abattoir communal (1850-1854),
  • de l'ancien Tir communal,
  • du boulevard construit sur les anciennes fortifications détruites entre 1861-1865.

On ne sait encore que peu de choses de son œuvre, de sa vie, de ses origines et de sa formation.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Biographie nationale de Belgique, tome 24, 1926-1929, p. 278
  • Christiane Piérard, L'introduction des matériaux industriels et un exemple d'Art nouveau à Mons (Hainaut) (1814-1914) dans Annales du 44e congrès de Huy, 1976
  • Christiane Piérard, L'Académie royale des Beaux-Arts de Mons 1780-1980, Mons, 1983
  • Véronique Pittie-Colignon, Sury, Charles François dans Dictionnaire de l'architecture en Belgique de 1830 à nos jours, Anvers, Fonds Mercator, 2003, p. 525

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Mons, état-civil, acte de naissance n° 228 du 23 avril 1814 de Charles François Sury, né le 22 avril 1814, fils de Louis Sury, 34 ans, charpentier, rue d'Havré, et d'Amélie Godin.
  2. Son père Louis Sury (1779-1855), épousa à Mons le 12 septembre 1810, Amélie Godin, était charpentier, tout comme son grand-père Jacques Joseph Sury (1741-1825), et son arrière-grand-père Jacques Joseph Sury (1706-1785)