Charette (Isère)

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Charette
Charette (Isère)
L'entrée du village en 1907.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné
Maire
Mandat
Francis Surnon
2022-2026
Code postal 38390
Code commune 38083
Démographie
Population
municipale
444 hab. (2020 en diminution de 5,33 % par rapport à 2014)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 48′ 40″ nord, 5° 22′ 15″ est
Altitude 248 m
Min. 240 m
Max. 350 m
Superficie 11,26 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Morestel
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Charette

Charette est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Après avoir été adhérénte à la communauté de communes du Pays des Couleurs jusqu'en 2016, la commune a été rattachée à la communauté de communes Les Balcons du Dauphiné le à la suite de la fusion de trois intercommunalités du Nord-Isère.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

La commune est située sur le plateau de l'Isle-Crémieu, une région naturelle de France située dans la pointe nord du département de l'Isère et à l'est de l'agglomération lyonnaise.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le plateau où se situent le bourg et les divers hameaux de Charette est constitué de calcaires jurassiques et des moraines qui constituent en grande partie la surface du secteur géologique de l’île Crémieu[1] avec, en outre, la présence d'une couverture rocheuse et de cavités propres à un relief karstique[2].

Climat[modifier | modifier le code]

La partie nord-ouest du département de l'Isère est formée de plaines à l'ambiance tempérée. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent aisément.

Les étés sont chauds et plutôt secs, mais ils peuvent connaître de nombreuses périodes orageuses. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur de L'Isle Crémieu, en légère surélévation de la vallée du Rhône située plus au nord, présente des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides. Le plateau de Crémieu reçoit les perturbations atlantiques en légère avance de phase par rapport au sud du département. Concrètement cela veut dire que le redoux, par vent d'ouest, aura quelques heures d'avance sur les vallées alpines.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le ruisseau du Furon, modeste affluent du Rhône traverse le territoire communal.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est situé hors des grands axes de communication. Elle est cependant traversé par la RD52 qui relie Bouvesse-Quirieu (pont sur le rhône) à Crémieu par Optevoz.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Charette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33 %), terres arables (30,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), forêts (14,5 %), zones urbanisées (2,7 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %), zones humides intérieures (0,3 %)[8].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hameaux lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Charette est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[9].

Terminologie des zones sismiques[10]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Selon le toponymiste Ernest Nègre, le nom est attestée sous les formes Chaarata au XIIe siècle, Chareta au XIVe siècle et serait issu du mot latin cataracta signifiant chute d'eau ou barrage[11].

Histoire[modifier | modifier le code]

Il est mentionné au XVe siècle une maison forte d'Ecottier[réf. nécessaire].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    René Couturier    
avant 1995   Alain Charvet    
mars 2001 mars 2014 Jean Allandrieu    
mars 2014 mars 2022 Hervé Courtejaire SE  
mai 2022 En cours Francis Surnon SE  

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

En 2020, la commune comptait 444 habitants[Note 2], en diminution de 5,33 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
457411470467491485502563571
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
544553559531538501433411386
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
404401363319287249266255220
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
213194189197232281343358436
2014 2019 2020 - - - - - -
469450444------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Équipement sportif et culturel[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le château du Vernay[modifier | modifier le code]

Le château du Vernay a été édifié au XIXe siècle pour la famille de Ruolz-Montchal a été remanié sous Napoléon III. Le comte Hilaire de Chardonnet y a mené de célèbres expériences scientifiques ayant conduit à l'invention du fil de soie artificiel, dit aussi viscose. Laissé dans un état d'abandon au XXe siècle, il a été en partie démoli en 2018. Le chanteur Pierre Perret, de passage dans la région, voulait faire l'acquisition de ce château mais au vu du nombre de travaux à réaliser, il abandonna le projet.

La maison forte d'Écottier[modifier | modifier le code]

Cette maison forte fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 3 avril 1992[16]. La maison forte d'Écottier datant de 1413, située à 1,5 km du village, sur la route de Lyon, ayant abrité plusieurs seigneurs célèbres[Qui ?]. Au XIXe siècle, acquise par le comte de Virieu, elle devient une ferme. Elle abrite depuis peu le poney club d’Ecottier.

Autres monuments[modifier | modifier le code]

  • La chapelle de la Craz, située à la limite des bois, existant déjà en 1613.
  • La maison forte de Chassignon avec ses fenêtres à meneaux et son pigeonnier.
  • L'église paroissiale Saint-Pierre de Charette, construite à l'initiative du comte Hilaire de Chardonnet, alors maire de la commune. Les tableaux qui y sont présentés ont été offerts par la comtesse.
  • Le monument aux morts de Charette se présente sous la forme d'un obélisque sur socle, situé devant l'église[17].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Charette blason svg.svg

Charette (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Calcaire jurassiques et moraines de l'ile crémieu », sur www.ades.eaufrance.fr, (consulté le ).
  2. « Page sans titre », sur www.ades.eaufrance.fr (consulté le ).
  3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  9. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  10. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  11. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 297.
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  16. « Maison forte d'Écottier », notice no PA00117378, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  17. Site monumentsmorts.univ-lille.fr, page sur le monument aux morts de Charette, consulté le 2 mai 2021.
  18. ZNIEFF 820032069 - Etangs de la Bryne
  19. Mares de Craquenot (Identifiant national : 820030283)
  20. Mares de Craquenot sur le site officiel du Tourisme en Isère

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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