Cendrillon (pièce de théâtre)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cendrillon
Auteur Joël Pommerat
Genre Pièce de théâtre
Nb. d'actes 2 actes
Durée approximative 1h30
Date d'écriture
Musique de scène Antonin Leymarie
Lieu de parution Arles
Éditeur Actes Sud
Collection Actes Sud-Papiers/Heyoka
ISBN 2330019769
Lieu de création en français Théâtre national de la Communauté française
Compagnie théâtrale Compagnie Louis Brouillard
Metteur en scène Joël Pommerat
Personnages principaux
Sandra, la très jeune fille

La belle mère

Le père

Les 2 sœurs, la grande et la petite

La fée

Le très jeune prince

Le roi

+ Une narratrice (dont on entend que la voix), Un homme (qui fait des gestes pendant qu'elle parle), La mère, et Deux gardes

Cendrillon est une pièce écrite et mise en scène par Joël Pommerat, créée en au Théâtre national de la Communauté française, en coproduction avec La Monnaie.

Après Le Petit Chaperon rouge et Pinocchio, Joël Pommerat a réécrit et mis en scène un nouveau conte qui aborde les questions douloureuses notamment du deuil et de l'émancipation. Ainsi, Cendrillon devient une pièce « sur la mort, la vie, le temps ».

La pièce a été retranscrite à l'écrit le 11 octobre 2011 par la collection Actes Sud-Papiers/Heyoka.

Résumé[modifier | modifier le code]

Sandra est une jeune fille qui a beaucoup d'imagination, et à qui il arrive un grand malheur : sa mère tombe gravement malade. Tellement malade qu'elle parle « d'une voix faible, tellement faible qu'il faut sans arrêt la faire répéter. » Alors qu'elle va bientôt mourir, elle fait venir sa fille à son chevet pour lui parler une dernière fois. Sandra essaye donc d'être très attentive, et entend qu'elle ne doit jamais cesser de penser à sa mère plus de cinq minutes, sans quoi elle mourrait « en vrai ». Ces paroles bouleversent la vie de Sandra, qui dorénavant cherche à contrôler le temps et ses pensées. Plus question de divaguer.

Quand son père les emmène vivre avec une femme tyrannique et ses filles fainéantes et détestables, et qu'on lui donne à faire les tâches ingrates de la maison, Sandra ne s'en plaint pas, et en demande même davantage, pour se punir des minutes où elle a oublié de penser à sa mère. Jusqu'au jour du bal organisé en l'honneur de l'anniversaire du prince, où Sandra rencontre ce dernier, qui croit que sa mère va l'appeler car elle est juste bloquée dans des grèves qui l'empêchent de rentrer... depuis dix ans. Sandra comprend qu'en réalité la mère du prince est morte, et le poussera à accepter la vérité.

Ce faisant, elle réalisera que son propre combat, pour maintenir sa mère en vie, est vain. Grâce à sa marraine la bonne fée, Sandra aura l'occasion d'entendre les véritables dernières paroles de sa mère, et de comprendre le malentendu qui régnait sur sa vie. Car la mère de Sandra lui avait simplement dit :

« N'oublie jamais, si tu penses à moi, fais-le toujours avec le sourire. »

Création[modifier | modifier le code]

Personnages / Distribution[modifier | modifier le code]

  • Alfredo Canavate : le père de la très jeune fille / le roi
  • Noémie Carcaud : la fée, une sœur
  • Marcella Carrara : la voix de la narratrice
  • Caroline Donnelly : le prince/ une sœur[1]
  • Catherine Mestoussis : la belle mère
  • Déborah Rouach : la très jeune fille
  • José Bardio : un garde, etc.
  • Nicolas Nore : la narratrice

Équipe de création[modifier | modifier le code]

  • Isabelle Deffin : création costumes
  • François Leymarie : création sonore
  • Antonin Leymarie : musique[2]
  • Renaud Rubiano : création vidéo
  • Éric Soyer : scénographie et lumière
  • Gwendal Malard : assistant lumières

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Distribution des rôles », sur portestmartin.com (consulté le ).
  2. Voir sur soundcloud.com.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Éditions[modifier | modifier le code]

  • Cendrillon de Joël Pommerat, Actes Sud, coll. « Actes Sud-Papiers/Heyoka », Arles, 2012 ; rééd. coll. « Babel », .

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Mettre en scène le conte : Autour de Cendrillon de Joël Pommerat », Agôn. Revue des arts de la scène, no 4 (hors série),‎ (lire en ligne).

Lien externe[modifier | modifier le code]