Charles Duret de Chevry

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Charles Duret de Chevry
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Elisabeth Dolu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Distinctions

Charles Duret, seigneur de Chevry, est un financier français, président de la Chambre des comptes puis intendant des finances, né en 1564[réf. à confirmer][1] et mort le à la suite d’une opération de la pierre.

Carrière[modifier | modifier le code]

Le il devient trésorier de France à Caen par provision (il est reçu à la chambre des comptes de Rouen le . Il est nommé conseiller d'État puis, le 12 septembre 1609 président de la Chambre des Comptes à Paris par provision (il est reçu le 8 janvier 1610). En 1610, il devient colonel de la milice bourgeoise de Paris (quartier Saint-Antoine)[2]. Le il est nommé intendant des finances[3]. Le il est pourvu de la charge de greffier des ordres du roi[4]. Du au il occupe les fonctions de contrôleur général des finances.

Famille[modifier | modifier le code]

Charles Duret est le fils de Louis Duret (né en 1527, mort à Paris en 1586), médecin ordinaire du roi, docteur régent en la faculté de médecine de Paris et de Jeanne Richer. Il est le frère de Jean Duret (1563-1629), premier médecin des rois Charles IX et Henri III.

Le 23 novembre 1609[réf. souhaitée], Charles Duret épouse par contrat Élisabeth Dolu[5] ou Dolet[6], veuve de Jean de Vienne, contrôleur général des finances et président aux Comptes, morte le 4 août 1610. En 1613, il se remarie avec Françoise Rémy d’où naissent trois fils dont l’aîné est Charles II Duret de Chevry (1614-1700) qui lui succède à la chambre des comptes[7].

Propriétés[modifier | modifier le code]

Le il acquiert le domaine de Chevry[8]. Le 5 janvier 1609 il achète à Jean du Maitz l’hôtel de Marle pour 18 000 livres[9]. Le le cardinal de Richelieu lui donne un terrain dans la grand rue de la ville de Richelieu où sera bâti un hôtel construit par l’entrepreneur Jean Barbet[10]. Le il achète à Le Barbier et Desportes un terrain de 1025 toises faisant face sur la rue Neuve des Petits-Champs. En avril 1635, il achète une parcelle du fief de la Grange-Batelière et passe un marché pour la construction en deux ans d’un hôtel[11], l'actuel hôtel Tubeuf[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k83364d.r=%22Pierre+Duret+%22+.f433.langFR.hl
  2. Bernard Barbiche, Ségolène de Dainville-Barbiche, Sully, Fayard, 1997, p. 606-607
  3. Michel Antoine, Le Cœur de l'État, Fayard, 2003, p. 169
  4. P. Louis Lainé, Dictionnaire veridique des origines des maisons nobles ou anobles du Royaume de France, , 490 p. (lire en ligne), p. 343.
  5. Anselme de Sainte-Marie et Ange de Sainte-Rosalie, Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne, , 860 p. (lire en ligne), p. 332.
  6. a et b Louis Monmerqué et Paulin Paris, Les Historiettes de Tallemant des Réaux, 3e édition entièrement revue, t. 1, (lire en ligne), chap. XLIII et XLIV (« Le président de Chevry et son frère, le médecin Duret »), p. 421-429 (voir p. 429).
  7. Robert Challes, Mémoires, , 764 p. (ISBN 978-2-600-00130-4, lire en ligne), p. 377.
  8. (en) « Loisirsengatinais.com », sur loisirsengatinais.com (consulté le ).
  9. Gazette des beaux-arts, , 670 p. (lire en ligne).
  10. http://www.geneanautes.typepad.fr/richelieu.pdf
  11. Simone Balayé, La Bibliothèque nationale, des origines à 1800, , 546 p. (ISBN 978-2-600-03643-6, lire en ligne), p. 176.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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