Catane

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Catane
''Catania''
Blason de Catane
Armoiries
Drapeau de Catane
Drapeau
Catane
Catane au pied de l'Etna.
Nom sicilien Catania
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la Sicile Sicile 
Province Catane 
Maire
Mandat
Salvo Pogliese (Forza Italia)
depuis 2018
Code postal 95100
Code ISTAT 087015
Code cadastral C351
Préfixe tel. 095
Démographie
Gentilé Catanais, Catanaise (catanesi)
Population 311 777 hab. (31-10-2018[1])
Densité 1 732 hab./km2
Géographie
Coordonnées 37° 30′ 58″ nord, 15° 03′ 58″ est
Altitude Min. 7 m
Max. 7 m
Superficie 18 000 ha = 180 km2
Divers
Saint patron Sant'Agata
Fête patronale 5 février
Localisation
Localisation de Catane
Localisation dans la ville métropolitaine de Catane.
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Catane
Liens
Site web Site officiel

Catane (en italien Catania) est une ville d'Italie, sur l'île de Sicile, et est la capitale de la province de Catane.

Elle est la deuxième ville sicilienne derrière Palerme, et sa conurbation métropolitaine compte environ 700 000 habitants.

Fondée en 729 av. J.-C. par les chalcidiens de Naxos, elle fut un foyer culturel et politique important au XIVe siècle, et la première université de Sicile y fut fondée en 1434.

Elle eut plusieurs fois à subir les éruptions de l'Etna et des tremblements de terre (1669, 1693, 1783, 1818). Sa configuration actuelle est la conséquence d'une reconstruction quasi-totale (dans un style baroque tardif du Val di Noto) commencée à la fin du XVIIe siècle[2], à la suite d'une coulée de lave en 1669[3], et à un terrible tremblement de terre en 1693 qui tua 18000 habitants. La ville offre à ce titre un témoignage exceptionnel du courage de ses résidents, et du génie exubérant de l’art et de l’architecture du baroque tardif, apogée et épanouissement final de ce style en Europe, et elle figure sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco.

Catane est la ville natale des compositeurs Vincenzo Bellini et Giovanni Pacini, des écrivains Giovanni Verga, Luigi Capuana, Federico De Roberto et Nino Martoglio.

C'est un centre industriel, logistique et commercial important, son aéroport « Catane-Fontanarossa » est le plus important du Sud de l'Italie.

Géographie

Carte
Carte interactive de Catane.

Site

Figuiers de Barbarie sur la roche volcanique en bord de mer.

Catane est située sur la côte orientale de la Sicile, sur la mer Ionienne, entre les villes de Messine (88 km) et Syracuse (52 km), et son centre se trouve à 28 km du sommet de l'Etna.

En bordure d'un rivage principalement lavique et anfractueux, la monotone magnificence de ses noires roches escarpées espace à l'improviste, outre les zones commerciales de son port, pour devenir avant tout un littoral de sable doré (la plage de la Plaia) et en dernier l'embouchure marécageuse de l'« Oasis du fleuve Symèthe » où les fertiles limons accueillent un écosystème sicilien unique et protégé.

Le golfe d'Ognina est la seule anse maritime digne de remarque. Il correspond au mythique « port d'Ulysse » (le Portus Ulixis ou Portus Odysseus cité par Pline l'Ancien). C'est le présumé et légendaire débarcadère du héros homérique et de ses compagnons dans la Trinacrie Ionienne. Après cela ils rencontreront le gigantesque cyclope Polyphème et fuiront la colère du troglodyte aveuglé grâce à un stratagème du roi d'Ithaque.

Les menus sables noirs de la « Petite Rade » de San Giovanni Li Cuti sont très connus et mouvementés en été comme rendez-vous balnéaire pour des centaines d'estivants catanais qui se retrouvent pour bronzer et bavarder.

L'expression dialectale « Li Cuti » correspond « aux Queux, aux Aiguisoirs » et peut simplement identifier « des Rochers » ou « des Affiloirs, des lieux appropriés au riblage et à l'érosion des écueils ».

Climat

Son climat méditerranéen est caractérisé par des étés très chauds et très secs, les 42 °C peuvent être atteints à cause du sirocco qui peut souffler en été, apportant ainsi une forte chaleur. Il se peut qu'aucune goutte d'eau ne tombe de toute la saison estivale. Les hivers sont très modérés, les températures tombent rarement sous les 10 °C la nuit. Par contre, dans l'arrière-pays ou les villages aux environs de l'Etna, l'hiver est plus rude et parfois les températures tombent sous les °C.

Relevé météorologique de Catane (période : 2003-2016)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 6,9 8,4 9,9 12,2 15,8 20,7 22,3 23,1 21,2 19,4 12,5 8,2 15,5
Température maximale moyenne (°C) 16,2 16,7 20 24,3 27,6 31,1 35,4 34,2 31,4 27,5 22 17,4 26,1
Source : Servizio Meteorologico[4]


