Cassis (Bouches-du-Rhône)

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Cassis
Cassis (Bouches-du-Rhône)
Port de Cassis.
Blason de Cassis
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Marseille
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Danielle Vivanti-Milon
2014-2020
Code postal 13260
Code commune 13022
Démographie
Gentilé Cassidain, Cassidaine
Population
municipale
6 720 hab. (2021 en diminution de 6,94 % par rapport à 2015)
Densité 250 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 13′ 00″ nord, 5° 32′ 20″ est
Altitude 199 m
Min. 0 m
Max. 398 m
Superficie 26,86 km2
Élections
Départementales La Ciotat
Localisation
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Cassis
Liens
Site web http://www.cassis.fr

Cassis (Carcisis portus à l'époque romaine, Ier siècle av. J.-C.) est une commune du département des Bouches-du-Rhône et de la région administrative Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est caractérisée par les falaises présentes sur son territoire et par les vins de Cassis (blanc, mais aussi rosé) produits dans la région. Le tourisme joue un rôle important dans l'économie de cette commune.

La devise provençale de la commune attribuée à Frédéric Mistral est « Qu'a vist Paris, se noun a vist Cassis, pou dire: n'ai rèn vist », ce qui signifie « Qui a vu Paris, s'il n'a pas vu Cassis, peut dire : je n'ai rien vu »[1].

Ses habitants sont appelés les Cassidains, du provençal cassiden, qui peut avoir une origine ligure[2].

Géographie

Localisation

Accès

Vue aérienne de Cassis. À gauche le Cap Canaille, à droite les Calanques.

Cassis se situe sur le pourtour méditerranéen, à environ 20 km à l'est de Marseille.

Relief

Le cap Canaille, situé entre Cassis et La Ciotat, culmine à 363 mètres. Il fait partie des falaises Soubeyranes qui joignent Cassis à La Ciotat. Sur les neuf km de côtes séparant ces deux villes, les falaises Soubeyranes en occupent plus de quatre et constituent les plus hautes de France. Elles trouvent leur point le plus haut (394 m) sur la commune de La Ciotat, ce qui les fait figurer aussi parmi les plus hautes falaises maritimes d'Europe. Le cap Canaille, site classé depuis 1989, a été intégré en 2012 au parc national des Calanques et offre un beau point de vue depuis la route des Crêtes reliant Cassis à La Ciotat. À l'ouest-sud-ouest du centre ville et dans le même parc national se situe la calanque de Port-Miou, la seule du massif des Calanques à faire partie de la commune de Cassis. Au nord-est le mont Gibaou, le plus haut point de la commune, domine de ses 398 mètres le bois Marcouline et les vignobles de Cassis.

Géologie

Le sous-sol de Cassis appartient au crétacé. On trouve trois grands types de sols : des sols peu profonds et d’érosion, des sols rendziniformes et sols bruns peu profonds et des sols bruns développés sur colluvions.

Entrée Cassis.

Hydrographie

Climat

Située dans le Sud de la France, cette commune, proche de Marseille, dispose d’un climat méditerranéen. La commune est protégée du vent par la ceinture constituée des hauteurs environnantes. Les gelées sont exceptionnelles et il bénéficie d'une durée exceptionnelle d'ensoleillement, avec plus de 2800 heures de soleil par année, notamment grâce au mistral, qui souffle en moyenne 93 jours par an. Il y a en moyenne 525 mm de précipitations par an. Elles sont les plus faibles de France[3] et s'étalent sur 81 jours de pluie (dont 39 dépassant 2,5 mm), principalement en automne-hiver. La température moyenne est de 23 °C.

Les pluies tombent principalement en hiver mais aussi en automne et au printemps. L’été est sec et la pluie très rare à inexistante. Malgré un climat généralement clément, des épisodes extrêmes sont enregistrés. Ainsi, le thermomètre a atteint -16,8 °C le 12 février 1956 et +40,6 °C le 26 juillet 1983. Le 19 septembre 2000 et le 1er décembre 2003 on a mesuré plus de 200 mm de pluie en 24 heures. Le 14 janvier 1987[4] et le 7 janvier 2009 on a mesuré plus de 10 cm de neige[5],[6].

