Cathédrale Saint-Joseph de Nouméa

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Cathédrale Saint-Joseph de Nouméa
Façade orientale de la cathédrale, et plaque commémorative à Guillaume Douarre, premier vicaire apostolique de Nouvelle-Calédonie.
Façade orientale de la cathédrale, et plaque commémorative à Guillaume Douarre, premier vicaire apostolique de Nouvelle-Calédonie.
Présentation
Culte Catholique romain
Dédicataire Saint Joseph
Type Cathédrale
Rattachement Archidiocèse de Nouméa
Début de la construction 1887
Fin des travaux 1897
Style dominant Colonial
Néo-gothique
Protection Logo monument historique Classée MH (1992)
Site web Paroisse de la cathédrale Saint-Joseph de Nouméa
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie
Ville Nouméa
Coordonnées 22° 16′ 22″ sud, 166° 26′ 40″ est
Géolocalisation sur la carte : Nouméa
(Voir situation sur carte : Nouméa)
Cathédrale Saint-Joseph de Nouméa
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Calédonie)
Cathédrale Saint-Joseph de Nouméa
Géolocalisation sur la carte : Océanie
(Voir situation sur carte : Océanie)
Cathédrale Saint-Joseph de Nouméa

La cathédrale Saint-Joseph de Nouméa est une cathédrale catholique romaine située à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Elle est le siège de l'archidiocèse de Nouméa depuis la création du diocèse en 1966.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Joseph a été construite de 1887 à 1897 grâce à la main d’œuvre pénitentiaire et sur les plans d’un ancien condamné, un certain Labulle. Elle est bénie le par le père Xavier Montrouzier, aumônier de l’hôpital, inaugurée à la Toussaint suivante et consacrée par le vicaire apostolique des îles Fidji, Mgr Julien Vidal[1], avant que la façade et les clochers ne soient entièrement terminés.

Plan et organisation[modifier | modifier le code]

Façade arrière de la cathédrale.

Il s’agit d’un édifice religieux suivant un plan en croix latine[2], long de 56 m (5 travées avec voûtes d’ogive sexpartites pour la nef, 2 travées droites et 5 polygonales pour le chœur) et avec un transept large de 36 m, suivant un axe sud-ouest - nord-est. Haut de 15,5 m, le bâtiment est flanqué sur sa façade sud-ouest, de part et d’autre du porche, de deux tours de 25 m avec des balustrades en pierre au sommet (à l’origine, un faîtage sous forme de flèches étaient prévus mais, en raison des cyclones, ce projet a été abandonné).

Les deux tours, les contreforts et les encadrements des baies sont en pierres taillées (assez représentatives des édifices construits par les déportés), les autres murs sont en moellons enduits à la chaux. La charpente et les voûtes d'ogive sont en bois de kaori (conifère de terrain minier produisant du bois résineux massif, pouvant être blanc ou rouge, ici rouge). Enfin le toit est constitué de tôle ondulée.

Dédiée à Joseph, l'époux de la Vierge Marie dans le Nouveau Testament, la cathédrale dispose de 28 vitraux représentant différents saints de l’Église catholique romaine et personnages bibliques :

À cela s’ajoute une statue de Jeanne d'Arc, en armure et portant son étendard, sur le parvis au sud de l’édifice. Érigée en 1901, il s’agit d’un cadeau de l’évêché d’Orléans[3].

Une cathédrale coloniale typique[modifier | modifier le code]

Cathédrale Saint-Joseph de nuit.

Placée en hauteur par rapport à la route, elle domine le centre-ville et est bâtie sur des soubassements réalisés par des travaux de terrassements de 1876 à 1887. Elle a été classée aux Monuments historiques le , en raison de sa vue, mais aussi de son architecture qui rappelle certaines cathédrales d'Amérique latine, pour son maître autel sculpté en 1860 et hérité de la Mission de Saint-Louis (première église-mère du diocèse jusqu'à la consécration de la cathédrale en 1893[1]), les boiseries en tamanou (bois assez dur, rose brun, voire rouge) du chœur, de la chaire et des chapelles, ses bénitiers géants faits en coquilles réelles de tridacne géant (crustacé d'ailleurs appelé généralement bénitier), son lustre (réplique de celui de l'église de la Madeleine à Paris et réalisé dans l'une des premières feuilles de métal de nickel extraites en Nouvelle-Calédonie[4]), son lutrin sculpté ou encore son buffet d'orgue.

La cathédrale est dotée d'un orgue[5] Mutin Cavaillé-Coll de 1908.

XXIe siècle : travaux de restauration[modifier | modifier le code]

Depuis 2007, l'association La cathédrale, notre patrimoine a commencé un plan de rénovation de la cathédrale[6],[7]. Après la restauration de l'extérieur (toiture, etc), les travaux sont réalisés à l'intérieur (installations électriques, boiseries, etc..)[6],[7]. La 3e partie des travaux de l'intérieur de l'édifice ont été terminés en 2020[6]. La 4e partie de la restauration sera réalisé dans la continuité des travaux intérieur[6],[7].

Curés et administrateurs[modifier | modifier le code]

Ont été notamment curés et administrateurs de la cathédrale :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]