Championnat de France de gymnastique masculine des patronages
Sport | gymnastique |
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Création | 1910 |
Organisateur(s) |
FGSPF (1910-1946) FSF (1947-1968) FSCF depuis 1969 |
Périodicité | annuelle |
Statut des participants | amateur |
Plus titré(s) |
Associations : ASC Bonne Garde de Nantes (26), Avant-Garde de Saint-Étienne (13) Individuels : Cyril Labeille (8) Robert Hérold et Pierre Lavignolle (5) Paul Dufauret, Antoine Schlindwein, Robert Fanget, Gilles Chaillou et Fabien Roche (4) |
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Le championnat de France de gymnastique masculine des patronages, créé à l'occasion de la fête fédérale de 1910, a conservé des particularités fortes. Les catégories de compétition sont toujours divisées en "pupilles" (benjamins et minimes) et "adultes" (cadets, juniors, seniors). Le nombre conséquent de gymnastes dans chaque équipe, qualifiée de "section", entraîne des exigences d'organisation très spécifiques. La compétition se termine le samedi par une fête de nuit, un défilé en ville le dimanche matin et un festival l'après-midi dont l'apothéose est la réalisation simultanée des productions collectives par toutes les associations présentes. Enfin, à l'issue de ce festival, le drapeau de la fédération est confié pour l'année qui suit à l'association championne : être champion c'est "avoir le drapeau". Depuis les origines de ce championnat la fédération des patronages, créée en 1898, a connu trois sigles différents. Son histoire officielle fait remonter sa première fête fédérale au à Issy-les-Moulineaux. Cependant dans son intervention lors de l'exposition universelle de 1900, le Dr Paul Michaux reconnait avoir lui-même participé ou collaboré avec son patronage à 25 fêtes gymniques, sportives et militaires entre 1872 et 1897.

Sommaire
- 1 Les prémices
- 2 La Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (1903-1947)
- 3 La Fédération sportive de France (1947-1968)
- 4 La Fédération sportive et culturelle de France (à partir de 1968)
- 5 Les présidents de la commission technique masculine
- 6 La FICEP
- 7 Notes et références
- 8 Bibliographie
Les prémices[modifier | modifier le code]
À la fin du XIXe siècle 4 200 patronages sont recensés (2 400 de garçons et 1 800 de filles) dont 70 % ont été créés avant 1875. Un premier concours de gymnastique réunit le six-cents jeunes ouvriers, apprentis et écoliers de 25 patronages de paris et sa banlieue. Le , dans le cadre de l'exposition universelle ce sont 1 800 gymnastes de 80 patronages de France qui sont réunis et le , 2 400 gymnastes de 102 patronages[1].
La Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (1903-1947)[modifier | modifier le code]
Après divers concours plus ou moins internationaux présidés par le Dr Michaux en personne au Parc des Princes en 1904 puis 1907[2], le premier championnat de France officiel est organisé en 1910 à Gentilly[J3 1]. La compétition est interrompue par la Grande guerre de 1915 à 1920. Prévu en 1919 puis reporté, le concours international organisé à Metz le pour célébrer le retour de l'Alsace-Lorraine[J3 2] accueille 8 000 gymnastes et 160 sociétés ; pour la première fois le gouvernement délègue un représentant[3]. C'est l'époque des regroupements grandioses : à Strasbourg l'année suivante (266 associations, 18 000 gymnastes et musiciens)[J3 3], les 21 et au Champ-de-Mars à Paris, concours international[4] sous la présidence d’honneur d’Alexandre Millerand, président de la République française (600 associations, 28 000 gymnastes et musiciens)[J3 4], à Nice en 1932 (422 associations, 19 000 gymnastes et musiciens[J3 5]. En marge des championnats, 70 associations métropolitaines passent la Méditerranée avec 3 000 gymnastes et 500 musiciens pour participer le [5] à un grand concours fédéral pour la célébration du centenaire du débarquement de Sidi-Ferruch[6].
Palmarès de 1910 à 1947[modifier | modifier le code]

Sources : Journal fédéral[7]
Année | Lieu de la compétition | Association | Individuel |
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1910 | Gentilly | La Flèche (Bordeaux) | Boivin (Troyes) |
1911 | Nancy | La Flèche (Bordeaux) | Gaston Ratelot (Montmartre) |
1912 | Gentilly | La Flèche (Bordeaux) | Raphaël Diaz (Bordeaux) |
1913 | Gentilly | La Flèche (Bordeaux) | Raphaël Diaz (Bordeaux) |
1914 | Gentilly | L'Avant-Garde (Montmartre) | Raphaël Diaz (Bordeaux) |
1915 | Annulé | Néant | Néant |
1916 | Annulé | Néant | Néant |
1917 | Annulé | Néant | Néant |
1918 | Annulé | Néant | Néant |
1919 | Reporté | Néant | Néant |
1920 | Metz | L'Arago sports (Orléans) | G. Rousset (Orléans) |
1921 | Strasbourg | La Saint-Joseph (Mulhouse) | Jules Blanchard (Mulhouse) |
1922 | Bordeaux | La Flèche (Bordeaux) | Paul Dufauret (Bordeaux) |
1923 | Paris | La Flèche (Bordeaux) | Paul Dufauret (Bordeaux) |
1924 | Tours | La Flèche (Bordeaux) | Paul Dufauret (Bordeaux) |
1925 | Cholet | La Laëtita (Nantes) | Léon Moreau (Limoges) |
1926 | Issy-les-Moulineaux | La Jeunesse Bourguignonne (Dijon) | André Lemoine (Chartres) |
1927 | Rouen | La Jeunesse Bourguignonne (Dijon) | Léon Moreau (Limoges) |
1928 | Verdun | La Nicolaïte (Chaillot) | Maurice Letourneau (Chaillot) |
1929 | Albi | La Nicolaïte (Chaillot) | André Lemoine (Chartres) |
1930 | Paris | La Nicolaïte (Chaillot) | Paul Dufauret (Bordeaux) |
1931 | Vannes | La Nicolaïte (Chaillot) | Chatelain (Chateaudun) |
1932 | Nice | La Nicolaïte (Chaillot) | Georges Pratviel (Bordeaux) |
1933 | Paris | La Nicolaïte (Chaillot) | Robert Hérold (Strasbourg) |
1934 | Poitiers | La Flèche (Bordeaux) | Robert Hérold (Strasbourg) |
1935 | Epinal | La Flèche (Bordeaux) | Robert Hérold (Strasbourg) |
1936 | Rennes | La Nicolaïte (Chaillot) | Antoine Schlindwein (Chaillot) |
1937 | Paris | La Nicolaïte (Chaillot) | Robert Hérold (Strasbourg) |
1938 | Blois | La Flèche (Bordeaux) | Antoine Schlindwein (Chaillot) |
1939 | Grenoble | La Nicolaïte (Chaillot) | Robert Hérold (Strasbourg) |
1940 | Annulé | Néant | Néant |
1941 | Annulé | Néant | Néant |
1942 | Paris | Néant | Raoul Canteau (Bordeaux) |
1943 | Paris | L'Union Drouot | Henri Ponnelle (Lorraine) |
1944 | Annulé | Néant | Néant |
1945 | Annulé | Néant | Néant |
1946 | Paris | La Nicolaïte (Chaillot) | Eugène Hermann (Mulhouse) |
1947 | Laval | L'Avant-Garde (Saint-Denis) | Christian Elsener (Nancy) |
Après une nouvelle interruption en 1940 et 1941, la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF) — qui doit prendre temporairement le sigle d'Union gymnique et sportive des patronages de France (UGSPF) — organise une compétition individuelle en 1942 et un championnat en 1943. Elle reprend son sigle à la Libération et réorganise un premier championnat en 1946. Toute cette période est placée sous l'autorité technique de Léon Rousselet puis de Gabriel Maucurier qui lui succède en 1929[J3 6] après l'avoir secondé dès 1905 et pris une part déterminante dans l'organisation des premiers championnats.
