Castelnau-Durban
Castelnau-Durban | |
Église de Castelnau-Durban. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes Couserans-Pyrénées |
Maire Mandat |
Marie-Pierre Eychenne 2020-2026 |
Code postal | 09420 |
Code commune | 09082 |
Démographie | |
Population municipale |
452 hab. (2018 ![]() |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 00′ 07″ nord, 1° 20′ 33″ est |
Altitude | Min. 361 m Max. 931 m |
Superficie | 13,18 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Girons (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Couserans Est |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Castelnau-Durban est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Castelnau-Durbannais. La commune a un site internet[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune des Pyrénées située dans le massif du Plantaurel, elle fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Castelnau-Durban est limitrophe de cinq autres communes.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par l'Artillac, un affluent de l'Arize.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 1 318 hectares ; son altitude varie de 361 à 931 mètres[3].
Voies de communication et accès[modifier | modifier le code]
La route départementale 117 traverse la commune et le bourg. La voie verte de Foix à Saint-Girons pour piétons et cyclistes emprunte l'ancienne voie ferrée et même le tunnel éclairé situé sur la commune.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Castelnau-Durban est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Dès 1292, une charte de coutumes est accordée aux habitants installés dans cette vallée riche, bien exposée et d'accès facile.
Appelée « Castelnau de Durban » jusqu’à la Révolution, la communauté passa de main en main du XIIe siècle au XVIIIe siècle. Par ordonnance du , la commune de Cert et celle de Castelnau-Durban deviennent Castelnau-Durban.
La communauté va se développer jusqu’à atteindre 1 500 habitants au milieu du XVIIIe siècle grâce à la paix dans le royaume, aux progrès de l'agriculture et à l'amélioration des routes, prometteuses d'échanges symbolisés par les foires.
En 1760, le roi Louis XV autorise l'établissement de foires par une charte dont l'original est conservé aux archives départementales. On peut en voir la reproduction dans le poids public, restauré sur la place de l'église. Les photos qui l’accompagnent témoignent de leur importance. Chaque 3e samedi du mois, pendant près de 200 ans, les bestiaux occupèrent dans sa quasi-totalité de « lou camp de l’aigo », aujourd’hui la Promenade.
Au XIXe siècle, la poussée démographique, les diverses épidémies dont le choléra, l'appauvrissement général du pays entraînent une émigration importante.
Cependant, vers les années 1900, on compte encore près de 1 000 habitants. Les entreprises liées au bois, aux mines, aux carrières de marbre emploient des Espagnols, des Italiens, des Portugais qui seront suivis des opposants à l’Espagne franquiste.
La halle fut détruite pour laisser passer les blocs de marbre acheminés par les chariots vers la gare.
Au XXe siècle, Castelnau-Durban reste le symbole de la libération définitive de l’Ariège avec la capitulation d’une colonne allemande forte de près de 1 600 hommes, reddition sans condition cosignée au Hameau de Ségalas entre autres par le commandant Aube, futur général Marcel Bigeard.
Après la prise de Foix le , la bataille de Prayols contre cette colonne allemande motorisée venant de la Haute-Ariège, le 20 ; la prise de Saint-Girons, le même jour et le , l’obstacle de Rimont qui vaut à ce bourg d’être incendié, l’Ariège se débarrasse de la présence de l'armée allemande à Castelnau-Durban le .
Toutes les forces résistantes de l'Ariège, renforcées par celles de départements voisins, stoppent la marche forcée des Allemands ou « Mongols » (cette troupe comprenait le 1er Bataillon de la Légion du Turkestan) vers Foix : le département est ainsi libéré après de rudes combats qui firent des victimes civiles et « combattantes », sans la présence d'armée régulière spécifique [8].
Ouverte en 1903, la ligne ferroviaire de Foix à Saint-Girons sera fermée en 1955. Une voie verte valorisera l'ancienne emprise de la voie ferrée vers 2010.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[9],[10].
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du canton du Couserans Est (avant le redécoupage départemental de 2014, Castelnau-Durban faisait partie de l'ex-canton de La Bastide-de-Sérou).
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2018, la commune comptait 452 habitants[Note 3], en augmentation de 0,67 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
selon la population municipale des années : | 1968[15] | 1975[15] | 1982[15] | 1990[15] | 1999[15] | 2006[16] | 2009[17] | 2013[18] |
Rang de la commune dans le département | 42 | 53 | 59 | 67 | 73 | 72 | 72 | 72 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Économie[modifier | modifier le code]
Sur la commune, il y a une entreprise pour les réseaux électriques et de télécommunications, une entreprise de menuiserie en bois, aluminium et pvc, un restaurant, une échoppe de produits du terroir, une boulangerie et deux fermes qui proposent du fromage de vache et de chèvre.
Enseignement[modifier | modifier le code]
École maternelle et primaire en regroupement pédagogique intercommunal avec Rimont. Castelnau-Durban fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture et festivités[modifier | modifier le code]
Activités sportives[modifier | modifier le code]
Randonnée pédestre, cyclo-découverte, chasse, pétanque.
Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]
La déchetterie intercommunale se trouve au lieudit Leychartou (RD 117).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Michel de Castelnau-Durban dédiée à saint Michel archange.
- Chapelle Saint-Michel (cimetère)[19].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Achille Viadieu, résistant, tué en 1944 à Toulouse par la Gestapo. Une rue porte son nom du côté de Saint-Michel.
- Clovis Dedieu, résistant, ravitaille le maquis de la Crouzette. Il est tué en 1944 sous la torture de la Gestapo. Une rue porte son nom au village.
- Léon Pales (1905-1988), paléontologue et anthropologue, à l'origine de nombreuses recherches dans les grottes de Malarnaud, dans la commune voisine de Montseron, est inhumé à Castelnau-Durban.
- Gisèle Sans, poète[20], petite-fille de François Sans, notaire puis juge et maire de Castelnau-Durban de 1904 à 1932.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Castelnau-Durban »
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- http://www.histariege.com/resisthist09.htm#Rimont
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le 22 septembre 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- « Le Seronais Au Coeur des Pyrenees Ariegeoises | L'équilibre, la convivialité, la nature... », sur www.pyrenees-seronais.com (consulté le 30 mai 2020)
- Site officiel du Printemps des Poètes, Poéthèque