Symboles de la ville

Les noms de la ville et leurs significations

  • Le village siculien : Katane. Ce mot de la population autochtone des Sikèles se traduit par « râpe, racloir, couteau à écorcher, écorcherie ». En outre, in extenso, « lieu âpre, territoire tranchant et raboteux, sol rêche », en relation avec les décors de lave du panorama et de sa millénaire collocation géographique aux pentes du Montgibel. Le biographe grec Plutarque confirmera cette interprétation.
  • La colonie grecque : Katánē (Κατάνη). C'est la version hellénique de l'homonyme village des Sicules. Pour une brève période, sous le tyran syracusain Hiéron Ier, elle fut appelée Αἴτνη (Aítnē, Aetna ou Ætna). Pendant cette période a été frappé le tétradrachme d'Aitna réputé être la monnaie la plus chère du monde.
  • La cité décumane romaine : Catĭna ou Catăna. Les formes latines du nom grec. La première a eu majeure fortune pour l'assonance et féminisation du vocable catinus. En effet, catinus a un double sens. Il peut signifier soit « écuelle, bol », soit « baie marine ou golfe ». Les deux sens trouvent leur justification évidente dans la position naturelle de la ville, « enfoncée sur la lave comme une couronne » et « située à proximité du Golfe de Catane ».Tetrapolis (« les quatre villes ») fut employé très rarement surtout pour commémorer le premier arrangement urbaniste de la colonie chalcidienne et latine (constituée de quatre agglomérations originairement distinctes) et leur inexorable fusion. Les bourgs étaient : la Demetria ou Demeteria, la Luna, l'Aetnapolis et la Civitas.
  • Les appellatifs arabes : Balad-al-Fil (« Le Village » ou « Le Territoire de l'Éléphant ») Madinat-al-Fil (« La Cité de l'Éléphant ») Wadi Musa (« La Rivière de Moïse », c'est-à-dire le nom arabe du fleuve Symèthe) Qataniyah (la famille des plantes des Légumineuses, produits typiques de la Plaine de Catane avant l'arrivée des Arabes, lesquels seront par la suite les promoteurs et principaux diffuseurs des cultures extensives d'agrumes en Sicile). Ce dernier toponyme fera naître le nom actuel.
  • Les dénominations médiévales furent : Cathania et Catanea.
  • Les translittérations hébraïques : Kataniya, Ktaniya, Kataniyah, Ktaniyah, Katania, Kataniah (« la petite », en puisant de l'adjectif katan = petit + iya, utilisé avec valeur de collectif)
  • La possible traduction hébraïque du nom arabe : Kiryat Ha-Pil ou Ir Ha-Pil (« la cité de l'éléphant »)

Le panonceau municipal : l'éléphant

La fontaine de l'Éléphant.

L'éléphant est appelé par les citoyens de Catane U Liotru, c'est-à-dire « l'héliodore ».

Les devises officielles

Les deux principales devises latines de Catane sont lisibles sur les targes marmoréennes du monumental « Arc de Triomphe » de Piazza Palestro, dit « porte Garibaldi » ou « porte Ferdinande ». Elles citent :

  • Melior De Cinere Surgo (« Je renais meilleure de mes cendres ») et
  • Armis Decoratur, Litteris Armatur (« Décorée avec les armes, armée avec les lettres »).

La devise actuelle est : Catania tutrix regum (« Catane tutrice des rois »).

Histoire

Antiquité

La ville fut probablement fondée en 729 av. J.-C. : selon Thucydide, quatre ans après la fondation de Syracuse, des colons grecs partirent de Naxos sous la conduite de Théoclès et Evarchos. L'expédition se scinda en deux, le groupe conduit par Théoclès fondant Léontinoi, celui mené par Evarchos fondant la cité de Catane.

L'arrivée de nouveaux colons en provenance de Grèce, attirés par le succès des premiers établissements en Sicile, poussèrent probablement les Naxiens à lancer de nouvelles expéditions vers le sud. Autour de -620, la cité se dote d'une législation attribuée à Charondas. D'après Elien, il est finalement contraint à l'exil mais sa législation demeure et s'implante dans la plupart des autres cités chalcidiennes.

En -476, la cité est conquise par Hiéron Ier qui mène une campagne d'expansion en Sicile. Jusqu'en -465 et la chute des Deinoménides, Catane reste sous la coupe de Syracuse.

Recouvrant sa liberté, elle s'allie avec Léontinoi pour contrer la puissance syracusaine entre -427 et -424. C'est ici qu'Alcibiade se serait adressé aux cataniens pour qu'ils soutiennent la cité d'Athènes, dans le contexte de la guerre du Péloponnèse et de l'expédition de Sicile. Mais Thucydide explique que les athéniens ne reçurent aucune aide de Catane car une partie de la population était favorable à Syracuse.

En -403, Denys l'Ancien, tyran de Syracuse, mène à nouveau une politique d'expansion sur la façade Est de la Sicile, dans l'objectif de renforcer son pouvoir avant d'affronter une nouvelle fois les Carthaginois. Catane est prise et saccagée par les troupes du tyran.

Une éruption de l'Etna consuma la ville en 121.

Les Grecs édifièrent un théâtre sur l'acropole au Ve siècle av. J.-C., qui fut ensuite reconstruit par les Romains, et pouvait accueillir 7 000 personnes.

Au IVe siècle av. J.-C., le philosophe péripatéticien Théophraste explique que le peuple catane est l'un des rares peuples connus dont les conventions lors d'un marché (contre oral) ne sont pas matière à procès, et il faut se contenter de son sort[5] ; Platon y fait référence dans ses Lois[6].

Selon la tradition hagiographique reprise dans La Légende dorée, sainte Agathe serait née à Catane au IIIe siècle. Refusant les avances de Quintien, proconsul de Sicile, celui-ci la fit torturer : on lui arracha les seins à l'aide de tenailles mais elle fut guérie de ses blessures par l'apôtre Pierre qui la visita en prison. Elle succomba à son martyre et sa mort fut accompagnée d'un tremblement de terre, le . Un an après sa mort, l'Etna entra en éruption, déversant un flot de lave en direction de la ville. Les habitants s'emparèrent du voile qui recouvrait la sépulture d'Agathe et le placèrent devant le feu qui s'arrêta aussitôt, épargnant ainsi la cité.

Liste des tyrans de Catane

Moyen Âge

Pendant la période byzantine, une chapelle fut construite dans l'ensemble Cappella Bonajuto (VIe siècle). Après l'occupation musulmane, elle fut occupée en 1071 par les Normands (famille des Hauteville, en italien, d'Altavilla). Ils firent construire le Duomo (cathédrale) aux XIe et XIIe siècles.

