Charles Clavel

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Charles Clavel
Description de cette image, également commentée ci-après
Charles Clavel dans un salon de l'assemblée nationale
Naissance
Malzéville
Décès (à 90 ans)
Varangéville
Pays de résidence Drapeau de la France France
Activité principale
Résistant GL42 puis Maire de Varangéville
Autres activités

Président de syndicat intercommunal scolaire Administrateur CAF

Conseiller d'administration CES, CEG, CET.
Distinctions

Croix de guerre 1935-1945 avec étoile de bronze

Rosette de la Légion d'honneur

Charles Clavel, né le 19 mars 1902 à Malzéville et décédé le 6 novembre 1992 à Varangéville, est un résistant avec le grade de lieutenant des FFI de Lorraine. Il a été maire de Varangéville et a occupé plusieurs fonctions d'administrateur dans le social et le politique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation ouvrière[modifier | modifier le code]

Charles Clavel commence dans le monde ouvrier à l'âge de 18 ans aux Soudières réunies de la Madeleine et est un actif syndicaliste. Il prend sa retraite des Soudières en 1967.

Armée[modifier | modifier le code]

Il effectue son service militaire en 1922 et 1923.

Rappelé en 1939, il se porte volontaire dans une unité combattante le 276e RTA dont il est libéré le 22 décembre 1940.

Il deviendra le parrain de la 9 e division de l'infanterie coloniale[1].

Mémorial des résistants

Résistance[modifier | modifier le code]

Dès sa libération, il entre dans la Résistance, réseau Libération Nord, et est arrêté un an plus tard par les Allemands qui l'emprisonnent à Écrouves. Il y reste jusqu'au 31 janvier 1943, libéré grâce à une action inopinée de la Résistance.

Le premier avril 1943, il rejoint de nouveau la Résistance, Groupe Lorraine 42, et est promu lieutenant, responsable du secteur Saint-Nicolas-de-Port et Varangéville[2].

Il obtient plusieurs citations militaires pour les seize actes de sabotage sur des voies de communication.

Il assure les liaisons avec les unités américaines et participe, avec l'armée américaine, à la libération de Saint-Nicolas-de-Port et de Varangéville[3].

Plus tard, il honorera ses camarades tombés au combat en se faisant le promoteur du mémorial des résistants[réf. souhaitée].

Monde social et politique[modifier | modifier le code]

Il entre à la SFIO en 1928. Régulièrement élu comme conseiller municipal puis adjoint au maire de Varangéville depuis 1936, il occupe le poste de maire de 1948 à 1977.

Parallèlement à ses fonctions de maire, il est trésorier de l'association des maires de canton et vice-président du district.

Il siège au conseil d'administration des assurances sociales, des Caisses d'allocations familiales de Meurthe-et-Moselle et des collèges.

En 1962, il occupe la présidence du syndicat intercommunal scolaire de Saint-Nicolas-de-Port pendant 14 ans[4],[5].

Alors maire de Varangéville, il est l'initiateur, en 1964, d'un des premiers jumelages d'une ville lorraine avec une ville allemande, Bruchköbel[6].

Il se présente sans succès aux élections législatives de 1962 avec Désiré Masson[7], en 1967 avec André Plumet sous l'étiquette Fédération de la Gauche Démocrate et Socialiste[8] et en 1973 avec Gérard Cureau sous l'étiquette socialiste d'union de la gauche[9].

Honneurs[modifier | modifier le code]

  • Croix de guerre 1935-1945 avec étoile de bronze
  • Chevalier de la Légion d'honneur
  • Officier des Palmes académiques

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « M. Clavel reçoit la rosette de la Légion d'honneur », L'est Républicain,‎  :

    « ...le colonel Gérard Cournault, une nombreuse délégation de la 9e division d'infanterie coloniale dont M. Clavel est le parrain. »

  2. Louis Botella et ,Étienne Kagan, « CLAVEL Charles - Maitron », sur maitron.fr, (consulté le ) : « Il entra dans la Résistance au sein du réseau "Libération Nord" dès le 11 janvier 1941. Arrêté par les Allemands le 27 octobre 1942, il fut interné à la prison d’Ecrouves. Un coup de main de la Résistance le libéra le 31 janvier 1943. Charles Clavel reprit immédiatement ses activités dans la clandestinité et s’engagea dans lesFFI (Forces françaises de l’intérieur (42e groupe Lorraine). Il fut promu lieutenant responsable du groupe de SaintNicolasdePort/Varangéville. Son engagement au sein des FFI lui valut une citation. »
  3. « M. Clavel entouré de M. Lombart et de M. Durupt », L'Est Républicain,‎  :

    « Lieutenant, responsable de la Résistance du secteur de Saint-Nicolas-de-Port, il réalise seize actes de sabotage sur les voies de communications et effectue de nombreuses liaisons dangereuses au profit des unités américaines. Ces actes de sabotage lui valent plusieurs citations militaires. Il participe avec les alliés à la libération de Saint-Nicolas-de-Port et de Varangéville. »

  4. « M.Charles Clavel reçoit la rosette de la Légion d'honneur », Est Républicain,‎
  5. Louis Botella et Étienne Kagan, « CLAVEL Charles - Maitron », sur maitron.fr (consulté le )
  6. « Historische Fotos aus den 60er-Jahren », sur www.bruchkoebel.de (consulté le ) : « ... Historische Fotos aus den 60er-Jahren Historische Fotos aus den 60er Jahren Bruchköbel beim Fussball in Varangéville Bürgermeister Horst und Clavel mit Ehefrauen Einweihung Rathaus Einweihung Schule in Bruchköbel Einweihung Schwimmbad Empfang in Varangéville Erster Empfang in Bruchköbel ... »
  7. « Full text of "Législatives 1962 (Meurthe-et-Moselle, 2e circonscription) : professions de foi du 1er tour" », sur archive.org (consulté le )
  8. « Full text of "Législatives 1967 (Meurthe-et-Moselle, 2e circonscription) : professions de foi du 1er tour" », sur archive.org (consulté le )
  9. « Full text of "Législatives 1973 (Meurthe-et-Moselle, 2e circonscription) : professions de foi du 2nd tour" », sur archive.org (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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articles connexes[modifier | modifier le code]