Charles Bernard (écrivain)

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Charles Bernard
Charles Bernard (par Jos De Swerts, 1926)
Biographie
Naissance
Décès
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BruxellesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université libre de Bruxelles (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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A travaillé pour
L'écho belge (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

Charles Bernard (né le à Anvers et mort le à Bruxelles) est un écrivain, journaliste et critique d'art belge de langue française qui a effectué ses études en français à l'athénée d'Anvers.

Très rapidement attiré par les lettres, il s'inscrit à la Faculté de Philosophie et Lettres de l'université libre de Bruxelles et se lance dans l'écriture de poèmes, de romans, d'essais et de nouvelles.

Après des études de droit, Charles Bernard embrasse la carrière de journaliste et collabore à plusieurs revues, comme Le Thyrse, le Mercure de France, Antée ou Le Masque.

Il entre ensuite à la rédaction du journal Le Matin d'Anvers et se spécialise dans les articles consacrés aux arts plastiques qui feront sa renommée. Pendant la Première Guerre mondiale, Charles Bernard, en exil en Hollande, écrit pour l'Echo belge des articles destinés à réconforter le moral de la population face à l'occupant. Après le conflit, il entre comme journaliste à La Nation belge. En 1920, il rejoint l'escorte journalistique du roi des Belges Albert Ier et de son épouse la reine Élisabeth en Bavière avec lesquels il voyagera au Brésil. En 1921, un ouvrage Où dorment les Atlantes y rassemble ses souvenirs.

En 1934, il est élu membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique (fauteuil no 8 où il succède à Hubert Krains). En 1935, il est appelé à la présidence de l'Union de la Presse artistique belge, nouvellement fondée.

Cet éminent critique, la voix la plus autorisée de ce temps-là[1], est également l'auteur de plusieurs monographies consacrées à Ernest Wynants en 1923, à Anton van Dyck en 1927, à Isidore Opsomer en 1947 et à Willem Paerels en 1955.

Charles Bernard accède à la fonction de secrétaire perpétuel de l'Académie, en remplacement de Gustave Vanzype. Il décède à l'âge de 86 ans. Ils avaient écrit tous les trois des livres édités par Van Oest.

Il est inhumé au cimetière de Bruxelles à Evere.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paul Caso à la page 9 de la monographie trilingue (FR-NL-EN) consacrée à l'artiste peintre bruxelloise Éliane de Meuse, publiée en 1991 aux Éditions PREFILM à Bruxelles [1]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Valérie Nahon, « Profil d’une critique moderne : Charles Bernard et la défense de l’art vivant dans l’entre-deux-guerres », Textyles, no 39,‎ , p. 63-84 (lire en ligne Accès libre).

Liens externes[modifier | modifier le code]