En 1081, une furieuse bataille s'engagea dans les environs où 160 chevaliers normands (aidés probablement par un contingent de fantassins calabrais) conduits par Jourdain de Hauteville, Robert de Sordavalle et Elia Cartomi, réussirent à vaincre plusieurs milliers de fantassins et cavaliers musulmans (chiffre peut-être exagéré).

Le , un séisme provoqua la mort de milliers de personnes.

L'empereur Frédéric II fit construire le Castello Ursino (fort militaire) entre 1239 et 1250.

La ville subit des destructions lors de la guerre des Vêpres siciliennes en [1282]. À partir de 1282, sous l'influence aragonaise, Catane devint la capitale du royaume de Sicile.

En 1376, les reliques de sainte Agathe furent déposées dans la cathédrale de Catane. La première université sicilienne fut fondée à Catane en 1434 (cf. Université de Catane).

1423 : épidémie de peste.

Époque moderne

Église baroque de Saint-Benoît, Catane.

Aux pieds de l'Etna, elle a souvent été touchée par des coulées de lave dont une qui rejoignit la mer en 1669, et fut pratiquement totalement détruite en 1693 par un tremblements de terre de degré 11 sur l'échelle de Mercalli qui en compte 12. Le tremblement de terre de 1693 qui toucha la Sicile orientale fut particulièrement ravageur puisqu'il dévasta 60 centres urbains dans la province du Val de Noto, provoquant la mort de 93 000 personnes dont 16 000[7] à Catane où ne restèrent debout que très peu d'ouvrages au nombre desquels on compte le château d'Ursino, quelques portions des murs antiques et l'amphithéâtre romain. La reconstruction fut lancée rapidement par la couronne espagnole sous la direction du vicaire général Giuseppe Lanza duc de Camastra avec l'aide des architectes et artisans maçons et sculpteurs de Messine, alors très imprégnés du style baroque tardif. Le style baroque initial fut cependant atténué par l'apport néo classique de Giovanni Battista Vaccarini (1702-1768) et de son frère Giacomo Amato. Les architectes refusèrent de reconstituer l'ancienne ville tri-millénaire avec ses ruelles tortueuses et étroites, responsables d'un grand nombre de victimes, et choisirent un plan moderne et antisismique : une maille urbaine orthogonale abritant des bâtiments de deux étages seulement, parsemée de grandes places devant permettre aux habitants de se réfugier en cas de tremblement de terre, et sillonnée de grands axes routiers autorisant des évacuations rapides. Les voies principales furent conçues avec pour largeur 16 mètres, les voies centrales 12 mètres, les voies secondaires 8 mètres. L'éléphant, symbole de la ville, fut récupéré entre les décombres du palais de la Loggia. Furent dessinées les deux directions nord-sud (via Etnea et via Crociferi) et celles dans le sens est-ouest (via Sangiuliano, via Vittorio Emanuele et via Garibaldi).

  • XVIIIe siècle : construction du palais Biscari (Palazzo Biscari)
  • 1558-1693-1735 : construction de l'église San Nicolo : transept de 105 mètres de longueur
  • 1734-1758 : construction de la cathédrale Sainte-Agathe (Duomo)
  • 1735-1765 : construction de la Badia di Sant'Agata (intérieur rococo)
  • 1738-1760 : Chiesa di San Giuliano
  • 1768 : érection d'un arc-de-triomphe pour célébrer le mariage de Ferdinand III de Sicile

Époque contemporaine

  • Ville organisatrice des Championnats du monde d'escrime 2011 (octobre)
  • 1818 : séisme
  • 1869 et 1881 : éruption de l'Etna détruit plusieurs quartiers
  • 1943 : bombardements de la Seconde Guerre mondiale

Économie

La spécialité de Catane : les seins d'Agathe.

Surnommée la « Milan du Sud » dans les années 1960, Catane est le poumon économique de la Sicile.

Industrie

Catane est le premier port de la Sicile et un important centre industriel.

Transports

Transport en commun

Le métro de Catane, ouvert en 1999, ne possède pour l'heure qu'une seule ligne longue de 8,8 km. Un prolongement est prévu vers l'aéroport.

Transport aerien

Catane est dotée d'un aéroport international l'Aéroport Fontanarossa qui a récemment changé son nom en Aéroport Vincenzo-Bellini (code AITA : CTA), le principal de Sicile.

Transport ferroviaire

Elle dispose également de gares ferroviaires (lignes Messine-Syracuse, Catane-Géla, Catane-Palerme) et la ligne dite Circumetnea (ligne à écartement réduit qui fait le tour de l'Etna en montant jusqu'à une altitude de 1 000 m).

Transport routier

La ville est reliée par autoroute aux deux autres grandes villes de l'île, Palerme et Messine ainsi qu'à Syracuse et au sud de l'île. Le périphérique de Catane est le plus grand de l'île.

Transport maritime

Le port de Catane est le point de départ des lignes de ferrys, Catane-Reggio di Calabria, Catane-Naples.

La fête de sainte Agathe début février est l'une des plus importantes de Sicile.

Artisanat

Tourisme

Agriculture et pêche

Manifestations folkloriques et fêtes religieuses

  • Les fêtes de sainte Agathe :
    • 3-4-5 février : à l'occasion annuelle du martyre ;
    • 17 août : récurrence de la translation de ses reliques de Constantinople et de la restitution au sol natal.
  • 10 mai : La fête des « Trois Chastes Agneaux » (les trois frères martyrs Alphius, Philadelphe et Cyrin) dans la localité de Trecastagni sur les contreforts de l'Etna.
  • 24 juin : la fête de saint Jean-Baptiste à San Giovanni Galermo de Catane.
  • 16 juillet : la fête de Notre-Dame du Carmel.
  • 8 septembre : la fête de sainte Marie la Bambine du quartier d'Ognina.
  • 14 septembre : la fête du Saint Clou.
  • 1er novembre : le jour des défunts.

Monuments

Carte
Carte interactive du patrimoine de Catane.

Période gréco-romaine

  • Théâtre gréco-romain : il existait déjà au Ve siècle av. J.-C. mais fut remanié plusieurs fois sous les Julio-Claudiens, les Flaviens et Hadrien. La cavea orientée au sud et construite en basalte noir avec des sièges plaqués de marbre blanc comptait 23 rangs de sièges dans sa partie inférieure, 10 rangs dans sa partie médiane et 5 dans la partie supérieure[8]. Il pouvait accueillir environ 7 000 spectateurs.
  • Odéon de 1 500 places, construit à côté du théâtre avec la même orientation au sud. La cavea mesure 42 mètres de diamètre et l'orchestre 10 mètres de diamètre[8].
  • Acropole grecque de la « Colline de Montvierge »
  • Amphithéâtre romain : jusqu'à 15 000 spectateurs
  • Ruines de l'aqueduc romain
  • Ruines romaines du Courtil Arcs Rompus
  • Forum romain de place Saint Pantaléon
  • Colonnades romaines des arcades de la place Giuseppe Mazzini
  • Monuments funéraires romains
  • Hypogée Carré
  • Basiliques chrétiennes du VIe siècle
  • Nécropole chrétienne de Sainte Marie de Jésus
  • Catacombes de Saint Gaétan les grottes

Les édifices thermaux

  • Les thermes Achilliennes ou thermes Achilléennes
  • Les thermes de l'Adresse
  • Les thermes de l'Itrie
  • Les thermes de la Rotonde
  • Les thermes des quatre coins
  • Les thermes du palais Asmundo
  • Les thermes du palais de l'université
  • Les thermes de Casa Gagliano
  • Les thermes de l'église de Saint Antoine Abbé

L'obélisque de la Fontaine de l'Éléphant

Il a 3,61 mètres de haut et la datation est inconnue, mais sa provenance est attribuable à la localité égyptienne de Syène.

Cette stèle octogonale granitique contient dans ses gravures latérales des hiéroglyphes relatifs aux cultes isiaques, particulièrement célébrés dans la Catane cosmopolite grecque-romaine, idolâtrie qui a des évidentes similitudes avec certains aspects du séculaire charriage dévotionnel du Simulacre de Sainte Agathe.

Sous les Romains, il fut employé comme une des deux metae de l'ancien cirque catanais où se déroulaient les démonstrations gymniques, on fêtait les Agonalia et les quadriges rivalisaient pour la victoire, la renommée et la gloire.

Les témoignages byzantins

  • Éléphant ('U Liotru) en pierre lavique de la Fontaine de la Piazza del Duomo
  • Égliselle trichore de Sainte Barbe
  • Église de Sainte Marie de la Rotonde
  • Chapelle du Petit Sauveur ou Chapelle Bonajuto englobée à l'intérieur du Palais Bonajuto
  • Égliselle byzantine de Via Monte Po dans le quartier de Nesima
  • Ruines byzantines de l'église du quartier de Monte Po.

Au temps des Arabes

  • Le lavoir arabe du quartier de Cibali
  • Le Quartier des « mûriers blancs »

L'héritage normand

  • Les absides normandes du dôme
  • L’édification du quartier de la noblesse et des artisans de la civita

Les anciens quartiers juifs

  • la Judèque Supérieure (la Judeca de Susu ou Judeca Suprana)
  • la Judèque Inférieure (la Judeca de Giusu ou Judeca Suttana)
  • le Plan de Jacob ('U Chianu rì Iacobbu)
  • Une synagogue existait à "via Santa Maria della Catena" la rue Sainte-Marie des Chaines , toponyme Sicilien caractéristique d'une présence hébraïque.

Les fortifications et les remparts

  • Les enceintes de Charles V
  • Porte de Charles V ou Porte des Canaux
  • Porte Uzeda
  • Tour Sainte Marie dans la bourgade d'Ognina
  • Tour De Vega
  • Rempart de l'évêque ou Rempart de Don Laurent Gioeni
  • Rempart des Infectés
  • Tour du Tyndar
  • Porte du Fortin

Les vestiges médiévaux

  • Vieux portail de l'église de la « Sainte Prison »
  • Arc gothique-catalan de l’église de Saint Jean des Frères, aujourd’hui disparue, englobé dans la Casa Leotta
  • Chapelle de la famille Paternò dans l'église de Sainte Marie de Jésus
  • Palais Platamone
  • Puits de Gammazita du Courtil Vela
  • Monument funéraire du Vice-roi d'Espagne Fernando de Acuña visible dans le dôme de Sainte-Agathe
  • Les guérites de la Longuemer

