Château de Coiselet

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Château de Coiselet
Image illustrative de l’article Château de Coiselet
Période ou style Médiéval
Type Maison forte
Début construction XIVe siècle
Destination initiale Résidence seigneuriale
Propriétaire actuel Personne privée
Destination actuelle Fermé au public
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1983, partiellement)[1]
Coordonnées 46° 17′ 23″ nord, 5° 35′ 15″ est[2]
Pays Drapeau de la France France
Ancienne province de France Bugey
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Commune Matafelon-Granges
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Coiselet
Géolocalisation sur la carte : Ain
(Voir situation sur carte : Ain)
Château de Coiselet

Le château de Coiselet est une ancienne maison forte du XIVe siècle, centre de la seigneurie de Coiselet, qui se dresse sur la commune de Matafelon-Granges dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le château fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du [1]. Seuls Les façades et toitures sont inscrites.

Situation[modifier | modifier le code]

Le château de Coiselet est situé dans le département français de l'Ain, sur la commune de Matafelon-Granges, sur le bord de la rivière Ain, anciennement frontière du comté de Bourgogne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le fief, possédé en toute justice avec la maison forte, voit Guillaume et Jean Aleman, fils de Pierre Aleman, chevalier, se reconnaitre, le [3], hommes-liges du sire de Thoire-Villars, pour cette terre, qui restera dans leur famille jusqu'à Philiberte Aleman, dame d'Arbent, de Mornay et de Coiselet, dernière du nom, qui porte la seigneurie de Coiselet avec ses autres terres à Jacques de Chalant, chevalier, qui fut un temps seigneur de Coiselet. Au décès de son époux, Philiberte vend, par contrat du [4],[3], Coiselet, alors qualifié de maison forte, en toute justice haute, moyenne et basse, de pur et franc-alleu, sans fief, ni arrière fief, à Barthélemy et Philippes de Forcrand, frères, écuyers, seigneurs d'Arromas, dont les descendants en jouissent encore à ce jour.

Une partie du prix servit alors à rembourser Amand Goyet, seigneur de Monthoux (Vétraz-Monthoux), conseiller et maître d'hôtel du comte de Genève, auprès duquel Philiberte de Coiselet avait engagé un peu auparavant la seigneurie. Cette aliénation faite en faveur des Forcrand, est ratifié par Claude de Chalant, seigneur d'Arbent et de Mornay (Nurieux-Volognat), fils et héritier de Philiberte par titre du [4].

Après le partage des biens que détenaient en indivis Barthélemy et Philippes de Forcrand, la seigneurie de Coiselet reste à ce dernier qui la transmet à ses descendants du nom et aux armes de Forcrand. Au milieu du XVIIe siècle, Claude et Antoine de Focrand, frères, écuyers, étaient les seigneurs de Coiselet du chef dudit Philippes de Forcrand, leur bisaïeul.

Description[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Château de Coiselet », notice no PA00116423, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Coordonnées trouvées sur Géoportail.
  3. a et b Topographie historique du département de l'Ain 1873, p. 108.
  4. a et b Samuel Guichenon, Histoire de Bresse et de Bugey : Partie 2 : Contenant les fondations des Abbayes, Prieurez, Chartreuses, Egliſes Collegiales & les Origines des Villes, Chaſteaux, Seigneurs & principaux Fiefs, Lyon, Jean Antoine Huguetan & Marc Antoine Ravaud, , 109 p. (BNF 30554993, lire en ligne), p. 50, seconde partie,.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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