Relevés des précipitations et heures d'ensoleillement Marseille-Marignane 1961-1990[7],[8]
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total année
nombre moyen d'heures d'ensoleillement 150 155,5 215,1 244,8 292,5 326,2 366,4 327,4 254,3 204,5 155,5 143,3 2835,5
Température moyenne de l'eau de mer(C°) 14 15 15 15 16 18 24.5 25 23 19 17 13 18
nombre de jours de pluie ≥ 0,1 mm 9 8 8 8 7 6 3 4 6 8 8 9 84
nombre de jours de pluie ≥ 1 mm 6,5 6 5,5 5,3 4,9 3,5 1,6 3 3,6 5,8 5,1 6 59
Relevé météorologique de Marignane (75 m) 1981-2009
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,6 4,8 7,1 9,5 13,4 16,8 19,6 19,3 16,1 13 8,2 5,5 11,5
Température moyenne (°C) 8,2 8,8 11,5 14,1 18,2 21,9 24,8 24,4 20,8 17 11,8 8,9 15,9
Température maximale moyenne (°C) 11,8 12,7 15,9 18,7 23,1 26,9 30 29,5 25,5 21 15,4 12,3 20,3
Précipitations (mm) 49,9 31,5 30,2 51,4 38,7 21,8 7,8 30,3 76,1 78,4 56,8 52,8 525,6
Source : Relevés météorologique de Marignane (75m) en °C et mm, moyennes mensuelles[9]
Relevés des phénomènes météorologiques : Marseille-Marignane 1961-1990[10],[11].
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total année
nombre de jours de brouillard 2,1 1,4 0,9 0,3 0,2 0 0,1 0 0,7 1,3 1,7 2,3 10,9
nombre de jours d'orage 0,6 0,9 1,0 1,2 2 2,6 1,7 2,9 2,7 2,5 1,5 0,7 20,2
nombre de jours de neige 0,8 0,4 0,1 0 0 0 0 0 0 0 0,2 0,7 2,3
nombre de jours de gel 9,1 5,7 1,8 0 0 0 0 0 0 0 2,1 7,1 25,8
nombre de jours de vent ≥ 57,6 km/h 10,7 8,2 10,4 11,1 5,8 7,0 8,5 6,1 6,7 8,0 8,7 9,1 100,3
nombre de jours de vent ≥ 100,8 km/h 1,0 0,9 1,3 0,9 0 0,3 0,3 0 0,1 0,3 0,8 0,7 6,6

Toponymie

La forme la plus ancienne est Tutelæ Charsitanæ, attestée dès le IIe siècle. Elle dérive ensuite en Carsicis (IVe siècle) et Castrum Cassitis (1323). Ces toponymes suggèrent un thème Car-s dérivé du pré-indoeuropéen *Kar notifiant pierre ou rocher, auquel a été ajouté la suffixe -ite[12]. La langue française a conservé la graphie provençale Cassis qui est identique dans la norme classique et la norme mistralienne.

Le « s » final n'est pas prononcé dans la variante locale du provençal mais est par contre prononcé dans le provençal général[13]. Cette prononciation du « s » final se retrouve dans la devise de la ville qui fait rimer Paris, Cassis et vist entre eux (prononciation en provençal « mistralien » : /pa.ʁis/, /ka.sis/ , /vis/). En français, les deux prononciations se côtoient.

Histoire

Les premiers témoignages

Les premiers témoignages de l'occupation du site remontent à 500 ou 600 ans av. J.-C. Sur les hauteurs de la Couronne de Charlemagne, on a retrouvé les vestiges d'un habitat fortifié, l'oppidum du Baou Redoun, élevé par les Ligures qui vivaient de pêche, de chasse et d'agriculture. Des liens avec Massilia (Marseille), ville fondée par les Phocéens, laissent supposer qu'il aurait pu y avoir également une présence grecque à Cassis.

