Carmen Cervera

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Carmen Cervera
Titre de noblesse
Baronne
Biographie
Naissance
Nom de naissance
María del Carmen Rosario Soledad Cervera y Fernández de la GuerraVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Thyssen family (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Enrique Cervera (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Maria del Carmen Fernández de la Guerra (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Lex Barker (de à )
Espartaco Santoni (d) (de à )
Hans Heinrich Thyssen-Bornemisza (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

Carmen Cervera, (María del Carmen Rosario Soledad Cervera y Fernández de la Guerra), baronne veuve Thyssen-Bornemisza de Kászon, née à Barcelone, Espagne, le 23 avril 1943, connue également sous les noms de Tita Cervera ou Tita Thyssen, est une philanthrope, marchande d'art et collectionneuse d'art espagnole.

Elle est miss Espagne en 1961.

Elle est l'épouse de Lex Barker, d'Espartaco Santoni et de Hans Heinrich von Thyssen-Bornemisza (en 1985).

En 1998, elle reçoit la médaille d'or du mérite des beaux-arts par le ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports[1].

Elle est citée en 2017 dans l'affaire des Paradise Papers (évasion fiscale)[2].

Elle est l'une des premières fortunes d'Espagne et possède par son troisième époux (mort en 2002) une partie de la célèbre collection d'art des barons Thyssen-Bornemisza, comparable par son niveau à celle de la Couronne anglaise; cet ensemble unique formé en deux générations de cette famille d'industriels allemands anoblis en 1907 - comptant des financiers du régime hitlérien - comprenait en 1989 entre autres 600 tableaux de maîtres anciens, notamment un ensemble d'impressionnistes français ayant fait partie avant 1907 de collections russes, nationalisées par les soviets après la révolution de 1917.

Elle est la fondatrice du musée Carmen Thyssen à Malaga, ainsi que du musée du même nom à Escaldes-Engordany (Andorre, État dont elle est résidente)[3].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « Relación de premiados del año 1998 », sur Ministère de la Culture, (consulté le ) [PDF].
  2. (es) « Los españoles de los Paradise Papers », The Objective,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Philippe Viguié Desplaces, « La face cachée d'Andorre », Le Figaro Magazine,‎ , p. 96-104 (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]