Châteauneuf-la-Forêt
Châteauneuf-la-Foret | |||||
![]() L'église et le monument aux morts | |||||
![]() Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Limoges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Briance-Combade (siège) |
||||
Maire Mandat |
Françoise Rivet 2020-2026 |
||||
Code postal | 87130 | ||||
Code commune | 87040 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 523 hab. (2018 ![]() |
||||
Densité | 52 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 42′ 50″ nord, 1° 36′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 336 m Max. 644 m |
||||
Superficie | 29,25 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Eymoutiers | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
modifier ![]() |
Châteauneuf-la-Forêt (Chasteu Nuòu en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie[modifier | modifier le code]
Châteauneuf-la-Forêt est à 35 km de Limoges par la D 979 et à 19 km d'Eymoutiers par le même axe routier. Elle se situe sur la D 15, qui rejoint la D 979 dans la commune de Neuvic-Entier[1] et part ensuite vers Linards et se poursuit en traversant la Haute-Vienne jusqu'au Nord de la Dordogne. Elle est aussi traversée par la D 16 (en partie sur le trajet de la D 15) qui relie la Creuse via Bujaleuf et Neuvic-Entier à Saint-Germain-les-Belles. Les villes importantes proches de Châteauneuf-la-Forêt, en dehors de Limoges, sont Tulle à 70 km, Guéret à 75 km et Ussel à 75 km.
La commune accueillait, jusqu'à la mise en place des nouvelles régions, le centre géographique de la région Limousin. Il se trouve à environ 1 km au Sud du village de Murat et 200 m à l'Ouest de la D 39.
L'altitude de la commune varie de 326 m, sur la rivière Combade (qui borde imparfaitement la commune au nord), à près de 642 m au sud sur une hauteur qui surplombe le village de Venouhant aux limites de la commune et de celles de Saint-Méard et Sussac. Châteauneuf-la-Forêt est située à une altitude moyenne de 360 mètres. C'est une région très vallonnée.
La commune a une superficie de 29,25 km2 et avait 1 640 hab. (en 2011) appelés les Castelneuviens et les Castelneuviennes[2].
Transports en communs :
- Une ligne SNCF Limoges-Ussel qui fut inaugurée en 1880, dont la plus proche gare, celle de Châteauneuf - Bujaleuf, est à 8 km du bourg, au nord de la commune de Neuvic-Entier.
- Un service d'autocars de la RTHV existe aussi en partance de Limoges vers Eymoutiers. Il reprend le trajet d'une ancienne ligne de tramways des Chemins de fer départementaux de la Haute-Vienne fermée en 1949.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Châteauneuf est mentionné entre 1032 et 1051 sous la forme Castello novo, et au génitif Castelli Novi vers 1127 ; la forme occitane la plus ancienne est Chastellnou, vers 1170[3].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Mont-Combade[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
C’est à Châteauneuf-la-Forêt que la tradition situe l’apparition que saint Antoine de Padoue (1195-1231) aurait eue de l’enfant-Jésus. Au XVe siècle, il semblerait que le grand prieur d'Auvergne Jean Cottet ait été en même temps le seigneur de la seigneurie de Laron à Châteauneuf-la-Forêt. Elle se situait, à l'époque 1450/1476 et après, près d'un gué sur la Combade. Il y aurait eu une souveraine de Savignac qui aurait été châtelaine et mariée avec François de Cottet.
Le château qui a donné son nom à la commune n'existe plus. Il a été démantelé pendant la Révolution française de 1789 et complètement rasé au début du XIXe siècle. Il ne reste que les murs d'enceinte et les souterrains[5].
De nombreux moulins existaient le long de la Combade, certains ont été transformés au début du XXe siècle en moulins à broyer la paille nécessaire à la fabrication du papier[6].
De 1913 à 1949, une ligne de tramway électrique existait, reliant Limoges à Peyrat-le-Château[5].
Au milieu des années 1980, des artistes locaux et renommés tels que Jean-Joseph Sanfourche, Marc Petit et Pierre Digan consacre leur art au service du devoir de mémoire, rappelant les combats des maquis, sous le commandement du Colonel Georges Guingouin, sous occupation allemande à travers la réalisation d’œuvres d'art commémoratives comme les stèles de Moissannes et de Châteauneuf-la-Forêt[7],[8].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2018, la commune comptait 1 523 habitants[Note 1], en diminution de 6,51 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,71 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
- Ferme pédagogique sur le territoire de la communauté de communes : ferme de la Ribière de Bord à Châteauneuf-la-Forêt.
- La papeterie fondée par Eugène Degrassat en 1890[13], est devenue aujourd'hui une cartonnerie .
- Une usine de fabrication de Palettes est installée sur la commune.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Sainte-Marie-la-Claire[14] est assez récente (première pierre le 7 juillet 1884, inauguration le 3 octobre 1886).
- Le monument aux morts 1914-1918 et 1939-1940 est surmonté d'une réplique de la statue de la Liberté.
- Un camping privé au bord du lac (plage surveillée l'été).
- Dolmen de Sainte-Marie
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Le général Eugène Mordant général de corps d'armée français, né le 23 juillet 1885 à Châteauneuf-la-Forêt et mort le 8 septembre 1959 à Saint-Gaultier (Indre), Il a dirigé les réseaux français de résistance en Indochine face au Japon durant la Seconde Guerre mondiale.
- Jean Cruveilhier, né le 9 février 1791 à Limoges et mort le 10 mars 1874 à Sussac est un médecin, chirurgien, anatomiste et pathologiste français. Il fut chirurgien des Hôpitaux, membre de l’Académie de Médecine, et premier titulaire de la chaire d’anatomo-pathologie de la Faculté de médecine de Paris, son grand-père était également de la commune.
- René Regaudie homme politique français, né le 14 avril 1908 à La Croisille-sur-Briance et décédé le 23 janvier 2000 à Altkirch (Haut-Rhin). Il était pharmacien. Il fut maire de Châteauneuf-la-Forêt de 1935 à 1971 et conseiller général du canton de Châteauneuf-la-Forêt de 1935 à 1942 et de 1945 à 1982. Il a présidé le conseil général de la Haute-Vienne de 1955 à 1982. Il fut aussi député de la Haute-Vienne de 1946 à 1973.
- Adrien Tarrade, né à Châteauneuf-la-Forêt le 14 mars 1844, maire de Limoges de 1885 à 1887[15], et frère aîné des deux suivants.
- Paul Tarrade (1849-1929), né à Châteauneuf-la-Forêt, pharmacien installé à Limoges et à Saint-Junien, adjoint au maire de Limoges.
- Firmin Tarrade, né le 18 avril 1855 à Châteauneuf-la-Forêt où il est mort le 16 novembre 1916, médecin et député-maire de Châteauneuf.
- Georges Guingouin, né le 2 février 1913 à Magnac-Laval et mort le 27 octobre 2005 à Troyes, résistant et homme politique français, militant jusqu'en 1952 du Parti communiste français (PCF). Il joue un rôle de premier plan dans la résistance, se fait appeler « Raoul » en étant à la tête des maquis de la montagne limousine (il est surnommé « lou Grand » et le « Préfet du Maquis »). Il se cacha ici dans un abri souterrain creusé dans les bois environnant le village. Un musée retrace l'histoire de la résistance limousine et l'abri souterrain a été reconstitué et se visite.
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | Écartelé: aux 1er et 4e de gueules au château de trois tours d'or, ouvert du champ et ajouré de sable (Maison de Châteauneuf), aux 2e et 3e d'azur à la croix ancrée d'argent (Maison d'Aubusson); sur le tout, de sable au lion d'or (Maison de Pierre-Buffière). |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
|
Alias | De sable au lion d'or. |
Éducation - Sport[modifier | modifier le code]
- Une école primaire « Sanfourche » inaugurée à la rentrée de septembre 2014[16].
- Un collège
- Un gymnase : badminton, judo, handball, VTT, football.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean-Loup Deredempt, Parfums de Belle-Époque autour du Mont-Gargan, Neuvic-Entier, Les éditions La Veytisou, (ISBN 2-907261-31-2), p. 175.
- (fr) « Carte satellite », sur Google maps (consulté le 21 juin 2010)
- (fr) « Châteauneuf-la-Forêt (87130) », sur www.habitants.fr (consulté le 25 juin 2010)
- Yves Lavalade, Dictionnaire toponymique de la Haute-Vienne, Lucien Souny, (ISBN 2-911551-40-0), p. 121.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean-Loup Deredempt, Parfums de Belle-Époque autour du Mont-Gargan, Neuvic-Entier, Les éditions La Veytisou, , 175 p. (ISBN 2-907261-31-2), p. 67
- idem page 75
- « Chemins de mémoire autour de Limoges - Office de tourisme de Limoges », sur tourisme.com (consulté le 10 novembre 2020).
- https://www.tourisme-portesdevassiviere.fr/wp-content/uploads/2020/04/chemin_resistance_s.pdf
- (fr) Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- (fr) « Usine de Papeterie à Châteauneuf-la-Forêt (87) », sur www.patrimoine-de-france.org (consulté le 25 juin 2010)
- (fr) « église paroissiale à Châteauneuf-la-Forêt (87) », sur www.patrimoine-de-france.org (consulté le 25 juin 2010)
- Henri Demay, Limousins à la Une, Neuvic-Entier, Éditions de La Veytizou, (ISBN 2-907261-22-3), p. 253.
- « Ecole Maternelle - Chateauneuf-la-foret.fr », sur Chateauneuf-la-foret.fr (consulté le 10 novembre 2020).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]