Charles Boyer

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Charles Boyer
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Charles Boyer en 1942
Naissance
Figeac (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 78 ans)
Phoenix, Arizona (États-Unis)
Profession Acteur
Films notables Le Bonheur (1934)
Casbah (1938)
Elle et lui (1939)
Hantise (1944)
Fanny (1961)

Charles Boyer, né le à Figeac (Lot) et mort le à Phoenix (Arizona), est un acteur franco-américain.

Biographie

Après avoir suivi le conservatoire, Charles Boyer commence sa carrière par le théâtre. Mais c'est au cinéma, en France, notamment grâce à Marcel L'Herbier, puis à Hollywood, qu'il connaît ses plus grands succès comme « jeune premier » au cours des années 1920 et 1930. Les plus grandes actrices de son époque furent ses partenaires : Bette Davis (L'Étrangère), Greta Garbo (Marie Walewska), Marlène Dietrich (Le Jardin d'Allah), Danielle Darrieux (Mayerling, Madame de...), Irene Dunne (Elle et lui), Olivia de Havilland (Par la porte d'or), Ingrid Bergman (Hantise, Nina), Michèle Morgan (Maxime). Il continue encore d'avoir des rôles jusqu'à sa mort, mais avec un succès moindre.

En 1938, il décroche le fameux rôle de Pépé le Moko, le voleur en fuite dans Casbah, un remake en langue anglaise du film français Pépé le Moko avec Jean Gabin. Bien que dans le film Boyer n'ait jamais dit à Hedy Lamarr « Viens avec moi à la Casbah », cette phrase était présente dans la bande annonce du film. La phrase lui collera à la peau à la suite des parodies des Looney Tunes[1],[2]. Le rôle de Boyer dans Pépé Le Moko était déjà célèbre quand l'animateur Chuck Jones, responsable du personnage de Pépé le putois, la mouffette rayée romantique (et non un putois), apparaît pour la première fois en 1945 dans Odor-mesure Kitty[1]. L'accent de Boyer a également été parodié dans les dessins animés de Tom et Jerry, notamment lorsque Tom essayait de courtiser une chatte (voir The Zoot Cat).

En 1942, il obtient la citoyenneté américaine.

Dans un entretien avec Armand Panigel en 1972, Fritz Lang déclare que Boyer n'a jamais été meilleur que dans le Liliom qu'il lui a fait tourner lors de son escale en France, en 1934. En effet, la gouaille et le dynamisme juvénile de ce rôle de petit voyou, finalement attendrissant, révèlent une face méconnue, et peu exploitée par la suite, du talent de l'acteur, ici presque à contre-emploi.

Le , son fils unique, Michaël Charles Boyer, né en 1944, se suicide d'une balle dans la tête dans sa chambre à son domicile de Beverly Hills. Sa petite amie Marilyn Campbell, 22 ans, venait de lui annoncer qu'elle le quittait. Charles Boyer se trouve alors à Paris[3].

Le , Charles Boyer se suicide à l'aide d'une dose de barbituriques deux jours après le décès de sa femme, l'actrice Pat Paterson, des suites d'un cancer, et deux jours avant de fêter son 79e anniversaire.

Il est enterré au cimetière Holy Cross à Los Angeles.

Dans son autobiographie, "Ma vie", Ingrid Bergman a dit de lui : "c'était l'élégance et la courtoisie personnifiées"

Filmographie

Charles Boyer en 1936
Dans Cette nuit est notre nuit (1937)
Charles Boyer avec Sigrid Gurie et Hedy Lamarr dans Casbah (1938)
Charles Boyer dans Elle et lui (1939)
Charles Boyer et Bette Davis dans L'Étrangère (1940)
Charles Boyer et Ingrid Bergman dans Hantise (1944)
Charles Boyer en 1955

Cinéma

Télévision

Téléfilm

Séries télévisées

Théâtre

Récompenses et nominations

Hommages, citations

Distinctions

En 1948, il est fait chevalier de la Légion d'honneur.

Liens externes

Biographie

  • L'Oscar oublié de Charles Boyer - La Dépêche du Midi, p. 10 (pleine page), article de Pierre Mathieu, , avec l'aide de Philippe Calmon.
  • "Charles Boyer Il n'a pas voulu survivre à son amour" - Paris Match p. 54-61 article basé sur un reportage de Paul Slade avec Jean-Pierre Aumont un ami de Charles Boyer

Notes et références

  1. a et b TCM Film Guide, p. 29-31.
  2. Paul F. Boller, Jr. et George, John, They Never Said It: A Book of Fake Quotes, Misquotes, and Misleading Attributions, New York, Oxford University Press, (ISBN 0-19-505541-1).
  3. « Désespoir d'amour. Le fils de Charles Boyer se tire une balle dans la tempe. », L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 24 septembre 1965
  4. "for his progressive cultural achievement in establishing the French Research Foundation in Los Angeles as a source of reference for the Hollywood Motion Picture Industry. [certificate of merit]."
  5. "Special Award for assisting a new theatre trend by means of his distinguished performance in Don Juan in Hell"

Voir aussi

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