Château Peychotte
Château Peychotte | |
Façade sud. | |
Nom local | Maison carrée d'Arlac |
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Période ou style | néo-classique |
Type | Folie (maison de plaisance) |
Architecte | Jean-Baptiste Dufart |
Début construction | 1785 |
Fin construction | 1789 |
Propriétaire initial | Samuel Peixotto |
Propriétaire actuel | Ville de Mérignac |
Protection | Classé MH (1983) |
Coordonnées | 44° 49′ 41″ nord, 0° 37′ 22″ ouest[1] |
Pays | France |
Anciennes provinces de France | Guyenne |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Commune | Mérignac |
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Le château Peychotte, appelé également Maison carrée d'Arlac, est une folie de style néoclassique située sur la commune de Mérignac en Gironde.
Il fut édifié de 1785 à 1789 pour le banquier juif d'origine portugaise Samuel Charles Peixotto (dont le nom fut francisé ou plutôt gasconisé en Peixotte ou Peychotte).
La maîtrise d'œuvre de la maison est attribuée à l'architecte Jean-Baptiste Dufart.
Le bâtiment a été classé monument historique le [2].
Présentation
[modifier | modifier le code]L'édifice, de plan « massé » et de style palladien, situé sur une colline, comprend un salon « en rotonde » sur deux niveaux, couvert d'une coupole surbaissée à décor peint.
Les pièces de l'étage sont desservies par un escalier dérobé, adroitement masqué dans le raccord du cercle du salon et du rectangle du vestibule. Ces pièces desservent les chambres de l'étage ainsi qu'une galerie circulaire surplombant le salon en rotonde et destinée à recevoir les musiciens.
Contrastant avec l'austérité de la façade nord, la majestueuse façade sud est ornée d'une colonnade corinthienne semi-circulaire, surplombant un escalier monumental aux marches convexes.
L'ensemble dominait un parc paysager encore presque intact au seuil des années 1980 mais aujourd'hui largement entamé et dénaturé par l'urbanisation immobilière.
Après de nombreuses années d'abandon et de multiples projets immobiliers convoitant son vaste parc, la villa, très dégradée, a finalement été rachetée en 1990 par la ville de Mérignac qui a entrepris sa restauration.
La Maison carrée d'Arlac aurait inspiré le modèle du château de Rastignac, un château néo-classique situé à La Bachellerie, en Dordogne et de la Maison-Blanche à Washington.
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Plan du rez-de-chaussée.
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Plan du premier étage.
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Coupe sur le grand salon.
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Façade nord.
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Maison carrée d'Arlac.
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Maison carrée d'Arlac.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
- « Notice sur la Maison carrée d'Arlac », notice no PA00083628, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Article du Can'arlacais », sur perso.numericable.fr, (consulté le ).
- E. Perreau, « La Maison carrée d'Arlac », Bulletin et mémoire de la Société archéologique de Bordeaux, t. LXV, 1966-1969.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Château de Peixotto
- Château de Rastignac
- Folie (maison de plaisance)
- Liste des châteaux de la Gironde
- Maison-Blanche
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Mérignac, Maison carrée d'Arlac », sur merignac.com (consulté le ).
- « Sur l'implantation en Gironde des juifs portugais chassés par l'Inquisition » [PDF], sur lhoumeau.com (consulté le ).
- Ressource relative à l'architecture :