Ceet Fouad
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DJ Patrick Douchafleur, DJ Colonel Douchafleur, DJ Ceet |
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Ceet Fouad [prononcer : “see-tee”], né le à Oran (Algérie), est un peintre graffeur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Ceet Fouad est né en Algérie de parents marocains. Il arrive en France en 1978, à Toulouse, alors qu’il a sept ans. Durant son adolescence, il tague des trains avec des amis[1], puis participe à divers collectifs de graffeurs, La Terrasse Possee, ABS, TruSkool et TRUMAC[2].
En 2002 (ou 2001[3]), il voyage en Chine, à Shenzhen, pour la première fois[4]. « Je suis arrivé là-bas un peu par hasard. Une société américaine, qui avait entendu parler de moi, m'a demandé de décorer une, puis plusieurs boutiques de vêtements à Shenzhen. J'y suis allé 10 jours, puis j'y suis retourné encore plusieurs fois, et j'y suis resté », raconte-t-il[4].
Il collabore avec Adidas[5],[3] entre 1997 et 2004, période pendant laquelle il voyage aux États-Unis. Dans le Bronx, à New York[6], il rencontre les membres du collectif TATS CRU. Il travaille pour d'autres marques, comme Prada ou Lancel[5].
Depuis 2003, Ceet Fouad est basé à Hong Kong, où il se fait un nom comme graffeur[3],[4] et homme d’affaires. Il crée sa propre résidence d’artiste, le Jardin Orange à Shenzhen, où il invite régulièrement d’autres peintres, sur le modèle de la fondation Montresso à Marrakech, appelée le Jardin Rouge, où il expose régulièrement depuis 2014 en compagnie d’autres artistes comme Jace[7],[8]. Il expose régulièrement dans le monde entier, de Singapour[2] à la Réunion[9] et de Chine en Allemagne.
En 2019, il réalise une imposante fresque murale sur un immeuble toulousain du quartier Empalot[10].
En 2022, deux de ses amis graffeurs qui l'accompagnaient à New York, Pierre Audebert et Julien Blanc, meurent dans un accident dans le métro de la ville[6].
Œuvre
[modifier | modifier le code]Son œuvre est marquée par un personnage récurrent, un poulet qu'il nomme Le Chicanos. Ce personnage lui a été inspiré à la suite de son arrivée en Chine où, ne parlant pas la langue, il dessine un poulet sur le coin d’une table pour se faire comprendre. Par la suite, ce personnage évolue vers l'humour et symbolise son isolement dans une Chine surpeuplée[11].
Expositions notables
[modifier | modifier le code]- 1997 : Biennale d'Art contemporain de Lyon
- 1999 : Musée d'Art moderne, Vienne
- 2000 : Musée des Arts et Traditions Populaires de Paris
- 2001 : Musée de Castres
- 2007 : Shenzhen - Hong Kong Bi-City Biennale of Urbanism and Architecture
- 2015 : UrbanArt Biennale de Völklingen[12]
- 2015 : French May Festival, Hong Kong[13],[14]
- 2016 : Pop-Up Show au Centre Pompidou à Paris.
- 2017 : Amanda Wei Gallery Hong Kong - Art Stage (Off The Wall) Jakarta - Affordable Art Fair Hong Kong - Jardin Orange gallery Shenzhen
- 2018 : Alain Daudet gallery Toulouse - Idroom Gallery Genève - Galerie Very Yes Saint-Pierre de la Réunion
- 2019 : Biennale Urban Art Museum Völklingen - Art Fair Taipe Taiwan - Amanda Wei Gallery Hong Kong
- 2019 : BCK Art Gallery, Marrakech[15]
- 2022 : Amanda Wei Gallery, Hong Kong[16]
- 2024 : Rose Studio Art Gallery[17]
Catalogues d'exposition
[modifier | modifier le code]- (en) Annne Devailly (autrice du texte), CeeT Fouad, I believe I can touch the sky, Amanda Wei Gallery,
Expérience de DJ
[modifier | modifier le code]Ceet Fouad a aussi officié en tant que DJ. Il s’est d'abord fait connaître sous le pseudonyme de DJ Patrick Douchafleur, puis DJ Colonel Douchafleur et finalement DJ Ceet.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Julie Rimbert, « Mort de deux graffeurs toulousains écrasés par un métro à New York : leur ami raconte le drame » , sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Le graffeur Ceet Fouad expose à Singapour » [archive du ] , sur sg.ambafrance.org,
- (en) Richard Lord, « Playful Ceet Fouad has journeyed from graffiti to sought-after commercial artist » , sur South China Morning Post, (consulté le )
- Cyril Doumergue, « CEET, le graffeur toulousain qui a conquis la Chine » , sur ladepeche.fr, (consulté le )
- « Exposition du Graffiti au French May "No Wings, No Chocolate" » , sur hongkong.consulfrance.org, (consulté le )
- « New York : deux street-artistes français meurent après avoir été happés par le métro » , sur cnews.fr, (consulté le )
- Olivier Cachin, « Jardin Rouge : au Maroc, une oasis pour les graffeurs » , sur lesinrocks.com, (consulté le )
- (en) Jaime Rojo et Steven Harrington, « Where Graffiti Art Is The Rose of The Desert: Spraying Outside The Jardin » , sur huffpost.com, (consulté le )
- Olivier Cachin, « Festival Liberté Métisse à La Réunion : sur place, j'ai vu l'état d'urgence. Une absurdité » [archive du ] , sur leplus.nouvelobs.com,
- Julie Rimbert, « Des poulets géants sur un immeuble de Toulouse » , sur leparisien.fr, (consulté le )
- « GRAFFITI : Ceet, la Chicken story d’un graffiteur » , sur Le Mauricien, (consulté le )
- « Fouad Ceet » [archive du ] , sur voelklinger-huette.org
- (en) « Discovery Bay × French Graffiti Artist Ceet Fouad » [archive du ] [PDF], sur visitdiscoverybay.com,
- (en) « “Discovery Bay Easter Egg-Citement” » [archive du ] , sur hkri.com,
- Anaïs Robin, « Ceet Fouad, le graffeur qui a conquis la Chine débarque à la BCK Art Gallery » , sur madein.city, (consulté le )
- Chloé Salmon, « Quelles sont les expositions d'art en ce moment à Hong Kong ? » , sur lepetitjournal.com, (consulté le )
- Pascale Veysset, « Ceet Fouad expose ses Chicanos à Paris » , sur information.tv5monde.com, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Ryo Sanada et Suridh Hassan, Graffiti Asia, Londres, Laurence King Publishing, , 128 p. (ISBN 978-1856696494)
- Olivier Gal, Truskool : Une histoire du graffiti à Toulouse, Éditions Atlantica, , 248 p. (ISBN 978-2758801047)
Liens externes
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- (en + fr) Site officiel
- Ressource relative à la musique :
- Digitalised versions of printed catalogues