Chanteraine
Chanteraine | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Bar-le-Duc |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Bar-le-Duc - Sud Meuse |
Maire Mandat |
Michel Lagabe 2020-2026 |
Code postal | 55500 |
Code commune | 55358 |
Démographie | |
Gentilé | Chanterainois, Chanterainoises |
Population municipale |
187 hab. (2018 ![]() |
Densité | 8,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 40′ 52″ nord, 5° 22′ 15″ est |
Altitude | Min. 238 m Max. 391 m |
Superficie | 22,4 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Ligny-en-Barrois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Chanteraine est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est, issue de la fusion (en 1973) des trois anciennes communes de Morlaincourt, Chennevières et Oëy.
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Marlaincourt en 1793[1] ; Morlaincourt en 1801[1] ; Chanteraine en 1972 ; Morlaincour puis Chanteraine suite à sa fusion-association avec Chennevières et Oëy qui a eu lieu le 1er janvier 1973.
Histoire[modifier | modifier le code]
Habitée dès l'époque gallo-romaine, Morlaincourt est au XIIIe siècle le centre d'un fief important appelé Malberg. Le premier seigneur connu est, en 1261, Évrard, chevalier de Vargnenciaux. Le seigneur de Morlaincourt étant vassal du comte de Ligny, le village est assiégé par Charles Quint.
Au XVIe siècle, la seigneurie est achetée par un juriste anobli puis passe à son gendre, Dominique Dordelu, et à ses descendants, les Boucher de Morlaincourt, les Mussey puis les Rodouant de Montrouge. Le fief est racheté peu avant la Révolution par le dernier fermier général de Ligny, Jean Brigeat de Lambert.
Sous l'Ancien Régime, Chennevières dépend du bailliage de Bar-le-Duc et de la prévôté de Ligny-en-Barrois.
En 1870 et pendant la Deuxième Guerre mondiale, Morlaincourt et Oëy sont occupés par les troupes allemandes.
L'activité dominante à Morlaincourt était la culture de la vigne, jusqu'à ce que le phylloxéra oblige les vignerons, au début du XXe siècle, à se reconvertir dans l'agriculture et l'élevage. Certains habitants vont travailler à Ligny-en-Barrois.
Communes essentiellement agricoles, Oëy et Chennevières pratiquent la culture et l’élevage. Jusqu'au XIXe siècle, le chanvre était cultivé à Chennevières.
Fusion de communes[modifier | modifier le code]
Le , Morlaincourt devient Chanteraine à la suite de sa fusion-association avec Chennevières et Oëy[2].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[4].
En 2018, la commune comptait 187 habitants[Note 1], en diminution de 3,11 % par rapport à 2013 (Meuse : −3,51 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le château de Morlaincourt (XVIe siècle) inscrit au titre des monuments historiques depuis 1988[6].
- L'église Saint-Èvre de Chennevières.
- L'église Saint-Remi de Morlaincourt.
- L'église Saint-Rémi de Oëy.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Charles-Sigisbert Alexandre de Saint-Balmont. Né le 1 février 1772 paroisse Saint-Sébastien de Nancy, fils de Jean-Baptiste (°1738+1814), maître particulier des Eaux & Forêts de Bourmont, et de Françoise Toustain (°1752+1820), il participe à la guerre des Insurgés d'Amérique du Nord contre les Anglais. De ce fait, il est admis au sein de la très prestigieuse Société des Cincinnati. Il épouse le 7 août 1803 à Morlaincourt Marie-Anne-Gabrielle Brigeat de Lambert (°1782+1850), fille de Jean-François-Nicolas-Alexandre et de Jeanne-Barbe-Gabrielle de La Morre. Chevalier de Saint Louis et de Saint Hubert (ordre spécifiquement barrois supprimé en 1824. Lieutenant-colonel de cavalerie, il se retire avec son épouse à Ligny-en-Barrois.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes de la Meuse
- Anciennes communes de la Meuse
- Liste des monuments historiques de la Meuse
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/fichecommunale.asp?codedep=55&codecom=358
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Le château de Morlaincourt », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture