Charles Chéneveau

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Charles Chéneveau
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Charles Chéneveau, né le à Paris où il est mort le , est un physicien français. Docteur ès sciences, ingénieur diplômé de l'École municipale de physique et de chimie industrielles (aujourd'hui ESPCI Paris) en 1892 (8e promotion)[1], professeur à l’École d’électricité industrielle de Paris[2] et à l’ESPCI de 1927 à 1934, il est principalement connu pour ses travaux en optique, électricité, magnétisme et radioactivité, notamment pour la balance magnétique qu’il mit au point en collaboration avec Pierre Curie. Cette balance magnétique, très utile dans les recherches sur le magnétisme de différents produits ou minéraux, est exposée au musée Curie.

Enfance et famille[modifier | modifier le code]

Charles Chéneveau fait ses études secondaires au collège Chaptal qui, créé par Prosper Goubaux[3], est réputé pour son éducation laïque et ses principes moraux.

Veuf d’Alice Esbelin (1875 - Paris, 1929), fille d’un officier de santé, Charles Chéneveau épousa en secondes noces Thérèse Tschopp (Corcieux, 1885 - Paris, 1971), fille d’un notaire alsacien qui « choisit la France » à la suite de l’annexion de l’Alsace-Lorraine par l’Empire allemand en 1871.

Études et carrière académique[modifier | modifier le code]

Selon Soraya Boudia, ancienne directrice du musée Curie (1999-2003) à Paris[4], Charles Chéneveau s’est trouvé, très jeune, « au cœur d’un réseau de compétences exceptionnelles ». Il prépare son baccalauréat en sciences à l’école Jean-Baptiste-Say dans le 16e arrondissement de Paris, où Jules Frécaut[5], son professeur de chimie, lui donne le goût des mathématiques. Âgé de 26 ans, il est professeur bénévole à l’Association philotechnique de Paris[6]. Bachelier, il est admis en 1889 à l’École municipale de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (future ESPCI)[7] où il est diplômé ingénieur physicien en 1892. Licencié ès sciences physiques en 1893, il soutient sa thèse de doctorat ès sciences physiques[8], Recherches sur les propriétés optiques des solutions et des corps dissous[9], dédiée à Pierre Curie, à la faculté des sciences de Paris (alors à la Sorbonne) en 1902, la même année que son ami Paul Langevin.

Bilingue anglais-français, il est collaborateur-traducteur du Board of Trade à Londres en 1910 et 1911, ainsi que de la maison Adam Hilger & Co[10], réputée pour sa fabrication de spectrographes à quartz, également à Londres en 1911, années au cours desquelles il collabore aux Tables annuelles internationales de constantes physiques, chimiques et technologiques (absorption, réfraction et dispersion).

Attaché au Conservatoire national des arts et métiers en 1893, puis dès 1895 au cours de physique du PCN (certificat préparatoire aux études de médecine) de la faculté des sciences de Paris où il fait toute sa carrière, Charles Chéneveau y occupe successivement les postes de préparateur du cours dans le laboratoire de Lucien Poincaré en 1896, dans ceux de Pierre Curie en 1900 et de Georges Sagnac en 1904, puis le poste de chef de travaux pratiques de physique générale de 1907 à 1913, et de chargé du cours de 1918 à 1922. Il est nommé en 1923 Maître de Conférences-Adjoint à la Faculté des Sciences de Paris. Professeur à l’École d’électricité industrielle de Paris (créée en 1901[11], aujourd'hui ESIGELEC) de 1901 à 1927, année où il devient membre de son conseil d’administration, puis de 1927 à 1934, professeur d’optique et d’acoustique à l’École de physique et de chimie de Paris (l’ESPCI), il y succède à son vieil ami Charles Féry[12].

Ses travaux sont exposés lors de l’exposition des travaux des anciens élèves de l’ESPCI qui est y organisée du au [13].

Paul Bunet[14] écrit dans sa nécrologie : « En 1927, Chéneveau remplaça son vieil ami [Féry], professeur du cours d’Optique et d’Acoustique à l’École de Physique et de Chimie (la future ESPCI). Il occupa ces deux postes importants, donnant des enseignements appréciés jusqu’en 1934. Son état de santé ne lui permettait plus de continuer, et cette année marqua le moment de la retraite officielle. Sa santé s’améliora ensuite, et ses amis pensaient le voir encore longtemps parmi eux ; il assista au dîner de la huitième promotion de l’ESPCI en février 1936 où sa gaîté fut remarquée avec plaisir. Il fut subitement emporté quelques semaines après. L’œuvre de Chéneveau ne consista pas seulement dans ses conférences et cours où tant d’élèves recueillirent des enseignements précis et clairs. Son travail expérimental fut très important et porte la marque de ces mêmes qualités ; il comprend des sujets s’étendant dans de nombreuses directions. Il collaborait volontiers avec des collègues ou des praticiens ayant besoin de l’aide de ses grandes connaissances théoriques alliées à son habileté d’expérimentateur »[15]. La retraite n’atténua pas son goût des recherches scientifiques et il continuait des travaux importants, notamment avec son élève et ami le géologue et préhistorien Georges Courty[16].

Examinateur d’admission à l’École supérieure d’électricité, maître de conférences à la faculté des sciences de Paris, dès 1927 professeur à l’ESPCI et administrateur de l’École d’électricité industrielle, Charles Chéneveau fit partie pendant plusieurs années du comité de l’Association des anciens élèves de l’ESPCI[17],[13] dont il devint président en 1902. Il fut également membre du Comité de plusieurs sociétés savantes auxquelles il appartenait, notamment la Société préhistorique de France[18],[19].

Ses nombreux travaux, d’abord publiés dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences comptent une quarantaine de communications entre 1901 et 1932, quatorze articles entre 1903 et 1923 dans le Journal de physique, puis une centaine de communications et d’articles dans un grand nombre de bulletins de sociétés savantes (Bulletins de la Société française des électriciens, de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale[20], de la Société de biologie[21], de la Société de chimie physique, de l’union des physiciens[22], de l’Association française pour l’avancement des sciences[23]) et de nombreux périodiques (Annales de chimie et de physique, Revue électrique, Le Radium, Revue scientifique, Revue générale de l’électricité, Génie civil, Revue générale du caoutchouc, Chimie et industrie, Science moderneetc.). Charles Chéneveau publia quelques livres et prit aussi quelques brevets (voir publications).

Œuvre scientifique[modifier | modifier le code]

Mécanique et caoutchouc[modifier | modifier le code]

Appareil pour la mesure des épaisseurs (1912). Élasticimètre enregistreur[24] (avec M. Frédéric Heim de Balsac[25]) permettant d’obtenir le tracé de la courbe d’une éprouvette à sa charge (1913). Étude sur les propriétés mécaniques du caoutchouc portant sur la loi de l’extensibilité à charge constante, sur la loi de variation de la charge pour un allongement constant, sur la loi de compressibilité, etc. (1911). Balance densimétrique à lecture directe permettant une mesure rapide de la densité des liquides et solides (1916). Micropalmer pour la mesure de faibles épaisseurs (avec L. Callame). Dynamomètre hydraulique (avec Louis-François Deffez[26]) utilisé principalement pour l’étude des caoutchoucs (1925). Sur l’absorption de l’anhydride carbonique par le caoutchouc (1931).

Fluides[modifier | modifier le code]

Vibrations des nappes liquides de formes déterminés (avec Georges Cartaud[27], 1902), Sur la viscosité des solutions (1912), Mesure de la viscosité des huiles (1918). Viscosimètre universel (1921). Obtention et propriétés des milieux troubles (1925).

Chaleur[modifier | modifier le code]

Détermination de la constante de la loi de Stefan Boltzman[28] (1909). Température de fusion du platine (1909). Sur le pouvoir émissif du platine (1909). Ces travaux furent faits en collaboration avec Charles Féry.

Électricité[modifier | modifier le code]

Recherches sur l’arc électrique portant sur l’ionisation dans l’arc à courant continu où Chéneveau a montré, sans doute le premier, l’existence de charges électriques dans les vapeurs produites, de signe opposé à celui des pôles, et la présence d’ions, sur la force contre-électromotrice après rupture du courant qui n’a pu être mise en évidence, sur les tourbillons, dans l’arc, sur les oscillations dans l’arc (1909). Théorie de l’accumulateur au plomb où Chéneveau essaie de trancher entre la théorie classique de la double sulfatation et celle du sulfate plombeux de Charles Féry (1926).

Magnétisme[modifier | modifier le code]

Dès 1903, Chéneveau mit au point, en collaboration avec Pierre Curie, un appareil pour la détermination des constantes magnétiques ou balance magnétique qui s’est avérée très utile dans les recherches sur le magnétisme de différents produits ou minéraux[29],[30] et qu’il présenta à la Physical Society of London le . Propriété magnétiques du chlorure de radium (avec Pierre Curie, 1903). Mise en évidence de l’action du champ magnétique sur les organismes vivants (1903). Dispositif simple pour la mesure d’un champ magnétique (1910). Propriétés magnétiques des alliages pour résistances (avec A. C. Jolley). Propriétés magnétiques du cuivre et de quelques sels de cuivre : le cuivre est diamagnétique : on peut déceler dans le cuivre une trace de fer de l’ordre d’un milligramme par tonne (1910). Propriétés magnétiques du manganèse et de quelques aciers au manganèse (avec Sir Robert Hardfield[31] et Charles Geneau[32], 1917). Sur la susceptibilité magnétique de l’aluminium (1928) : l’aluminium exempt de fer est paramagnétique. Sur la mesure directe des susceptibilités magnétiques des liquides par la balance Curie-Chéneveau (avec Georges Courty[33], 1931 et 1932).

Optique[modifier | modifier le code]

Recherches sur les propriétés optiques des solutions et corps dissous (1904 à 1913), très importants travaux portant principalement sur la constante optique et la non-influence de l’ionisation et de l’hydratation, la non-influence du solvant, l’influence de la température, sur le pouvoir réfringent moléculaire et la loi d’additivité, sur l’analogie d’un corps dissous et d’un gaz, sur la comparaison de diverses lois donnant la réfraction, sur la dispersion des corps dissous et la relation avec la valence. Recherches sur les propriétés optiques des solutions étendues (1910). Loi du rayonnement des lampes à incandescence. Recherches en collaboration avec Charles Féry d’un intérêt pratique considérable (1909), sur les propriétés optiques de l’eau (1909), sur une relation entre les propriétés réfractives et la constitution chimique des corps gras (1916-1917). Collaboration aux Tables de constantes de la Société de physique. Sur quelques propriétés optiques des milieux troubles (avec René Audubert, 1919). Sur la variation du pouvoir réfringent des sels dissous en solutions très étendues (1921). Sur quelques propriétés des milieux troubles solides résineux (1925). Mise au point et perfectionnements de divers appareils d’optique, dont un spectroréfractomètre avec Charles Féry. Expert principal pour la réfraction de corps purs, solides, non métalliques, optiquement isotropes et liquides pour les Tables internationales critiques américaines.

Radioactivité[modifier | modifier le code]

Appareils pour la mesure de la radioactivité (avec Albert Laborde[34]) (1909-1911) portant sur les liquides, les gaz et les corps solides, le dosage des sels de radium purs et, en 1923, un électroscope à capacité variable.

Principaux appareils réalisés[modifier | modifier le code]

Construits par la Société commerciale de produits chimiques.

Brevets[modifier | modifier le code]

Principaux laboratoires installés[modifier | modifier le code]

Distinctions et récompenses[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

  • Recherches sur les propriétés optiques des solutions et des corps dissous. Paris, Gauthier-Villars, 1907, rééd. sous le titre Les propriétés optiques des solutions et des corps dissous, 1913.
  • Indices de réfraction : principaux verres d’optique ; Indices de réfraction : Liquides et solutions, dans Henri Abraham et Paul Sacerdote (dir.), Recueil de Constantes physiques, Paris, Société de Physique, Gauthier-Villars, 1913, p. 450-453 et p. 464-486.
  • Avec Frédéric Heim de Balsac[36], Études sur les caoutchoucs, guttas et leurs plantes productrices. Agence Économique de la France d’Outre-Mer, Comité d’encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Paris, Secrétariat du Comité, collection "Travaux poursuivis au Laboratoire général des productions coloniales", fasc. 1 et 2, 1920 ; fasc. 3, 1922.
  • Avec Charles Féry et Gaston Paillard, Piles primaires et accumulateurs. Paris, Baillière, 1925 in-8, 684 p., 292 figures en noir.
    • Description du livre: compilation historique, théorique, technique et industrielle sur les piles à usage unique et sur les dispositifs capables de stocker de l’énergie électrique. Après une première partie générale et théorique, les auteurs présentent toutes les piles de type primaire connus à leur époque (les piles à dépolarisant gazeux, à dépolarisant liquide, à dépolarisant solide, les piles-étalons, les piles hermétiques et sèches, les piles de gravitation, de concentration, les piles photo-électriques et thermo-électriques, enfin les piles à charbon et les piles spéciales pour la TSF), puis les (accumulateurs au plomb et accumulateurs alcalins nickel-fer). Dans une dernière partie, les auteurs renseignent leur lecteur sur le mode de fonctionnement des piles et accumulateurs. En début de volume, huit pages de publicité pour des piles ou accumulateurs des fabricants Dinin, SLEM, Fulmen, Warnon, Heinz, Gadot, Neu, SAFT et Gaiffe-Gallot et Pilon.

Tables[modifier | modifier le code]

  • Tables des indices de réfraction des corps purs, solides et liquides particulièrement remarquables, Tables critiques américaines, vol. VII, 1930[37].

Articles[modifier | modifier le code]

Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, Paris[38] :

