Casimir Bouis

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Casimir Bouis
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Casimir Dominique Bouis est un journaliste, écrivain et homme politique français, membre actif de la Commune de Paris en 1871. Né le à Toulon, il est décédé à Marseille le [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Le Cri du Peuple

Il fait des études de droit à Aix-en-Provence où il soutient sa thèse de licence en 1865, puis à Paris. Il exerce comme avocat à Toulon. Il milite alors au cercle de l'Industrie. Ami d'Auguste Blanqui, il contribue à La Patrie en danger et est l'un des principaux rédacteurs du journal Le Cri du Peuple de Jules Vallès lors des journées insurrectionnelles de 1871. Il est l'un des signataires de l'affiche rouge apposée sur les murs de Paris le dénonçant l'incapacité du gouvernement et demandant l'instauration de la Commune.

À la chute de la Commune, il tente de s'enfuir en Belgique mais est capturé. Il est alors exilé le à l'île des Pins en Nouvelle-Calédonie[2]. Le , il tente une évasion. Repris, il est réintégré le . Gracié en 1879, il vit alors au domicile de Blanqui à Toulon. En 1883, il se présente à la Chambre des députés mais n'est pas élu.

Œuvres[modifier | modifier le code]

On lui doit aussi des poésies.

  • De la nature, de l'étendue et de l'extinction du cautionnement, Bonaventure, 1864
  • Calottes et soutanes. Jésuites et jésuitesses, Librairie internationale, 1870
  • La Patrie en danger (de Auguste Blanqui), préface, Chevalier, 1871
  • Après le naufrage, poésies politiques, précédées d'une lettre de Victor Hugo, 1879

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune, Tome I, Flammarion, 1978.
  • Germaine Mailhe, Déportation en Nouvelle-Calédonie des communards et des révoltés de la Grande-Kabylie (1872-1876), L'Harmattan, 1995, p.403
  • Roger Pérennès, Frank Chantepie, Déportés et forçats de la Commune, Ouest Éditions, 1991, p.332 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bulletin scientifique de la Société d'études historiques n°124, 2000, p.94
  2. Matricule 1837