La Fédération sportive de France (1947-1968)[modifier | modifier le code]
À la suite de sa fusion avec le Rayon sportif féminin (RSF), la fédération change son sigle pour celui de Fédération sportive de France (FSF) le . Le concours de 1948 à Paris marque le cinquantenaire de la fédération : 8 000 gymnastes masculins, 2 000 gymnastes féminines et 2 000 musiciens[J3 7]. Les concours retrouvent leur participation d'avant-guerre : 10 000 gymnastes à Saint-Étienne en 1955[J3 8]. En 1958 le championnat revient dans la capitale pour le soixantenaire avec 18 000 participants et réception de la présidence fédérale à l’Élysée par le président de la République, Vincent Auriol[J3 9]. C'est la dernière très grande manifestation de masse ; en 1968, pour les 70 ans, Paris et sa banlieue sont en insurrection et la fédération doit renoncer à maintenir son championnat[J3 10].
Palmarès de 1948 à 1968[modifier | modifier le code]
Sources : Journal fédéral[7]
Année | Lieu de la compétition | Association championne | Champion individuel |
---|---|---|---|
1948 | Paris | L'Avant-Garde (Saint-Denis) | Robert Hérold (Nancy) |
1949 | Bayonne | La Nicolaïte (Chaillot) | Christian Elsener (Nancy) |
1950 | Chalon-sur-Saône | L'Avant-Garde (Saint-Denis) | Antoine Schlindwein (Laval) |
1951 | Nantes | L'Avant-Garde (Saint-Denis) | Antoine Schlindwein (Laval) |
1952 | Strasbourg[8] | La Flèche (Bordeaux) | Jacques Courgue (Pau) |
1953 | Clermont-Ferrand | L'Avant-Garde (Saint-Denis) | Jean Pepers (Chaillot) |
1954 | Lille | L'Avant-Garde (Saint-Denis) | Pierre Lavignolle (Bordeaux) |
1955 | Saint-Étienne | La Nicolaïte (Chaillot) | Pierre Lavignolle (Bordeaux) |
1956 | Metz | L'Avant-Garde (Saint-Étienne) | Pierre Lavignolle (Bordeaux) |
1957 | Brest | L'Avant-Garde (Saint-Étienne) | Pierre Lavignolle (Bordeaux) |
1958 | Paris | L'Avant-Garde (Saint-Étienne) | Pierre Lavignolle (Bordeaux) |
1959 | Le Mans | L'Avant-Garde (Saint-Étienne) | Robert Fanget (Saint-Étienne) |
1960 | Mâcon | L'Avant-Garde (Saint-Étienne) | Robert Fanget (Saint-Étienne) |
1961 | Dinard | L'Avant-Garde (Saint-Étienne) | Michel Iemfre (Champigneules) |
1962 | Troyes | L'Avant-Garde (Saint-Étienne) | Robert Fanget (Saint-Étienne) |
1963 | Caen | L'Avant-Garde (Saint-Étienne) | Robert Fanget (Saint-Étienne) |
1964 | Chambéry | L'Avant-Garde (Saint-Étienne) | Bernard Paillès (Enghien) |
1965 | Dreux | L'Avant-Garde (Saint-Étienne) | Claude Tisserand (Aulnay-sous-Bois) |
1966 | Nancy | L'Avant-Garde (Saint-Étienne) | Claude Tisserand (Aulnay-sous-Bois) |
1967 | Lons-le Saunier | L'Avant-Garde (Saint-Étienne) | Alain Nijak (Châtenoy-les-Forges) |
1968 | Annulé | Néant | Néant |
La Fédération sportive et culturelle de France (à partir de 1968)[modifier | modifier le code]
En 1968 la fédération des patronages affirme sa vocation à l'éducation populaire en prenant l'appellation de Fédération sportive et culturelle de France (FSCF). En gymnastique l'élévation du niveau d'exigences techniques nécessite progressivement une organisation des compétitions en salle qui ne permet plus de gigantesques rassemblements autour du sport mais la nostalgie demeure et la fin de cette période reste marquée par quelques très grands championnats mixtes : Poissy en 1979 et surtout Saint-Sébastien-sur-Loire à trois reprises en 1995[J3 8], 2005[9] et 2009. En 1995, 2002, 2009 et 2010 les championnats de France individuels sont organisés séparément des championnats de France par équipe. Depuis 2012, ils ont lieu en même temps que la compétition féminine homologue.
Palmarès à partir de 1969[modifier | modifier le code]
Sources : Journal fédéral (jusqu'en 1972) et programme fédéral de gymnastique masculine 2014.
Année | Lieu de la compétition | Association championne | Lieu de la compétition | Champion individuel |
---|---|---|---|---|
1969 | Colmar[7] | L'Avant-Garde (Saint-Étienne) | Colmar | Alain Nijak (Châtenoy-les-Forges) |
1970 | Saint-Sébastien-sur-Loire[7] | La Similienne (Nantes) | Saint-Sébastien-sur-Loire | Pierre Puvis (CGS Loquidy Nantes) |
1971 | Poissy[7] | La Cambronnaise (Saint-Sébastien-sur-Loire) | Poissy | Gilles Chaillou (Chambéry) |
1972 | Royan[7] | L'Étendard (La Talaudière) | Royan | Gilles Chaillou (Chambéry) |
1973 | Vittel | La Cambronnaise (Saint-Sébastien-sur-Loire) | Vittel | Alain Nijak (Châtenoy-les-Forges) |
1974 | Dax | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Dax | Gilles Chaillou (Chambéry) |
1975 | Firminy | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Firminy | Pierre Puvis (CGS Loquidy Nantes) |
1976 | Bruz | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Bruz | Gilles Chaillou (Chambéry) |
1977 | supprimé | titre non attribué | Paris | William Vettier (Grenoble) |
1978 | Dax | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Dax | Jean-Yves Leroy (ASC Bonne Garde Nantes) |
1979 | Poissy | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Poissy | Jacques Def (CGS Loquidy Nantes) |
1980 | Châlons-sur-Marne | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Châlons-sur-Marne | Éric Lepetit (Saint-Chamond) |
1981 | Les Sables d'Olonne | L'Alerte Chambérienne (Chambéry) | Les Sables d'Olonne | Florentin Marchand (Alerte de Méan) |
1982 | Firminy | L'Alerte Chambérienne (Chambéry) | Firminy | Éric Lepetit (Saint-Chamond) |
1983 | Poissy | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Poissy | Gilles Viallon (Saint-Chamond) |
1984 | Dinan | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Dinan | Pierre Def (CGS Loquidy Nantes) |
1985 | Annonay | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Annonay | Norbert Doniguian (Saint-Chamond) |
1986 | Nantes | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Nantes | Gildas Kéribin (ASC Bonne Garde Nantes) |
1987 | Les Sables d'Olonne | La Cambronnaise (Saint-Sébastien-sur-Loire) | Les Sables d'Olonne | Théo Marterer (Annecy) |
1988 | Villeneuve d'Ascq | La Cambronnaise (Saint-Sébastien-sur-Loire) | Villeneuve d'Ascq | Théo Marterer (Annecy) |
1989 | La Tour du Pin | La Cambronnaise (Saint-Sébastien-sur-Loire) | La Tour du Pin | Théo Marterer (Annecy) |
1990 | Poissy | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Poissy | Norbert Doniguian (Saint-Chamond) |
1991 | Limoges | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Limoges | Franck Rousson (Saint-Chamond) |
1992 | Firminy | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Firminy | Gildas Kéribin (Challans) |
1993 | Dax | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Dax | Gildas Kéribin (Challans) |
1994 | Lons-le-Saunier | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Lons-le-Saunier | Fabrice Rivière (Villefranche-sur-Saône) |
1995 | Saint-Sébastien-sur-Loire | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Audincourt | Fabien Roche (Annonay) |
1996 | Vienne | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Vienne | Pascal Chambriard (Celles-sur-Durolle) |
1997 | Châlons-en-Champagne | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Châlons-en-Champagne | Fabien Roche (Annonay) |
1998 | Bondoufle | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Bondoufle | Christian Couzon (Saint-Chamond) Yannick Teyssier (Saint-Chamond) |
1999 | Lyon | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Lyon | Fabien Roche (Annonay) |
2000 | Dax | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Dax | Christian Couzon (Saint-Chamond) |
2001 | Saint-Sébastien-sur-Loire | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Saint-Sébastien-sur-Loire | Olivier Puvis (CGS Loquidy Nantes) |
2002 | Colmar | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Clessé-Mâcon | Olivier Puvis (CGS Loquidy Nantes) |
2003 | Andrezieux-Bouthéon | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Andrezieux-Bouthéon | Fabien Roche (Annonay) |
2004 | Nantes | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Nantes | Olivier Puvis (CGS Loquidy Nantes) |
2005 | Saint-Sébastien-sur-Loire | La Cambronnaise (Saint-Sébastien-sur-Loire) | Saint-Sébastien-sur-Loire | Mustapha Khiati (Saint-Étienne) |
2006 | Beaupréau | L'Étendard (La Talaudière) | Beaupréau | Mustapha Khiati (Saint-Étienne) |
2007 | La Talaudière | L'Étendard (La Talaudière) | La Talaudière | Nataël Gomez (La Motte-Servolex) |
2008 | Dax | L'ASC Bonne Garde (Nantes) | Dax | Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône) |
2009 | Saint-Sébastien-sur-Loire | La Jeune Garde (Villefranche-sur-Saône) | La Tour du Pin | Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône) |
2010 | Andrezieux-Bouthéon | L'Étendard (La Talaudière) | Vienne | Christophe Baeder (Constantia Neudorf) |
2011 | Schiltigheim-Strasbourg | La Jeune Garde (Villefranche-sur-Saône) | Schiltigheim-Strasbourg | Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône) |
2012 | Bourgoin-Jallieu | La Jeune Garde (Villefranche-sur-Saône) | Wasselonne | Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône) |
2013 | Dax | L'Étendard (La Talaudière) | Bruz | Jérémy Jammes (Villefranche-sur-Saône) |
2014 | Audincourt | La Jeune Garde (Villefranche-sur-Saône) | Flers | Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône) |
2015 | La Motte Servolex | La Jeune Garde (Villefranche-sur-Saône) | Saint-Nazaire | Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône) |
2016 | Nantes / Saint-Sébastien-sur-Loire / Vertou | L'Étendard (La Talaudière) | Cysoing | Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône) |
2017 | Dax | La Jeune Garde (Villefranche-sur-Saône) | La Motte-Servolex | Rémi Landais (Deuil-la-Barre) |
2018 | Bourgoin-Jallieu | La Stéphanoise (Montoir) | Saint-Étienne | Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône) |
2019 | Montoir-de-Bretagne | La Stéphanoise (Montoir) | Saint-Sébastien-sur-Loire | Rachid Moussa (Étendard de La Talaudière) |
Les présidents de la commission technique masculine[modifier | modifier le code]
Longtemps dénommée Commission de France de gymnastique masculine, la commission de gymnastique masculine de la fédération des patronages est présidée dès 1905 par A.Jubert puis, à partir du , par Léon Rousselet[10] à qui Gabriel Maucurier succède de 1929[11] à 1954. Charles Collet préside de 1954 à 1959, suivi de Jean Boucher[N 1] de 1959 à 1992. Depuis se sont succédé : Michel Cauchon[J1 1] (de 1992 à 2001), Jean Besse (de 2001 à 2013) et Pierre Baudouin à partir de 2013[12],[N 2]. Depuis le décès de Pierre Baudouin, la responsabilité de la commission est partagée entre Thierry Bellier et Jacky Gruffaz.
