Château du Bec-Crespin
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XIIe siècle |
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Le château du Bec est une demeure du XIIe siècle, fortement remanié au XVIe siècle, qui se dresse sur le territoire de la commune française de Saint-Martin-du-Bec, dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie.
Le château, propriété privée non ouverte à la visite, est partiellement inscrit au titre des monuments historiques.
Localisation
[modifier | modifier le code]Le château est situé au milieu d'un plan d'eau alimenté par les sources de la Lézarde, sur la commune de Saint-Martin-du-Bec dans le pays de Caux, à 20 km au nord du Havre, dans le département français de la Seine-Maritime.
Historique
[modifier | modifier le code]La famille Crespin fait construire un château au XIIe siècle. Antoine Crespin, évêque de Laon cède en 1454 la baronnie du Bec-Crespin à son beau-frère, Pierre de Brézé, grand sénéchal de Normandie. Louis de Brézé, gouverneur de Normandie, et époux de Diane de Poitiers[1], le restaure à la fin du XVe siècle. Après être passé dans les mains du duc d'Aumale, Nicolas II Romé de Fresquiennes fait l'acquisition avec l'aide du roi Henri III du Bec-Crespin. Il fait ériger un nouveau château vers 1585, qui comme celui de Brécourt semble fortement inspiré par Androuet du Cerceau. Sous la Terreur, le château est utilisé comme prison pour des prêtres réfractaires, puis passe par alliance au comte de Chatenay, et ensuite au vicomte de Croixmare. De 1844 à 1848, ce dernier le fait entièrement restaurer[2].
En 1916, mis à la disposition du gouvernement belge réfugié à Sainte-Adresse, la demeure héberge le comte Carton de Wiart, ministre d'État belge où il reçut de nombreuses personnalités : Louis Barthou, René Bazin, Maurice Barrès[2].
En 1943, le château est transformé en hôpital militaire er sera restauré par la suite par M. Pierre Mignot[2].
Description
[modifier | modifier le code]Du château primitif, il subsiste la motte, avec les douves — élargies par la suite — et cinq tours[1].
L'entrée ainsi que les écuries sont de bons exemples du style Henri IV cauchois[1].
Protection
[modifier | modifier le code]Les façades et toitures du bâtiment d'entrée, du bâtiment des communs et de la tour sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du [3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Philippe Seydoux (photogr. Serge Chirol), La Normandie des châteaux et des manoirs, Strasbourg, Éditions du Chêne, coll. « Châteaux & Manoirs », , 232 p. (ISBN 978-2851087737), p. 224.
- Seydoux 1987, p. 22.
- ↑ « Château du Bec-Crespin », notice no PA00101036, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Xavier Pagazani, La Demeure noble en Haute-Normandie 1450-1600, Rennes / Tours, PUR / PUFR, coll. « Renaissance », , 360 p. (ISBN 978-2-86906-309-9 et 978-2-7535-3259-5, ISSN 2107-2566).
- Philippe Seydoux, Châteaux du Pays de Caux et du Pays de Bray, Paris, Éditions de la Morande, , 2e éd., 128 p. (ISBN 2-902091-17-6), p. 22-23.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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