Château de la Haute-Guerche

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Château de la Haute-Guerche
Image illustrative de l’article Château de la Haute-Guerche
Vue générale de l'édifice.
Période ou style Médiéval
Type Forteresse - Résidence
Début construction XIIIe siècle
Fin construction XVIe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1971)
Coordonnées 47° 19′ 43″ nord, 0° 39′ 58″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région historique Drapeau de l'Anjou Anjou
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Commune Saint-Aubin-de-Luigné
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de la Haute-Guerche

Le château de la Haute-Guerche est une forteresse médiévale aujourd’hui en ruines, située sur le territoire de la commune française de Saint-Aubin-de-Luigné, en Maine-et-Loire.

Historique[modifier | modifier le code]

S'il est possible que le site fût à l'origine une motte féodale, celui-ci est attesté dès le XIIIe siècle avec la construction d'un bastion carré de 40 mètres de côté. Au XVe siècle, la seigneurie, qui appartenait jusqu’alors à la famille de Savonnière, passe aux seigneurs de la Jumellière ; c’est elle qui bâtit la majorité de la forteresse.

Le château sera incendié par les colonnes infernales en 1793, sur l’ordre du maire de Chalonnes. Quatre années plus tard, il est vendu comme bien national ; il est alors utilisé comme carrière de pierre, et transformé en ferme.

La restauration de sa chapelle lui fera recevoir le premier prix de Chefs-d'œuvre en péril en 1970. Il est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 18 mai 1971[1].

Description[modifier | modifier le code]

Le site se compose de deux cours : une haute, et une basse. L'ouvrage est de plan pentagonal, et mesure 12 mètres de large pour 18 mètres de profondeur.

Le logis résidentiel se situe dans la haute-cour. Une tour d'escalier permet de rejoindre les étages des deux ailes d'habitation. On y trouve une série de fenêtres orientées vers le Layon avec leurs coussièges, ainsi que des latrines et des cheminées. La haute-cour était défendue par quatre tours, dont deux subsistent.

Les défenses extérieures des courtines étaient battues par une série de canonnières, formant un boulevard d'artillerie, renforcé par une caponnière. Un chemin de ronde permet l'accès à trois échauguettes à but plus ostentatoire que défensif. Celles-ci sont réalisées en brique, contrairement au reste de l'édifice, construit en moellons de schiste.

Les archéologues ont découvert sur le site des fours à usage domestique[2].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice no PA00109251, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 197.