Le la municipalité de Saint-Sébastien-sur-Loire donne le nom de Michel Cauchon, décédé le , à un gymnase de la commune[13].
La FICEP[modifier | modifier le code]
.
La première rencontre internationale bilatérale est France-Hollande organisée à La Haye le [J1 2], suivie de nombreuses autres. Depuis 1960 à Maastricht[J1 3] les meilleurs gymnastes de la FSCF rencontrent leurs homologues des fédérations sportives catholiques européennes dans le cadre des Jeux de la Fédération internationale catholique d'éducation physique et sportive (FICEP)[14].
Lien[modifier | modifier le code]
http://www.fscf.asso.fr/commission-technique-nationale-gymnastique-masculine
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- décédé le
- décédé le
Références[modifier | modifier le code]
- Jean-Marie Jouaret, 1999, tome 1, p. 359.
- Jean-Marie Jouaret, 1999, tome 1, p. 336.
- Jean-Marie Jouaret, 1999, tome 1, p. 339.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 52.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 92.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 106-108.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 119.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 134.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 132.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 165,166.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 211.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 170-172.
- Jean-Marie Jouaret 2012, p. 197.
- Autres références :
- « 100e anniversaire », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n° 2448, (consulté le 4 janvier 2018), p. 30
- Claude Piard 2014, p. 20-22.
- Robert Hervet 1948, p. 135.
- Fabien Groeninger 2004, p. 68,69.
- Fabien Groeninger 2004, p. 72.
- Robert Hervet 1948, p. 80-144.
- « championnats fédéraux de gymnastique : Le palmarès », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes , n°2181, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le 10 octobre 2017), p. 7
- « Jacques Courgue : champion 1952 », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n°150, Fédération sportive de France, (consulté le 15 février 2018), p. 3
- Fédération sportive et culturelle de France, « Rencontres sportives hors normes », Les Jeunes, no 2497, , p. 7
- Robert Hervet 1948, p. 136.
- Robert Hervet 1948, p. 142.
- Fédération sportive et culturelle de France, « L'organisation fédérale à la loupe », Les Jeunes, no 2538, , p. 28 à 31
- « Dénomination salle Michel Cauchon » [PDF], sur archive.wikiwix.com (consulté le 1er juillet 2017)
- Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 329-336.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Fabien Groeninger, Sport, religion et nation, la fédération des patronages d'une guerre mondiale à l'autre, Paris, L'Harmattan, (ISBN 2-7475-6950-0, notice BnF no FRBNF39244145).
.
- Robert Hervet (préf. François Hébrard), La FSF de 1898 à 1948, Paris, , 173 p. (OCLC 66302325).
.
- Jean-Marie Jouaret, Petite histoire partielle et partiale de la Fédération sportive et culturelle de France (1948-1998), t. 1, Paris, FSCF (à compte d’auteur, imp. Déja-Glmc), (ISBN 2-9528-3870-4, notice BnF no FRBNF41363915).
.
- Jean-Marie Jouaret, La fédération des sections sportives des patronages catholiques de France (1898-1998), Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-55969-1, notice BnF no FRBNF42598758).
.
- Laurence Munoz et Jan Tolleneer, L’Église, le sport et l’Europe : La Fédération internationale catholique d’éducation physique (FICEP) à l’épreuve du temps (1911 – 2011), Paris, L’Harmattan, coll. « Espaces et Temps du sport », , 354 p. (ISBN 978-2-296-54931-9, notice BnF no FRBNF42427985).
.
- Claude Piard, 130 ans avec un patro de banlieue, Paris, L’Harmattan, (ISBN 978-2-343-04204-6, notice BnF no FRBNF43895393).
.