Les églises baroques et historiques

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  • Abbaye de Sainte Agathe ou Sainte Agathe au Monastère (1620)
  • Saint Placide
  • Saint Joseph au Dôme
  • Très-Saint Sacrement au Dôme
  • Saint Martin de l'Archiconfrérie des Blancs. L'Archiconfrérie regroupait tous les inscrits à l'album de la Noblesse, dans lequel confluaient les principales familles aristocratiques catanaises.
  • Saint Blaise ou Sainte Agathe de la Fournaise (1700)
  • Sanctuaire diocésain de la Sainte Prison ou Sainte Agathe à la Prison. C'est la geôle où Agathe fut emprisonnée durant les phases du procès sanguinaire dressé par le Consul de Sicile Quintien.
  • Sainte Agathe la Vétuste (254) : le plus ancien lieu de culte chrétien dédié à Agathe et la première église du monde qui porte son prénom. L'église de Sainte Agathe la Vétuste fut consacrée, aussitôt après l'Édit de Milan (313), probablement sur les lieux du martyre et de l'ensevelissement. L'adjectif latin vetere, veteris indique son rôle de première cathédrale de la ville et son ancienneté. C'est là que Sainte Lucie de Syracuse se rendra en pèlerinage pour demander grâce pour la mère malade. Détruite par le séisme du 1693, elle fut rebâtie en 1722. L'intérieur contient les restes des fondations de la façade primitive et de la sacristie, l'ancien écrin en bois qui fit fonction de coffre pour les Glorieuses Reliques et en outre au centre de l'abside est positionné le sarcophage de marbre historié avec les scènes de la « Chasse au sanglier Calidonius » en style chrétien byzantin-normand. Il fut la toute première sépulture à accueillir les dépouilles torturées de la jeune fille, hâtivement déposées dans cette caisse par un groupe de Christicoles (adorateurs du Christ), seuls éplorés témoins oculaires de son martyre.
  • Saint Dominique, autrefois Sainte Marie La Grande (1224). Cette église était du ressort des Dominicains.
  • Couvent des Dominicains (1224)
  • Ruines de la vieille église de Saint Euple
  • Saint François d'Assise à l'Immaculée (1329). L'église avec l'annexe couvent a été construit sur les ruines du temple de Minerve en (1329) par la reine Eléonore d'Aragone (ici ensevelie), femme du Roi Frédéric III d'Aragone.
  • Basilique Collégiale de Sainte Marie de l'Aumône
  • Sainte Marie de l'Adresse (1730). Un récit local transmet la légende d'un miracle survenu en 1610, au nouveau Vice-roi d'Espagne en Sicile, Pedro Tellez-Girón, IIIe Duc de Osuna. Il devait se rendre immédiatement à Catane pour y occuper sa nouvelle charge et par conséquent il décida de la gagner en optant pour la voie maritime. Mais la nuit choisie pour le départ, les conditions de la mer étaient prohibitives et menaçantes et en effet une bourrasque assaillit son vaisseau. Proie des vagues et résigné à sa mort, le notable et son équipage furent encouragés par une lumière, un foyer lointain mais fort lumineux qui indiqua à la chiourme l'exacte position du port de Catane. Le bateau confiera la correcte route à ce phare providentiel et à l'intercession de la Vierge Marie pour esquiver le destin contraire et la violence des lames. Quand enfin, le néogouverneur aborda auprès d'accotements portuaires, il découvrira avec beaucoup d'étonnement que la signalisation provenait d'une lampe votive d'une petite icône de la Sainte Vierge du Carmel. Près de là, à sa place, sera construit un Couvent avec église gérés par les Carmes. La construction sera dédiée à la Bienheureuse Vierge de l'Adresse, c'est-à-dire, de la "juste direction".
  • Sainte Ursule
  • Saint Benoît de Nursie (1704-1713)
  • Grande Abbaye et la Petite Abbaye du Monastère des Bénédictines ou Couvent cloîtré des Moniales Bénédictines de l'Adoration Perpétuelle du Très-Saint Sacrement(1334).

Construit en 1334 au-dessus de l'ancien temple d'Esculape, fut reconstruite après le séisme du 1693. Par la suite, avec la suppression des ordres religieux, il fut réactivé comme institut d'enseignement scolaire. Aujourd'hui, les religieuses continuent à y conduire leur vie monastique. L'intérieur cache de magnifiques chefs-d'œuvre du baroque sicilien : le Chœur, le Parloir et le Réfectoire avec de merveilleux marbres et fresques de l'artiste local Giovanni Tuccari.