Au temps des Romains

À l'époque romaine, Cassis fait partie de l'itinéraire maritime de l'empereur Antonin le Pieux. Le port avance jusqu'à la place Baragnon. C'est déjà une petite bourgade, implantée principalement autour des plages de l'Arène et du Corton, vivant de la pêche, du corail et du commerce maritime avec l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, comme l'attestent plusieurs découvertes archéologiques.

Du seigneur des Baux au roi René

Du Ve au Xe siècle, les invasions barbares conduisent la population à se réfugier sur les hauteurs à l'intérieur du castrum une cité fortifiée, qui deviendra en 1223 possession de la seigneurie des Baux de Provence.

Le , à Brantes, au pied du Ventoux, en présence de son épouse Alix des Baux, Odon de Villars fit donation à son neveu Philippe de Lévis des fiefs de Brantes, Plaisians et leurs dépendances, des seigneuries de Saint-Marcel, Roquefort, le Castellet, Cassis et Port-Miou, dépendantes de la baronnie d’Aubagne, ainsi que de La Fare-les-Oliviers et Éguilles. Son neveu, en contrepartie devait lui servir de caution vis-à-vis de Raymond de Turenne dans l’observation d’un accord passé entre le vicomte, lui et son épouse Alix. En cas de non-respect de la part d’Alix et d’Odon, ces derniers devraient payer 50 000 florins à Raymond de Turenne[14],[15].

Au XVe siècle, Cassis est rattaché au comté de Provence, puis le Roi René transmet la Cité aux évêques de Marseille qui exerceront leurs droits jusqu'à la Révolution de 1789. Les armoiries de la ville, où figure une crosse épiscopale, témoignent de cette époque.

L'expansion de la cité

Le port de Cassis dominé par les falaises de calcaire rose.

Au XVIIIe siècle, Cassis sort de ses remparts et se développe autour du port. Après la Restauration, de nouvelles activités se développent : sécheries de morues, confection de scourtins servant à la fabrication de l'huile d'olive, travail du corail, extension de la vigne, exploitation des carrières (ciment, chaux, pierre).

La pierre de Cassis, exploitée dès l'Antiquité, contribue à la renommée de cette localité dans le monde. Les quais de grands ports de Méditerranée en sont bâtis (Alexandrie, Alger, Le Pirée, Marseille et Port-Saïd) ; mais ce matériau n'est pas présent, comme le prétend pourtant une légende persistante, dans le socle de la statue de la Liberté à New York, qui est en fait constitué de béton et de granit provenant du Connecticut[16].

Au XXe siècle, ces activités disparaissent, relayées par le tourisme et par une viticulture toujours plus florissante (« vins de Cassis » fut l'une des trois premières appellations à être protégées par appellation d'origine contrôlée en 1936).

Héraldique

Armes de Cassis

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

d'azur à la crosse d'or accompagnée de deux poissons affrontés d'argent posés en pal.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1971 Emmanuel Agostini[17] SFIO Médecin
1971 1995 Gilbert Rastoin RPR Magistrat à la Cour des comptes
1995 2008 Jean-Pierre Teisseire RPR puis UMP Fonctionnaire européen
2008 En cours Danielle Milon-Vivanti[18] UMP puis LR Enseignante retraitée
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

Jumelages

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

En 2021, la commune comptait 6 720 habitants[Note 1], en diminution de 6,94 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 3001 8782 0651 8462 0502 0652 0932 0692 080
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1872 0381 9751 8061 8091 9071 8791 9741 956
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9721 9801 9902 1932 3542 4342 5282 7693 152
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3 6114 8525 8316 3047 9678 0017 7667 7887 722
2015 2020 2021 - - - - - -
7 2216 7826 720------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

Les fêtes de Noël

En Provence, les fêtes de Noël ont toujours un éclat particulier. Cela est particulièrement vrai à Cassis où les traditions demeurent fortes et bien ancrées.

Parmi les évènements de cette période :

  • la célébration de la Sainte-Barbe où le blé qui décorera la table de Noël est planté dans toutes les familles[évasif][23] qui se déroule pendant quatre jours au cœur du village historique, sur la place Baragnon. Ce marché permet aux visiteurs de remplir leur hotte de belles et bonnes choses, auprès des artisans et agriculteurs-producteurs de la région ;
  • le concert de Noël où sont interprétés les chants traditionnels ;
  • les crèches qui s'exposent dans les lieux publics - le jardin public, la mairie - et dans toutes les maisons[évasif] ;
  • la messe de minuit, point d’orgue et de recueillement de cette saison festive ;
  • la Pastorale Maurel, interprétée chaque année à Cassis depuis les années 1930. Cette pièce jouée et chantée en provençal raconte la « marche de l’étoile », le départ des provençaux vers Bethléem, après que l’ange Boufareu leur a annoncé « la bonne nouvelle » de la nativité.

La fête des pêcheurs et de la mer (dernier week-end de juin)

Les quais du port de pêche de Cassis.

Deux journées entièrement consacrées à la pêche et à la mer. L’évènement majeur de cette fête est la bénédiction de Saint-Pierre en l’église Saint Michel[24] le dimanche matin. La messe est suivie du défilé des Prud’Hommes et de la bénédiction des bateaux en mer. Tout au long du week-end, de nombreuses animations liées à la mer se succèdent.

La fête du vin de Cassis et des vendanges (début septembre)

Cette fête qui se déroule chaque année en septembre, honore le vignoble cassidain selon un programme bien établi :

  • messe en provençal en l’église Saint-Michel ;
  • danse de la souche sur le parvis de l’église avec les groupes folkloriques locaux ;
  • départ de la Grande Cavalcade de la Saint-Éloi avec bénédiction des attelages ;
  • défilé des attelages et des groupes folkloriques de la région ;
  • dégustation et vente des vins de Cassis (AOC), organisée par les vignerons cassidains.

Personnalités liées à la commune

  • Jean-Jacques Barthélemy (1716-1795), natif de Cassis. Ecclésiastique, archéologue, littérateur et numismate, auteur du Voyage du jeune Anacharsis[25] et membre de l'Académie française.
  • Henri Crémieux, est un acteur et scénariste français décédé le 10 mai 1980 à Aubagne. L'acte officiel fut cependant rédigé à Cassis où sa dépouille avait été transportée.
  • Eric Gilli est l'inventeur du pansement étanche en immersion validé et utilisé par la Marine de combat[26],[27].

Cassis et les peintres

Vue du port de Cassis par Adolphe Monticelli (1884)
National Museum of Western Art de Tokyo.
La baie de Cassis par Paul Signac.

Chaque année, l'association L'Art et la Manière[28] organise l'exposition Place aux Peintres depuis 1995. C'est une exposition intimiste en extérieur qui regroupe environ 35 artistes, peintres, sculpteurs de talent. Elle se déroule un dimanche par mois d’avril à octobre.

Économie

Viticole

Vignoble de Cassis.
AOC cassis blanc Domaine La Dona Tigana.

Le cassis[29] est un vin d'appellation d'origine contrôlée, produit sur la commune. C'est la première AOC reconnue en Provence, en 1936 et l’un des plus anciens lieux de viticulture en France. La vigne existait déjà sur l’emplacement de Marseille et ses environs avant même le débarquement (vers 600 avant notre ère) des marins grecs (les Phocéens).

Les premières traces écrites du vignoble de Cassis apparaissent au XIIe siècle. Le vignoble adopte le cépage muscatel et prend un nouvel essor vers 1520 avec la famille florentine des Albizzi. Au XVIe siècle, 200 hectares produisent 4 000 hectolitres de vins rouges et blancs. Un quart était composé du fameux muscat élaboré en vin liquoreux.

Totalement anéanti par le phylloxéra, le vignoble fut réhabilité dès 1892 mais sans muscatel, incompatible aux porte-greffes utilisés. Il fut entièrement reconstitué sur l’initiative de Joseph Savon, négociant marseillais, suivi en cela, de son mas de Calendal, par le poète Émile Bodin. Les vins de Cassis produits sur le seul territoire de la commune ont été les premiers vins français à obtenir l'AOC le , en la prestigieuse compagnie du châteauneuf-du-pape et du sauternes. Cette appellation produisait 1 000 000 de bouteilles par an sur un terroir d'un peu moins de 200 hectares, en 2007. Les blancs sont les produits phares de cette AOC.

Industrielle : Au plan industriel, Cassis se signale notamment par une entreprise nommée "Club 2Cv Méhari" spécialisée dans la restauration - reconstruction d'automobiles Citroën 2CV et Méhari, modèles dont PSA a cessé la production depuis respectivement 1990 et 1987.

Culture locale et patrimoine

L'église Saint-Michel.
Entrée de la calanque de Port-miou.

Monuments et lieux touristiques

  • L'église Saint-Michel
  • La chapelle Notre-Dame-du-Bon-Voyage
  • Le port de Cassis
  • Le château de Cassis

Patrimoine culturel

  • Le Musée d'art et traditions populaires (Musée Municipal Méditerranéen), archéologie, beaux arts, ethnographie, expositions, documentation et conférences.
  • La mairie de Cassis, hôtel particulier du début du XVIIe siècle.
  • La ville de Cassis comporte également un certain nombre de sites culturels[30].

Patrimoine naturel

À proximité immédiate :

Institutions

C'est en partie sur la commune de Cassis que se situe le camp de Carpiagne. Ce camp militaire de 1500 hectares, au cœur du parc national des Calanques, est la base des légionnaires cavaliers du 1er Régiment étranger de cavalerie, la plus grande formation combattante des Bouches du Rhône.

Galerie

Notes et références

Notes

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. [1] Devise de Cassis, sur le site de l'office de tourisme de la ville
  2. Philippe Blanchet, Petit dictionnaire des lieux-dits en Provence, Montfaucon, Librairie contemporaine, 2003, (ISBN 2-905405-22-8), p. 15
  3. (Météo France statistiques Marseille)
  4. La Provence : En janvier 1987, c'était l'apocalypse
  5. 4 Le Monde : Pics de froid en Europe : Marseille paralysée par la neige)
  6. Journal du Dimanche Marseille : neige et polémique
  7. source : infoclimat.fr précipitations à Marseille
  8. source : meteomedia.com ensoleillement à Marseille
  9. Relevés météorologiques de Marignane
  10. précipitations à Marseille
  11. source : infoclimat.fr ensoleillement à Marseille
  12. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1732.
  13. Trésor du Félibrige, Mistral, http://www.lexilogos.com/provencal/felibrige.php?q=cassis
  14. Robert Bailly, Dictionnaire des commuines de Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1985, p. 101.
  15. Louis Barthélemy, Inventaire chronologique et analytique des chartes de la maison des Baux, Marseille, 1882, Charte 1692.
  16. http://www.statue-de-la-liberte.com/Origine-des-pierres-du-socle.php
  17. Biographie du Dr Emmanuel Agostini
  18. Réélection de Mme Danielle Milon-Vivanti
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. « Le Marché de Noël provençal »
  24. l’Église Saint Michel
  25. Anacharsis au XVIIIe siècle
  26. http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/242624/secuderm-invente-le-pansement-100-etanche.html
  27. http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=23242128
  28. peindreacassis.com
  29. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
  30. sites culturels

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes