Castelnau-de-Lévis
Castelnau-de-Lévis | |
Vue générale. | |
![]() Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de l'Albigeois |
Maire Mandat |
Patrice Delheure 2020-2026 |
Code postal | 81150 |
Code commune | 81063 |
Démographie | |
Population municipale |
1 619 hab. (2020 ![]() |
Densité | 76 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 56′ 15″ nord, 2° 05′ 01″ est |
Altitude | 143 m Min. 133 m Max. 280 m |
Superficie | 21,42 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Albi (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Albi-3 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Castelnau-de-Lévis [kastɛlno də levis] est une commune française située dans le nord du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'Albigeois, une région naturelle agricole correspondant aux environs de la ville d’Albi.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le Luzert, le Ruisseau de Carrofoul et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Castelnau-de-Lévis est une commune rurale qui compte 1 619 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Castellévisiens ou Castellévisiennes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune de l'aire urbaine d'Albi située dans de son unité urbaine, à l'ouest d'Albi sur le Tarn.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Castelnau-de-Lévis est limitrophe de huit autres communes. Les communes limitrophes sont Albi, Bernac, Cagnac-les-Mines, Castanet, Labastide-de-Lévis, Marssac-sur-Tarn, Terssac et Sainte-Croix.
Géologie[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 2 142 hectares ; son altitude varie de 133 à 280 mètres[2].
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Accès par les transports en commun (Albibus ligne A1).
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Tarn, le Luzert, le ruisseau de Carrofoul, le ruisseau de Bigar, le ruisseau de Jussens, le ruisseau de Pisse-Vieille, le ruisseau des Moulines et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.
Le Luzert, d'une longueur totale de 12,7 km, prend sa source dans la commune de Sainte-Croix et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Lagrave, après avoir traversé 7 communes[5].
Le ruisseau de Carrofoul, d'une longueur totale de 13,7 km, prend sa source dans la commune de Puygouzon et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes[6].

Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976[12] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 730,9 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 2 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[15] à 13,8 °C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[17] : les « coteaux de Castelnau-de-Lévis, la Mirande et Pinègre » (48 ha)[18], et le « plateau et escarpement de la Tronque » (239 ha)[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[17] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[20].
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Castelnau-de-Lévis.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Castelnau-de-Lévis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[I 1],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (62,1 %), terres arables (25,3 %), cultures permanentes (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), eaux continentales[Note 8] (2,4 %), forêts (1,8 %), zones urbanisées (1,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %), prairies (0,1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune de Castelnau-de-Lévis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Risques naturels[modifier | modifier le code]
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn, le ruisseau de Carrofoul et le Luzert. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 1996, 2003 et 2014[27],[24].
Castelnau-de-Lévis est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[28].

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 653 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 653 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Risques technologiques[modifier | modifier le code]
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]

Le 12 janvier 1234 (1235 après le changement de début d'année au 1er janvier), Raymond VII, comte de Toulouse, concède en fief un vaste territoire dénommé le Puy de Bonafous à Sicard Alaman, à charge pour lui de construire un castrum seu villam[33].
En 1480, la seigneurie devient la possession de Hugues d'Amboise, baron d’Aubijoux. Cette seigneurie restera dans la famille d’Amboise jusqu'au XVIIe siècle. Le petit-fils d'Hugues, Louis d'Amboise d'Aubijoux, comte d'Aubijoux et baron de Castelnau-de Bonnafous, restaurera et habitera régulièrement le château, très caractéristique, avec sa tour de 40 mètres de hauteur.
La salle d'armes du château fut décorée par ses soins de peintures, parmi lesquelles on remarquait le portrait du comte d'Aubijoux et celui du roi (voir dessin de Casimir de Combettes-Labourelié aux Archives départementales).
Héraldique[modifier | modifier le code]
Son blasonnement est : Écartelé : au premier et au quatrième parti au I d'azur aux trois fasces d'or et au II d'azur aux trois chevrons d'argent, au deuxième et au troisième contre-écartelé au I et au IV d'azur aux trois étoiles d'or rangées en pal, au II et au III de gueules aux trois bandes d'or ; sur le tout parti : au I de gueules aux trois bandes d'or et au II d'argent à la fasce de gueules. |
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[34],[35].
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Commune faisant partie de la communauté d'agglomération de l'Albigeois et du canton d'Albi-3.
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38]. En 2020, la commune comptait 1 619 habitants[Note 10], en augmentation de 3,65 % par rapport à 2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[41] | 1975[41] | 1982[41] | 1990[41] | 1999[41] | 2006[42] | 2009[43] | 2013[44] |
Rang de la commune dans le département | 81 | 61 | 46 | 45 | 47 | 47 | 47 | 45 |
Nombre de communes du département | 326 | 324 | 324 | 324 | 324 | 323 | 323 | 323 |
Enseignement[modifier | modifier le code]
Castelnau-de-Lévis fait partie de l'académie de Toulouse.
Activités sportives[modifier | modifier le code]
Circuit de Puech Rampant dédié au quad et moto-cross[45].
Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus[modifier | modifier le code]
En 2018, la commune compte 625 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 527 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 710 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
Emploi[modifier | modifier le code]
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 5,8 % | 5,2 % | 7,1 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 915 personnes, parmi lesquelles on compte 74,9 % d'actifs (67,8 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs) et 25,1 % d'inactifs[Note 12],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 198 emplois en 2018, contre 229 en 2013 et 237 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 625, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,6 %[I 10].
Sur ces 625 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 91 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]
Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]
103 établissements[Note 13] sont implantés à Castelnau-de-Lévis au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 103 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
14 | 13,6 % | (13 %) |
Construction | 13 | 12,6 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
24 | 23,3 % | (26,7 %) |
Information et communication | 3 | 2,9 % | (2,1 %) |
Activités immobilières | 9 | 8,7 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
8 | 7,8 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
21 | 20,4 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 11 | 10,7 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,3 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 103 entreprises implantées à Castelnau-de-Lévis), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
- SASU Guillou, travaux de couverture par éléments (49 k€)
- Cie Eur Commerce & Industrie SARL, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers (45 k€)
- Domau, location de logements (44 k€)
Agriculture[modifier | modifier le code]
La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 54 | 41 | 32 | 24 |
SAU[Note 16] (ha) | 1 470 | 1 346 | 1 382 | 1 307 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 54 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 41 en 2000 puis à 32 en 2010[49] et enfin à 24 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[50],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1470 ha en 1988 à 1307 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 27 à 54 ha[49].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le château de Castelnau-de-Lévis a été construit en 1235 par Sicard Alaman, puissant vassal du comte de Toulouse Raymond VII ; il représentait un bastion avancé des possessions toulousaines (nord de la rivière Tarn) face à la royauté (sud du Tarn). Construit sur un piton rocheux nommé « puy de Bonnafous », le château sera longtemps appelé Castelnau-de-Bonnafous, avant que la famille de Lévis n'en hérite et lui donne son nom. Un village a été construit au pied des murailles à la même époque.
- L'église Saint-Barthélemy est inscrite au titre de monument historique par arrêté du 18 juin 1927[51]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[51].
- L'Église Sainte-Cécile du Carla édifiée au XVe siècle en lieu et place de l'église et paroisse de Notre-Dame de Mazières détruites en 1209 par Simon de Montfort. Ancienne possession de la commanderie hospitalière de Rayssac acquise en 1169[52],[53].
- Patrimoine culturel de Castelnau-de-Lévis
-
Ruines du château.
-
La tour du château.
-
Église Sainte-Cécile du Carla.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean Roques : Castelnau-de-Lévis, Éditions de la Revue du Tarn, 1981.
- Françoise Proust : Castelnau de Lévis, de Bonafous à Castelna, Éditions RDT 2010
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel de la commune
- Visite virtuelle de la tour de Castelnau-de-Lévis
- Site du Tennis Club de Castelnau-de-Lévis
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Castelnau-de-Lévis » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
Site de l'Insee[modifier | modifier le code]
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albi » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Castelnau-de-Lévis » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Castelnau-de-Lévis » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Castelnau-de-Lévis » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Castelnau-de-Lévis » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).
Autres sources[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Castelnau-de-Lévis », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Luzert »
- Sandre, « le ruisseau de Carrofoul »
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