Château de Villiers-sur-Port

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Château de Villiers-sur-Port
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XIIe siècle-XIXe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
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Le château de Villiers-sur-Port est une ancienne place forte, dont l'origine remonte probablement au XIIe siècle, remaniée à plusieurs reprises, qui se dresse sur la commune française de Port-en-Bessin-Huppain dans le département du Calvados, en région Normandie.

Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Localisation[modifier | modifier le code]

Le château est situé sur les hauteurs, de Villiers-sur-Port[note 1], à 1 kilomètre au sud-ouest de l'Église Saint-Pierre d'Huppain sur la commune de Port-en-Bessin-Huppain, dans le département français du Calvados.

Historique[modifier | modifier le code]

Le château, dit Ferme de Villiers[2], date des XIIIe et XVIe siècles[1]. Selon Arcisse de Caumont, le manoir de Villiers aurait été une importante place forte au Moyen Âge. Il est assurément l'un des plus anciens édifices civils de la région[3] et aurait été probablement construit au XIIe siècle[4].

Le château est construit pour la famille des de Villiers[3], puissante famille du Bessin du XIIe au XVIe siècle[2].

On relève, en 1254, la présence d'un Guillaume, seigneur de Villiers. En 1417, en pleine guerre de Cent Ans, les Anglais s'emparent du domaine, et un des défenseurs, Raoul de Couvert, chevalier, doit laisser son fils en otage au roi d'Angleterre, Henri V[4].

Les seigneurs de Villiers, conservèrent le fief pendant quatre siècles, et le cédèrent à la famille Héricy, qui le conservera jusqu'au XIXe siècle[4]. Entre-temps le château avait été transformé en ferme et ce probablement dès le XVIIIe siècle[2].

Description[modifier | modifier le code]

Le château est construit en calcaire[3].

Le manoir comporte deux cours : la première est une grande cour où s'aligne les bâtiments agricoles et, l'autre, plus petite correspondant à la cour noble. Cerné de douves[note 2], on accédait jadis à la première cour par un pont-levis. Une fois pénétré, sur la droite se dresse l'imposant logis seigneurial daté du début du XVIe siècle[3]. Ses ouvertures, pour la plupart, date du XVIIIe siècle à la suite d'un remaniement. L'une d'elles arbore des décors sculptés de style Renaissance. Le logis est flanqué de deux tours : la première, haute et cylindrique, percée de meurtrières, assurait la défense de ce côté de la cour ; la seconde, à l'arrière donnant sur la cour noble, du XIVe siècle, carrée, contenait les latrines et un escalier à vis qui desservait le logis. En face du logis, se dresse la chapelle du domaine épaulée de puissants contreforts et dont le style la rattache au XIIIe siècle. Vers 1850, elle fut transformé en écurie. Sur la gauche du logis, se trouvent divers bâtiments dont le plus ancien date du XIIe siècle et qui a conservé son portail et ses ouvertures[5].

La cour intérieur aurait abrité en son centre un donjon carré aux XIIe – XIIIe siècles[5], et démolie au XIXe siècle, selon une tradition orale recueillie par Arcisse de Caumont[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Villiers-sur-Port est absorbée par Huppain en 1824
  2. Sur le cadastre de 1823, on peut voir qu'une grande partie des douves sont déjà comblées[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Ancien château de Villiers-sur-Port à Huppain », notice no PA00111619, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. a b c et d « Château dit Ferme de Villiers », notice no IA00122021, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. a b c d et e Le patrimoine des communes du Calvados.
  4. a b et c Gourbin 2014, p. 58.
  5. a et b Gourbin 2014, p. 59.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 3 : Arrondissement de Vire et de Bayeux, Caen, Hardel, (lire en ligne), p. 624-627.
  • Le patrimoine des communes du Calvados, Flohic Éditions, (ISBN 2-84234-111-2), p. 1345. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Bernard Gourbin (préf. Christian Nisse, introduction Pierre Brunet), Fermes-manoirs du Bessin, Bayeux, Éditions OREP, , 80 p. (ISBN 978-2-8151-0207-0), p. 58-59.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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