  • Arc des Moniales Bénédictines
  • François Borgia ou église des Jésuites
  • Couvent des Jésuites
  • Saint Camille des Porte-Croix
  • Saint Julien
  • Monastère de Saint Julien
  • Saint Nicolas l'Arène (ou La Rène) et le Monastère des Bénédictins (1558)
  • Saint Michel Archange ou église des Minorites
  • Saint Gaétan les Grottes (260). Pour la présence de grottes situées sous ses fondations. Les soi-disant Grottes Blanches avec fresques du IVe et du XVIe siècle. Elles sont un système de cavités souterraines recouvertes partiellement d'anciennes coulées laviques. Ces cavernes avaient la fonction de catacombes et ici le cadavre d'Agathe fut déposé après le martyre. Le temple abrite une petite chapelle au côté de laquelle il y a une vasque dont les eaux étaient utilisées pour les baptêmes. S'élève dans l'endroit où l'évêque catanais Saint Everius construit la première église chrétienne de la ville en 260 d.C. (Sainte Marie de Bethléem). Détruite par les Sarrasins, elle fut reconstruite au début du XIe siècle. En 1508 fut intitulée à Saint Gaétan. De nouveau détruite en 1674, elle fut reconstruite en 1800 par l'évêque Corrado Deodato Moncada.Sur la façade il y a une admirable statue de Saint Gaétan avec l'Enfant Jésus.
  • Sanctuaire de la Basilique Mineure de la Très-Sainte Annonciade au Carmel (1729)
  • Saint Guy
  • Saint Béryl (ou Bérille) dans Sainte Marie des Malades
  • Saint Christophe le Mineur. Siège de l'église Grecque-Orthodoxe de Saint Léon le Thaumaturge, Évêque de Catane.
  • Saint Vincent de Paul
  • Madone des Pauvres
  • Sainte Claire (1563)
  • Monastère des Clarisses (1563)
  • Sainte Anne
  • Saint Sébastien Martyr (1313)
  • Saint Joseph au Transit. Le terme transit est sans relation avec le trafic chaotique. C'est le trépas de Saint Joseph de la vie terrestre au Règne Céleste, il est donc un synonyme de mort suivie de résurrection. Curieusement la zone tout autour pullule de nombreuses agences de pompes funèbres.
  • Saint Augustin
  • Très-Sainte Trinité
  • Sainte Marie de Jésus, autrefois Saint Pascal (1465)
  • Sainte Marie de La Mecque. L'apposition La Mecca[9] donnée à cette église ne se réfère pas à l'homonyme Sainte Cité musulmane. Il s'agit d'un mot dialectal catanais utilisé pour indiquer « une filature de soie » qui existait réellement dans cet endroit sur le même site. Aujourd'hui elle se trouve enchâssée dans le Vieil Hôpital Garibaldi de Place Sainte Marie de Jésus.
  • Sainte Marie de la Pureté ou Sainte Marie de la Visitation (1775)
  • Conservatoire de la Pureté
  • Saints Anges Gardiens
  • Sainte Thérèse
  • Sainte Agathe au Bourg (1669)
  • Saint Nicolas au Bourg
  • Très-Saint Sacrement au Bourg
  • Sainte Marie de la Providence au Bourg
  • Sainte Marie de Montserrat
  • Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci
  • Sainte Catherine à l'Arènasse. L'Arènasse (U Rinazzu en catanais) est la bifurcation routière créée de la confluence de la Rue Charondas avec la Voie Etnéenne. C'est un coin parfait où les deux directrices se rencontrent et que la population de la ville identifie aisément grâce à la présence d'une affreuse statue mal faite de Giuseppe Garibaldi. Le nom indique aussi la zone environnante jusqu'au fameux et très fréquenté Jardin Bellini. L'église catherinienne est peu plus loin sur la voisine Rue Humbert Ier. Ce mot dialectal veut dire « étendue sableuse » ou plus précisément « localité d'accumulation de cailloux sableux ».
  • Sanctuaire Marien de Sainte Marie de l'Aide
  • Sainte Maison de Lorette
  • Immaculée Conception des Petits Minorites. L’Immaculée des Petits Minorités, fut édifiée par les survivants du tremblement de terre du (1693) L'évêque Andrea Riggio l'affida aux Clercs Mineurs de Saint François Caracciolo (les Caracciolins à Catane seront surnommés les « Petits Minorites ») et, après les lois du Règne d'Italie, l'église et l'annexe du couvent subirent le destin de tous les autres édifices religieux de la nation. La tradition locale la considère comme le lieu de détention des Trois Frères Martyrs de Lentini : Saint Alphius, Cyrin et Philadelphe (+ 251). On y trouve, en effet, une plaque commémorative marmoréenne et un tableau. On peut lire : Sanctorum Alphii.
  • Sainte Agathe du Conservatoire des Petites Vierges
  • Conservatoire des Petites Vierges
  • Sainte Marie de la Providence de Montvierge
  • Très-Saint Sacrement Retrouvé. L'église fut construite sur « Les Laves de l'Armisi », une localité rocheuse de la côte de Catane où fut retrouvé un ostensoir sacré sacrilégement volé la nuit du 29 mai (1796) de l'église des Jésuites qui faisait fonction de cathédrale provisoire à cause des chantiers de restauration du dôme agathin. Méfait d'une paire de balourds (rapidement attrapés), l'événement effraiera l'entière collectivité civile et religieuse de l'époque. Les recherches commencèrent incessantes et furent capillairement scrupuleuses. Les indices conduiront dans les parages laviques de l'actuelle gare ferroviaire centrale. La présence et les glapissements d'un chien errant, blotti près de la cachette pierreuse du Saint Ciboire facilitera le repérage du vénéré objet. Étrangement, cependant, l'animal ne voudra point s'écarter, au contraire, il se couchera immobile comme s'il voulait protéger et garder la mystérieuse pièce et la découverte non comestible de son flair. Même pas les coups de pierres se révéleront efficaces à l'éloigner du temporaire grabat. Les tentatives de persuasion des présents dureront longtemps. On décidera, à la suite d'un pareil déconcertant entêtement, d'édifier sur cette « niche improvisée » le temple du Très-Saint Sacrement Retrouvé. Le quartier, théâtre de l'épisode, sera connu sous le nom de « Notre-Seigneur Retrouvé » (Nostru Signuri Asciatu en catanais).
  • Sainte Marie en Ognina
  • Sainte Marie Ogninella
  • Sainte Marthe
  • Saint Enfant
  • Saint Philippe Néri
  • Sainte Marie de l'Itrie ou Sainte Marie de l'Odigitrie. Odigitrie est une épithète grecque de la Vierge signifiant « celle qui montre la route, le chemin ». Itrie est simplement son diminutif. Avec ce titre Marie est invoquée comme la patronne et protectrice de l'entière Sicile.
  • Sainte Agatha aux Rigoles de Lave
  • Sainte Marie du Secours ou Sainte Marie du Palmier
  • Saints Côme et Damien
  • Saint Christophe ou Saint Christophe aux Rigoles de Lave
  • Crucifix des Miracles
  • Crucifix de la Bonne Morte
  • Crucifix Majorane Sur ce lieu se trouvait une icône artistique représentant un crucifix peint par un artiste inconnu avec des sucs extraits de la marjolaine.
  • Saints Georges et Denis
  • Saint Michel le Mineur
  • Saint Gaétan à la Marine
  • Très-Saint Rédempteur
  • Saint François de Paule
  • Saint Jean Baptiste dans le faubourg de San Giovanni Galermo
  • Très-Saint Sauveur
  • Sacré Cœur aux Capucins (1898)
  • Sacré Cœur au Fortin
  • Sainte Lucie au Fortin (1883)
  • Sacré Cœur de Jésus
  • Divine Maternité
  • Sainte Marie de la Garde
  • Sainte Marie de la Consolation
  • Sainte Marie de la Santé
  • Sainte Marie de la Salette
  • Sainte Marie de la Concorde - La Chiesa di Santa maria della Concordia

