Cap Spartel

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Cap Spartel
Image illustrative de l’article Cap Spartel
Localisation
Pays Drapeau du Maroc Maroc
Région Tanger-Tétouan
Coordonnées 35° 48′ 02″ nord, 5° 54′ 22″ ouest
Océan Océan Atlantique
Géographie
Altitude 110 m
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Cap Spartel
Géolocalisation sur la carte : Maroc
(Voir situation sur carte : Maroc)
Cap Spartel

Le cap Spartel ou Ras Spartel (en arabe : رأس سبارتيل) est un promontoire de la côte du Maroc, situé à l'entrée sud du détroit de Gibraltar, à 14 kilomètres à l'ouest de Tanger. Face au cap Spartel, à 44 km au nord, le cap Trafalgar marque l'entrée nord du détroit, sur la côte espagnole.

Le cap Spartel est souvent indiqué par erreur comme le point le plus au nord de l'Afrique. En réalité, c'est le cap Angela (Tunisie) et le cap Spartel est seulement le point le plus au nord de la côte atlantique africaine et également le point le plus à l'ouest de la côte méditerranéenne méridionale.

Description[modifier | modifier le code]

Le promontoire domine la mer d'une altitude de 315 m et bénéficie d'une forte pluviosité favorable à la végétation. Dans l'Antiquité, le cap Spartel s'appelait le cap Ampelusium, ou cap des Vignes. Sous le promontoire, les vagues de l'océan Atlantique ont creusé des cavernes, où les habitants de la région venaient autrefois tailler des meules[1].

Aujourd'hui[Quand ?], ces spectaculaires « grottes d'Hercule » sont une attraction touristique.

Sur le cap Spartel, à 110 m d'altitude, se trouve un phare, qui commença à fonctionner le . Sa construction fut ordonnée par le sultan Mohammed IV ben Abderrahman, à la demande des représentants consulaires des puissances européennes alarmées par les nombreux naufrages qui se produisaient au large du cap. La lumière du phare est visible à 30 milles marins (55,6 km)[2].

Au large du cap Spartel se trouve le banc Spartel, un haut-fond que les géologues Marc-André Gutscher et Jacques Collina-Girard considèrent comme ayant pu nourrir le mythe de l'île de l'Atlantide[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ch. Didier, « Le Maroc. IV. Ceuta », Revue des Deux Mondes, tome XIII, 1838, p. 312. Ampelusium
  2. Jean-René Vanney, Loïc Ménanteau, Géographie du golfe ibéro-marocain, Casa de Velázquez, 2004, p. 41.
  3. « Atlantide: les études de l'île de Spartel disent que c'est possible », sur www.sciences-faits-histoires.com (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-René Vanney, Loïc Ménanteau, Géographie du golfe ibéro-marocain, Instituto Hidrográfico, Lisbonne, et Casa de Velázquez, 2004, 228 p. (ISBN 8-4955-5551-4)

Articles connexes[modifier | modifier le code]