  • Sur les vibrations des nappes liquides de formes déterminées (avec C. Cartaud), 1901/07 (t.133)-1901/12, p. 273.
  • Action du champ magnétique sur les organismes vivants » avec G. Bohn), 1903, t. 136, p. 1578.
  • Sur l’indice de réfraction des solutions, 1904, t.138, p. 1483.
  • Sur les pouvoirs réfringents des corps dissous. Lois approchées, 1904, t. 38 : 1578 et t. 139, p. 361.
  • Sur l’indice de réfraction des corps dissous dans d’autres dissolvants que l’eau, 1906, t. 142, p. 1520.
  • Sur la valence de la molécule saline dissoute, déduite des propriétés dispersives de la solution et de la théorie des électrons, 1907, t. 145, p. 176.
  • Influence de la température sur les propriétés optiques des corps dissous, 1907, t. 145, p. 1332.
  • Sur la température de fusion du platine (avec C. Féry), 1909, t. 148, p. 401.
  • Sur le rayonnement total et monochromatique des lampes à incandescence (avec C.Féry), 1909 (t.149), p. 777.
  • Sur les pouvoirs réfringents spécifiques ou les constantes optiques des corps dissous, dans des dissolutions très étendues, 1910, t. 150, p. 866.
  • Sur la précision dans la mesure des susceptibilités magnétiques, t. 150 : 1046.
  • Sur l’extensibilité du caoutchouc vulcanisé (avec M. Heim), 1911/01 (t.152)-1911/06 : 320.
  • Sur la viscosité des solutions, 1912 : 164.
  • Sur les propriétés optiques de l'eau et sa constitution physique, 1913, p. 156.
  • Sur une balance densimétrique à lecture directe permettant une mesure rapide de la densité des liquides et solides, t. 162, 1916, p. 912[39].
  • Sur une relation entre les propriétés réfractives et la constitution chimique des corps gras, 1917, p. 1060.
  • Sur l’absorption par les milieux troubles. Influence du diamètre et du nombre des particules (avec M. René Audubert), 1919, p. 553.
  • Dispersion par diffusion intérieure (avec René Audubert), 1919, p. 684.
  • Application au dosage des suspensions (avec René Audubert), 1919, p. 766.
  • Sur les pouvoirs réfringents des corps dissous. Lois approchées, 1919, p. 1578.
  • Sur l’absorption par des milieux troubles. Application au dosage des suspensions (avec René Audubert), 1919, p. 766-768.
  • Sur la vitesse de la lumière dans les milieux troubles (avec M. René Audubert), p. 93?.
  • Sur la variation de la réfraction spécifique des sels dissous en solutions étendues, t. 2, 1921, p. 1408.
  • Sur une méthode optique pour la détermination de la solubilité réciproque de liquides peu miscibles, 1921, p. 813-815.
  • Sur une application de la méthode optique de détermination de la solubilité d'un liquide dans un autre, 1921, p. 1019.
  • Prix Hébert[35] décerné à Charles Chéneveau, 1922, p. 1290.
  • Sur un néphélémètre (avec M. René Audubert), 1922/01 (t.174) – 1922/06, p. 728.
  • Sur un micro-palmer pour la mesure de faibles épaisseurs (avec M. J. Callame), 1923, p. 872.
  • Sur le dosage du calcium par la méthode opacimétrique (avec M. Roger-G. Boussu), 1923, p. 1296.
  • Sur la formation de milieux optiquement troubles par pénétration d’un liquide transparent dans une résine transparente, 1925, p. 136.
  • Sur la formation de l’ambre mat naturel, 1925, p. 446.
  • Sur quelques propriétés optiques des milieux troubles résineux solides, 1925, p. 1105.
  • Réaction secondaire dans la décharge des accumulateurs au plomb (avec Charles Féry), 1925, p. 606.
  • Sur la susceptibilité magnétique de l’aluminium, 1928, p. 1102.
  • Sur la mesure directe des susceptibilités magnétiques par la balance magnétique Curie-Chéneveau (avec Ch. Courty), 1931, p. 75, 1932, p. 2197.

Revues scientifiques[modifier | modifier le code]

  • Sur l’existence de charges dans les vapeurs de l’arc électrique, Éclairage électrique, t. XX, N° 37, 1899, p. 402.
  • Méthode et appareils de mesure de la radioactivité, Le Radium, N° 6, 1904, p. 180.
  • Les Tubes à vide de M. Peter Cooper-Hewitt, Revue des Idées, N° 18 ; .
  • Sur les gaz produits par l’actinium, de M. André Debierne, Revue des Idées, .
  • Sur la réfraction et la dispersion des corps dissous, Le Radium, .
  • Recherches sur les propriétés optiques des dissolutions et des corps dissous, Annales de Chimie et de Physique, t. XII, 8e série, , p. 217.
  • Recherches sur les propriétés optiques des solutions et des corps dissous, Bulletin des séances de la Société de Biologie, séance du , p. 178-211.
  • Expériences sur l’arc électrique, Revue électrique, t.XII, 1909, p. 63.
  • Détermination de la radioactivité des eaux minérales, Revue scientifique, N°15, , p. 449.
  • Recherches sur les propriétés optiques des corps dissous dans des dissolutions très étendues, Annales de Chimie et de Physique, t. XXI, 8e série, , p. 36.
  • Sur un dispositif simple pour la mesure d’un champ magnétique, Journal de Physique, t. IX, 4e série, 1910, p. 692.
  • Sur les propriétés magnétiques du cuivre et de quelques sels de cuivre à l’état solide ou à l’état dissous, Journal de physique, Paris, 1910, p. 169.
  • The Magnetic Balance of Curie and Cheneveau, Physical Society of London, Philosophical Magazine, vol.20, N°118,  : 357 et The Electrician, vol. LXV, N° 25, p. 1013.
  • Sur un goniomètre réfractomètre auto-collimateur. Paris, Journal de Physique Théorique et Appliquée, 9, 1910, p. 823-829.
  • Sur les propriétés magnétiques du cuivre et de quelques sels de cuivre à l’état solide ou à l’état dissous, Bureau du Journal de physique, Paris, 1910.
  • Sur un dispositif simple pour la mesure d’un champ magnétique, Société française de physique, .
  • Élasticimètre-enregistreur. Application à l’étude de l’extensibilité du caoutchouc, Société française de physique, .
  • Sur les propriétés optiques de l’eau et sa constitution, Société de Chimie-Physique, Journal de chimie physique et de physico-chimie, , p. 839-858.
  • Contribution à l’étude de la relation entre les propriétés réfractives des corps gras et leur constitution chimique, Journal de Physique, 1917, p. 53-67.
  • Portraits de savants français : Pierre Curie, La Science Moderne, .
  • Expérience de diffusion de la lumière par les milieux troubles, Bulletin de l’Union des Physiciens, avril-, p. 213.
  • Les piles modernes, La Science Moderne, .
  • L’ambre mat, La Science Moderne, .
  • Relations entre l’indice de réfraction des huiles et l’indice d’iode, Peintures, Pigments, Vernis, 2e année, N°11, et N° 12, .
  • Sur un dynamomètre hydraulique enregistreur, Le Ciment, 1926, 31e année, N° 5, p. 178.
  • La susceptibilité magnétique de l’aluminium, Revue Générale d’Électricité, t. XXIV, N°1, , p. 7.
  • Dynamomètre hydraulique enregistreur, système C. Chéneveau et L. Deffez, Revue Générale du Caoutchouc, 5e année, N° 38, , p. 9.

Publications en collaboration[modifier | modifier le code]

  • Charles Chéneveau et Pierre Curie
    • Sur un appareil pour la détermination des constantes magnétiques, Journal de Physique théorique et appliquée, 1903, 4e série, t. II, p. 796-802 et Bulletin des séances de la Société française de physique, .
  • Charles Chéneveau et René Audubert
    • Sur un néphélémètre, Journal de Physique, 1921, t. II, n° 1, p. 12.
    • Zur Konzentrationsbestimmung von Suspensionen, in Eitschrift für analytische Chemie, 1921, vol. 60, no 5-6, p. 187, Springer.
    • Expériences de diffusion de la lumière par les milieux troubles, Journal de Physique, 1923, t. IV, série VI, n° 12bis.
  • Charles Chéneveau et Georges Bohn[40]
    • Action du champ magnétique sur les organismes vivants, Bulletin de la Société de Biologie, t. LV, N° 22, 1903, p. 800.
    • Étude de l’action du champ magnétique sur les infusoires, Comptes rendus de la Société de Biologie, t. LV, 1903, p. 800.
  • Charles Chéneveau et Charles Féry
    • Spectro-réfractomètre, Journal de Physique, t. V, 4e série, 1906, p. 649.
    • Théorie complète du fonctionnement de l’accumulateur au plomb, Bulletin de la Société française des Électriciens, 1926, t. VI, 4e série, N° 53, p. 13.
    • Réaction secondaire dans l’accumulateur au plomb, Bull. de la Société Chimique de France, 1926, t.39, 4e série, p. 603.
    • Théorie et perfectionnement de l’accumulateur au plomb, Bull. de la Société d’Encouragement à l’Industrie nationale, 1926.
    • Théorie complète de l’accumulateur au plomb, Revue Générale d’Électricité, t. XIX, , p. 296.
  • Charles Chéneveau, Robert Hadfielf et Charles Geneau
    • A contribution to the study of Magnetic Properties of Manganese and of some Special Manganese Steels, Proceedings of the Royal Society of London, vol.XIV, p. 67.
  • Charles Chéneveau et Frédéric Heim de Balsac,
    • Détermination de la valeur des caoutchoucs par les constantes d’extensibilité, Bull. de la Société française de colonisation et d’agriculture tropicale, N° 2, 1911, p. 41.
  • Charles Chéneveau et A.C. Jolley
    • The Magnetic Balance of P. Curie and C. Cheneveau, Proceedings of the Physical Society of London, vol. 22 (1909). no 1, p. 343-359.
  • Charles Chéneveau et Albert Laborde,
    • Appareils pour la mesure de la radioactivité d’après la méthode électroscopique, Bull. de la Société de Physique, 3e fasc., 1908, p. 262 ; Journal de Physique, t. 8, 4e série, 1909, p. 161 et Bleiblütter, t. XXXIII, 14, 1909, p. 789.
    • Appareil de dosage des sels de radium pur à l’aide du rayonnement gamma, Société de Chimie-Physique, .
  • Charles Chéneveau et C. Vaurabourg
    • Réfracto-dispersomètre, Bull. de la Société Chimique de France, 1928, 4e série, t. 43, p. 374.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Berthelot, Revue de Piles primaires et accumulateurs. Bibliographie et Liste des brevets récents, par Charles Féry, Charles Chéneveau et Gaston Paillard, in Bulletin de la Société d’Encouragement pour l’industrie nationale, , p. 227-230.
  • Soraya Boudia, Le laboratoire Curie : Au cœur d’un réseau de compétences, La Recherche, .
  • Claudine Brelet, Médecines du Monde. Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2002, 2004 et 2012, p. 514.
  • Francis W. Gray et John Farquharson, Improvements in the curie-chéneveau magnetic balance, Journal of Scientific Instruments, vol.9, No 1[41].
  • Francis W. Gray et James Cruickshank, Accuracy of the Curie-Chéneveau Magnetic Balance, in Nature 135, 152, 26 janvier 1935.
  • Riku Nakagome et D.H. Whitmore, Curie-Chéneveau Magnetic Balance Employing Photo-compensation, Review of Scientific Instruments, vol. 37 (7), American Institute of Physics, Jul 1, 1966.

Expositions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. ESPCI Paris, école d'ingénieurs généralistes.
  2. ESIGELEC, école d'ingénieurs généralistes - Historique - L'École.
  3. Collège Chaptal. Le Livre du Cinquantenaire, vi, (2), 120 et 11 pages de poésies mises en musique (avec partitions musicales) par Pierre Traut (ancien élève). Douze planches d'illustrations hors texte dont une photographie (de P. Goubaux, Directeur du collège de 1844 à 1859) par Nadar. Paris, Imprimerie A Hennuyer, 1895
  4. Soraya Boudia, Centre Alexandre Koyré-CNRS.
  5. Partie scolaire - INRP.
  6. Créée en 1848 par le mathématicien Eugène Lionnet, l’Association philotechnique a pour vocation de donner aux adultes un enseignement adapté à leurs besoins afin de les aider dans leur progression personnelle et professionnelle, dans un esprit laïque, apolitique, et dans un total respect mutuel. Voir : Association Philotechnique, Cours d'enseignement général.
  7. Charles Chéneveau, ingénieur de la 8e promotion de l'ESPCI.
  8. Note sur l’exemplaire de la bibliothèque de l’ESPCI. Envoi autographe de l’auteur sur l’exemplaire de la bibliothèque de l’ESPCI : « À mon ami P. Langevin. Souvenir affectueux. Charles Chéneveau ».
  9. Chéneveau, Charles. Recherches sur les propriétés optiques des solutions et des corps dissous. Paris, Gauthier-Villars 1907, 190 p. incl. Illust., tables, diagrs. Thèse de doctorat présentée à la faculté des sciences de Paris, série A., no. 542. Dédicace à Pierre Curie.
  10. Adam Hilger - Grace's Guide.
  11. Histoire des écoles d'ingénieurs – Cefi.
  12. Charles FERY - Raconte-moi la radio.
  13. a et b Exposition des travaux des anciens élèves, 24-30 avril 1933 - ESPCI.
  14. inArchive.com.
  15. Nécrologie de Ch. Chéneveau par Paul Bunet, ESCPI
  16. Géologue, professeur à l’École spéciale des travaux publics, Paris 14e.
  17. L’Association des anciens élèves de l’ESPCI a été créée en 1885 par les ingénieurs de la première promotion de l’École municipale de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris, fondée en 1882. Cf. « Discours de M. Charles Chéneveau », Banquet à l’Hôtel Continental, le samedi 29 avril 1933, in Livre du cinquantenaire de l’École municipale de physique et chimie industrielles - Cinquante années de science appliquée à l’industrie (1882-1932), Ville de Paris, Paris
  18. Comme son ami Georges Courty : Bulletin de la Société préhistorique de France
  19. Bulletin de la Société préhistorique française (BSPF) et Société préhistorique française : Accueil.
  20. Société d'encouragement pour l'industrie nationale.
  21. Full text of « Bulletin des séances » - Internet Archive.
  22. BupDoc.
  23. L’AFAS ou association française pour l’avancement de sciences a été fondée en 1872 : Association française pour l'avancement des sciences.
  24. Élasticimètre enregistreur. — Application à l'étude de l'extensibilité.
  25. Professeur au Conservatoire national des arts et métiers, Paris, chaire d’agriculture et productions agricoles.
  26. Full text of « Catalogue général officiel. Commissariat général ».
  27. Ingénieur de la 13e promotion de l'ESPCI.
  28. Loi de Stefan-Boltzmann
  29. La balance Curie-Chéneveau s’utilise toujours et permet de mesurer, à la température ordinaire, les coefficients de susceptibilité
  30. IUPAC.
  31. Sir Robert Abbott Hadfield (1858-1940) découvrit l’acier au manganèse, amagnétique
  32. Charles Geneau, préparateur de physique P.C.N. à la Faculté des sciences, professeur à l'école Colbert, Paris.
  33. Georges Courty (1875- ?), ancien naturaliste du Museum d’histoire naturelle de Paris, chargé de missions scientifiques, notamment sur le radium en Amérique du Sud, puis professeur de géologie à l'École des Travaux publics de Paris, membre fondateur (1904) de la Société préhistorique française. Au Congrès de Montauban, en 1902, le géologue Georges Courty parvint à faire accepter l’antiquité des signes dénommés pétroglyphes ou graffitis, voir : Georges COURTY, « L’écriture préhistorique » [26 figures], in Bulletin de la Société Préhistorique Française (1920) : 387-400 et Notice sur les travaux scientifiques de M.G. Courty. Paris, Hermann, 1907, 55 p.
  34. Les travaux d’Albert Laborde entrepris avec Pierre Curie en 1903 aboutirent à la découverte et à la quantification de la chaleur dégagée par le radium : De la recherche fondamentale à la création d'entreprises – ESPCI.
  35. a et b Réputé pour ses qualités de précision, d’honnêteté scientifique, le géologue Edmond Hébert (1812-1890) fut nommé Président de la Faculté des sciences de l’université de Paris, en 1885 : Edmond Hébert.
  36. Professeur d’Agriculture au Conservatoire national des arts et métiers et professeur d’Histoire naturelle à la Faculté de Médecine de Paris
  37. International Critical Tables of Numerical Data, Physics, Chemistry.
  38. Full text of "Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences" - Internet Archive.
  39. Comptes rendus de l’Académie des sciences/Tome 162, 1916/Table des matières Comptes rendus de l'Académie des sciences/Tome 162, 1916/Table
  40. [1] Bohn, Georges (1868-1948) – IdRef
  41. Full text PDF (346 KB) - IOPscience
  42. 7e Exposition internationale du caoutchouc et autres produits.