Les fontaines citadines

Les palais monumentaux

  • Palais Bicocca
  • Palais Valle
  • Palais Serravalle
  • Palais Hernandez
  • Palais Asmundo Francica Nava
  • Palais Villaroel
  • Palais Cerami ou bien Villa Cerami
  • Palais Guttadauro di Reburdone
  • Palais Massa di San Demetrio
  • Palais Carcaci
  • Palais Manganelli
  • Palais de l'Université (it)
  • Palais Bruca
  • Palais Valsavoja
  • Palais Cutelli
  • Palais de la Bourse
  • Palais del Toscano
  • Palais Tezzano
  • Palais Beneventano
  • Palais Del Grado
  • Palais Pancari
  • Palais Libertini
  • Palais Ingrassìa
  • Palais Bonajuto
  • Palais Mazza
  • Palais Magnano di San Lio
  • Palais Cosentino
  • Palais Trewhella
  • Palais Scammacca
  • Palais Clarenza di San Domenico
  • Palais Recupero
  • Palais Tedeschi
  • Palais Zappalà

Les demeures et les édifices de style Art nouveau

  • Viale Regina Margherita (Avenue Reine Marguerite) :
  • Villa Trigona di Misterbianco
  • Villa Romeo delle Torrazze
  • Villa Cutore-Recupero
  • Villa Calì
  • Villa Cosentino
  • Villa (ex Clinique) Clementi (it)
  • Villa Modica
  • Villa Giordano
  • Viale XX Settembre (Avenue Vingt de septembre) :
  • Palais Ferrarotto
  • Palais Monaco
  • Villa Miranda (1909)

Viale Mario Rapisardi (Avenue Mario Rapisardi) :

Autres lieux

  • Place de la cathédrale : Due à Giovanni Battista Vaccarini qui a reconstruit la façade de la cathédrale entre 1730 et 1736. Il a fait bâtir le Palais Municipal ou « Palais des Éléphants » en 1741. On trouve aussi une Fontaine de l'Éléphant : la légende dit qu'il a été transformé en lave en 725. L'alternance des siècles engendrera les différentes dénominations qui ont toujours remarqué le rôle de pivot de la vie religieuse et institutionnel de la cité du Volcan. Elle fut la Grande Platée[Quoi ?] pendant l'Empire Romain (la Platea Magna), la Place Majeure médiévale (la Piazza Maggiore) et le Plan de Sainte Agathe (U Chianu ri Sant'Àita) avant d'être définitivement symbolisée du neuf arrengement baroque de l'architecte palermitain.
  • Rue Etnéenne ou Voie Etnéenne
  • Place de l'Université
  • Quatre Coins
  • Place Stésichore
  • Place Giuseppe Mazzini
  • Place Vincenzo Bellini
  • Escalier Alessi
  • Rue des Porte-Croix
  • Place Dante Alighieri
  • Château d'Ursino ou Châtel Ursin (XIIIe siècle)
  • Marché journalier de la Foire du Lundi
  • Marché aux poissons de la Pêcherie
  • Grand Théâtre Vincenzo Bellini (1890)
  • Jardin Bellini ou Villa Bellini
  • Jardin Pacini ou Villa Pacini
  • Parc Gioeni
  • Bosquet de La Plaia
  • La bourgade et le petit port d'Ognina
  • Le Village des pêcheurs de Saint Jean Les Queux
  • Plage de La Plaia
  • La Grande Promenade du Bord de la Mer
  • Les Récifs de lave

Spéléologie

  • Grotta del Tondo Gioeni
  • Grotta Angelo Musco
  • Grotta di Nuovalucello III
  • Grotta Guzzardi
  • Grotta Caflisch
  • Grotta di Cerza
  • Grotta di San Nullo

Artères urbaines

Axes commerciaux

  • Rue Charondas (Via Caronda)

Avenues

  • Avenue Mario Rapisardi
  • Place Sainte Marie de Jésus
  • Avenue Reine Marguerite
  • Place de Rome
  • Avenue Vingt de Septembre
  • Place de Trente (Piazza Trento)
  • Place Giovanni Verga
  • Cours d'Italie
  • Place d'Europe
  • Cours de Sicile
  • Place de la République
  • Cours Martyrs de la Liberté
  • La Promenade du Bord de la Mer
  • La Circumvallation urbaine

Tracés et places nobiliaires

  • Rue Antonin Paternò-Castello di San Giuliano (Via Antonino Paternò-Castello di San Giuliano)
  • Place Victor-Emmanuel III (Piazza Vittorio Emanuele III)
  • Place Princesse Yolande (Piazza Principessa Jolanda)
  • Place Palestro (Piazza Palestro)

Culture

Église baroque de La Collegiata, ou Santa Maria dell'Elemosina sur la Via Etnea, Catane.

Université et formation scolaire

  • Université de Catane, le Siculorum Gymnasium ou Siciliae Studium Generale (Année de fondation 1434)[10]
  • École Supérieure de Catane[11]
  • Pensionnat National des Jeunes « Mario Cutelli »[12]

Musées

  • Le Castello Ursino abrite les collections du musée de la ville (Museo Civico).
  • Dans le Palais Gravina Cruyllas (maison natale de Bellini) il y a :
    • Le Musée Bellinien, dédié au « Cygne Catanais ».
    • Le Musée Emilio Greco : collection de nombreuses lithographies et d'eaux-fortes.

Théâtres

Catane est la ville de Sicile qui a la plus grande densité de théâtres. Les compagnies théâtrales y sont nombreuses tant professionnelles qu'amateurs, voire formées de simples amateurs. L'un des plus beaux édifices est le Théâtre Massimo Vincenzo-Bellini, construit à la fin du XIXe siècle : il peut accueillir 1 200 spectateurs. Maria Callas et Pavarotti y ont chanté.

La ville est réputée pour son architecture baroque et sa tradition des marionnettes.

Associations, académies et institutions de relief

  • Académie Gioenia de sciences naturelles
  • Académie des beaux-arts de Catane
  • Académie frédéricienne des sciences, des lettres et des arts (Accademia Federiciana di Scienze, Lettere, Arti)
  • Alliance française de Catane

Confessions religieuses et cultes différents

  • Église Vaudoise de Catane
  • Église Évangélique de Catane
  • Témoins de Jéhovah
  • Communautés musulmane :
    • Mosquée du Calife Omar dans le quartier de la Petriera (La Pierraie)
    • Mosquée de La Civita (La Civite)

Immigration

Les principales communautés étrangères présentes dans l'aire métropolitaine de Catane sont en pourcentage :

  1. mauricienne et chinoise
  2. singhalaise du Sri Lanka
  3. sénégalaise
  4. maghrébine (marocaine et tunisienne)
  5. africaine subsaharienne (nigériane et camerounaise)
  1. polonaise
  2. roumaine
  3. palestinienne, libanaise, iranienne
  4. érythréenne
  5. grecque
  • Très nombreux sont les groupes de Roms ou Sintis, spécialement dans le centre-ville.
  • Les Américains viennent pour la plupart de la base militaire des États-Unis de Sigonella.

Santé

Hôpitaux

  • Hôpital Cannizzaro
  • Polyclinique Universitaire « Gaspare Rodolico »
  • Vieil et Nouveau Hôpital Garibaldi
  • Hôpital Vittorio Emanuele II
  • Hôpital San Marco et Centre d'Excellence Orthopédique (en projectation et construction)

Anciennes structures sanitaires médiévales disparues

  • Hôpital Saint Jean des Frères de Jérusalem
  • Hôpital de l'Ascension
  • Hôpital Juif ou Hôpital des Hébreux
  • Hôpital de Saint Marc
  • Hôpital de Sainte Marie de Nouvelle Lumière

Personnalités

Fontaine de l'Éléphant, symbole de la Ville de Catane (1735).

Administration

Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1988 1989 Enzo Bianco PRI  
1991 1991 Giuseppe Azzaro DC  
1991 1992 Luigi Giusso DC  
1992 1992 Angelo Lo Presti PSDI  
1993 2000 Enzo Bianco AD  
2000 2008 Umberto Scapagnini FI  
2008 2008 Elita Scapagnini MPA  
16 juin 2008 2013 Raffaele Stancanelli PDL  
11 juin 2013 2018 Enzo Bianco PD  
2018 En cours Salvo Pogliese FI  
Les données manquantes sont à compléter.

Quartiers, faubourgs et contrées

  • Acquicella
  • Bicocca
  • Angeli Custodi
  • Antico Corso
  • Barriera del Bosco
  • Borgo (Borgo Sant'Agata)
  • Canalicchio
  • Cappuccini Nuovi
  • Cardinale
  • Carmine
  • Carruba
  • CIBALI
  • Civita
  • Collegiata
  • Consolazione
  • Cristo Re
  • Crocifisso dei Miracoli
  • Crocifisso della Buona Morte
  • Duomo
  • Feudogrande
  • Fontanarossa
  • Fortino
  • Gelso Bianco
  • Gelsi Bianchi
  • Giudecca
  • Guardia
  • LIBRINO
  • Mercede
  • Monserrato
  • Monte Po
  • Nesima Superiore
  • Nesima Inferiore
  • Ognina
  • Pantano d'Arci
  • Petriera
  • Picanello
  • Pigno
  • Rotolo
  • San Berillo
  • San Biagio
  • San Cosimo
  • San Cristoforo
  • San Giovanni Galermo
  • San Giovanni Li Cuti
  • San Giorgio
  • San Giuseppe La Rena
  • San Leone
  • San Nullo
  • Santa Lucia
  • San Nicola dei Benedettini
  • Santa Maria dell'Aiuto
  • Santa Maria de la Salette
  • Santa Maria di Gesù
  • Santa Maria Goretti
  • Signore Ritrovato
  • Susanna
  • Trappeto
  • Vaccarizzo
  • Villaggio Sant'Agata
  • Zia Lisa

Hameaux

Communes limitrophes

Aci Castello, Belpasso, Carlentini (SR), Gravina di Catania, Lentini (SR), Mascalucia, Misterbianco, Motta Sant'Anastasia, San Gregorio di Catania, San Pietro Clarenza, Sant'Agata li Battiati, Tremestieri Etneo

Évolution démographique

Habitants recensés


Jumelages

La ville de Catane est jumelée avec :

Notes et références

  1. (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
  2. (en) The Reconstruction of Catania after the Earthquake of 1693
  3. Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie, 16e édition, éd. Hachette, année 1860
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées meteoam.it
  5. Fragment 97, 5 de Friedrich Wimmer.
  6. Livres VI, VIII et XI.
  7. 18000 selon le "Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie" de 1860 (voir plus haut)
  8. a et b (en) Frank Sear, Roman théâtres : An architectural study, Oxford University Press, 2006, 609 p. (ISBN 978-0-19-814469-4), p. 186-187
  9. Mecca tire son origine de la déformation sicilienne du verbe français « macquer » (maccari) et en l'espèce du mot « macque ».
  10. (it) Università degli Studi di Catania
  11. (it) Scuola Superiore di Catania
  12. (it) Convitto Nazionale "Mario Cutelli" di Catania

Bibliographie

  • Santi Correnti. La città semprefiorente. Catania, Greco, 1977.
  • Santi Correnti e Santino Spartà. Le strade di Catania. Catania, Newton & Compton, 1998.
  • Ilaria Di Pietra, Catania. Viaggi e viaggiatori nella città del vulcano, Giuseppe Maimone Editore, Catania 2007
  • Antonino Recupero, Catania. Città del mediterraneo, (Fotografia di Alfio Garozzo. Prefazione di Andrea Camilleri), Giuseppe Maimone Editore, Catania 2007, (ISBN 978-88-7751-273-4)

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes