Canton d'Issoudun-Sud

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Canton d'Issoudun-Sud
Canton d'Issoudun-Sud
Situation du canton d'Issoudun-Sud dans le département de Indre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement(s) Issoudun
Circonscription(s) 2e
Chef-lieu Issoudun
Conseiller général
Mandat
Michel Bougault
2008 - 2015
Code canton 36 13
Histoire de la division
Création 1801
Modification 1830
Disparition
Démographie
Population 11 985 hab. (2012)
Géographie
Coordonnées 46° 57′ 39″ nord, 1° 59′ 40″ est
Altitude Min. 122 m
Max. 206 m
Subdivisions
Communes 14

Le canton d'Issoudun-Sud est une ancienne division administrative française, située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

À la suite du redécoupage cantonal de 2014, le canton a été supprimé en .

Les communes de Bommiers, Brives, Condé, Meunet-Planches, Neuvy-Pailloux, Pruniers, Saint-Aubin et Thizay dépendent désormais du canton de La Châtre ; alors que les communes d'Ambrault, Sainte-Fauste et Vouillon dépendent désormais du canton d'Ardentes ; ainsi que les communes de Chouday, Issoudun et Ségry dépendent désormais du canton d'Issoudun.

Géographie[modifier | modifier le code]

Ce canton était organisé autour de la commune d'Issoudun, dans l'arrondissement éponyme. Il se situait dans l'est du département.

Son altitude variait de 122 m (Issoudun) à 206 m (Ambrault).

Histoire[modifier | modifier le code]

Le canton fut créé en 1801, sous le nom d' « Issoudun-Couchant[1],[2] ». Ce n'est qu'en 1830[1], que le canton fut renommé « Issoudun-Sud ».

Il a été supprimé en , à la suite du redécoupage cantonal de 2014.

Représentation[modifier | modifier le code]

Conseillers généraux de 1833 à 2015[modifier | modifier le code]

Conseillers généraux successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1833 1848 Jean Thabaud-Linetière ? Député de l'Indre (1830-1837, 1846-1848)
Maire d'Issoudun (1817-1821, 1830-1833, 1847-1848)
Militaire
1848 1852 Augustin Louis Guignard ? Maire de Mareuil
Avoué à Issoudun
1852 1858 Paul Baucheron de Lécherolles ? Maire de Mâron
1858 1867[Note 1],[3] Théophile Daussigny
(1813-1867)
(gendre du précédent)
? Maire d'Issoudun (1852-1867)
1867 1871 Paul Barré de Lépinière ? Juge au Tribunal civil d'Issoudun
1871 1874 Augustin Guignard ? Maire d'Issoudun (1870-1874)
1874 1877 Henri Barrault Républicain Maire d'Issoudun (1879-1880)
Agriculteur[4]
1877 1881[Note 2] Charles Cotard[5] Républicain Maire de Ségry
Nommé directeur de la Compagnie des Chemins de Fer de Smyrne (Turquie)
Ingénieur civil
1881[6] 1898[Note 1] Arthur Brunet Républicain Sénateur de l'Indre (1891-1900)
Président du conseil général de l'Indre(1892-1900)
Maire d'Issoudun (1888-1892), conseiller d'arrondissement
Vétérinaire
1898 1904 Auguste Bonjour-Perrochon Républicain Maire d'Issoudun (1899-1904)
Parcheminier
1904 1910 Victor Coudereau Radical Viticulteur
Suppléant du juge de paix à Issoudun
1910 1910
(annulation)
Lucien Dumont PRS Médecin
Directeur de clinique à Issoudun
Février
1911
1919 Lucien Dumont PRS Député de l'Indre (1913-1919)
Médecin
Directeur de clinique à Issoudun
1919 1928 Henri Jamet
(1893-1948)
SFIO
puis PRS
Maire d'Issoudun (1919-1928)
Vétérinaire
1928 1940[Note 1] Henri Mérillac
(1877-1940)
SFIO Maire d'Issoudun (1929-1940)
Professeur d'Anglais au collège d'Issoudun
         
1945 1947[Note 1] Raoul Parpais
(1890-1947)
SFIO Député de l'Indre (1945-1946)
Professeur de cours complémentaire
Instituteur
1947 1951 Maurice Vallé
(1904-1990)
SFIO Maire d'Issoudun (1947-)
Artisan mégissier
1951 Georges Allilaire
(1911-2001)
DVD Notaire à Issoudun
Agriculteur à la Baricole à Éguzon
Julien Saint-Paul RI Maire d'Issoudun (1971-1977)
Vétérinaire, suppléant du député Maurice Tissandier
[Note 2] André Laignel[7] PS Secrétaire d'État (1988-1993)
Député de l'Indre (1981-1988)
Président du conseil général de l'Indre (1979-1985)
Maire d'Issoudun depuis 1977
Universitaire
Michel Bougault[8],[9] PS Adjoint au maire d'Issoudun
Élu en 2015 dans le nouveau canton d'Issoudun
Comptable
Les données manquantes sont à compléter.

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

  • Élections cantonales de 2001 : André Laignel (PS) est élu au 1er tour avec 50,22 % des suffrages exprimés, devant Guy Nugier (Divers droite) (31,79 %), Jean-Charles Paillard (VEC) (9,45 %) et Jean-Pierre Leroux (FN) (5,53 %). Le taux de participation est de 70,51 % (6 117 votants sur 8 675 inscrits)[7].
  • Élections cantonales de 2008 : Michel Bougault (PS) est élu au 1er tour avec 53,8 % des suffrages exprimés, devant Brigitte Colson (UMP) (34,39 %), Norbert Potier (Divers gauche) (6,7 %) et Eugénie Lemaître (FN) (5,11 %). Le taux de participation est de 67,64 % (5 987 votants sur 8 851 inscrits)[9].

Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)[modifier | modifier le code]

Le canton d'Issoudun Sud avait trois conseillers d'arrondissement.

Liste des conseillers d'arrondissement successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1833 1834
(décès)
Louis Guillaume Baucheron de Boissoudy
(1772-1834)
  Maire d'Issoudun (1811-1834)
1833 1848 Louis Antoine Thabaud
(1781-1861)
  Propriétaire à Issoudun
1833 1848 Pierre Thabaud des Houlières
(1802-1849)
  Substitut du Procureur du Roi, propriétaire à Issoudun
1834 1848 Vincent Daussigny
(1785-1858)
  Propriétaire à Issoudun
         
1877 1878 Évariste Thévenin Républicain Journaliste, élu en 1878 conseiller général du canton d'Issoudun-Nord
         
  1882 Arthur Brunet Républicain Vétérinaire à Issoudun
         
  1896
(décès)
Jacques Célestin Maurin   Propriétaire à Issoudun
         
1919 1940 Louis Gaillard
(1865-1943)[10]
SFIO-Soc.ind. Vigneron propriétaire
Conseiller municipal d'Issoudun
1925 1938
(décès)
Arthur Surtel
(1862-1938)
Soc.ind. Agriculteur à Neuvy-Pailloux
1931 1940 Bertrand Pasquet
(1875-1958)
SFIO-Soc.ind. Cultivateur
Conseiller municipal de Bommiers (1912-1945)
1940       Les conseils d'arrondissement ont été suspendus par la loi du et n'ont jamais été réactivés
Les données manquantes sont à compléter.

Composition[modifier | modifier le code]

Le canton d'Issoudun-Sud était composé de quatorze communes, dont une fraction cantonale de la commune d'Issoudun.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Évolution de la population
1990 1999 2006 2012
14 223[11] 11 972[11] 12 492[12] 11 985[13]
Population sans doubles comptes à partir de 1962 puis population municipale à partir de 2006.
Histogramme de l'évolution démographique

Âge de la population[modifier | modifier le code]

La pyramide des âges, à savoir la répartition par sexe et âge de la population, du canton d'Issoudun-Sud en 2009 ainsi que, comparativement, celle du département de l'Indre la même année sont représentées avec les graphiques ci-dessous.

La population du canton comporte 50,3 % d'hommes et 49,7 % de femmes. Elle présente en 2009 une structure par grands groupes d'âge légèrement plus jeune que celle de la France métropolitaine[Note 3].

Il existe en effet 123 jeunes de moins de 20 ans pour cent personnes de plus de 60 ans, soit un indice de jeunesse[Note 4] de 1,23, alors que pour la France cet indice est de 1,06. L'indice de jeunesse du canton est également supérieur à celui du département (0,67) et à celui de la région (0,95).

Pyramide des âges du canton d'Issoudun-Sud en 2009 en pourcentage.
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
0,9 
6,0 
75 à 89 ans
8,7 
13,8 
60 à 74 ans
13,5 
20,2 
45 à 59 ans
18,9 
25,0 
30 à 44 ans
23,3 
12,9 
15 à 29 ans
13,7 
21,8 
0 à 14 ans
21,1 
Pyramide des âges du département de l'Indre en 2009 en pourcentage.
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90  ans ou +
1,6 
9,6 
75 à 89 ans
13,8 
17,0 
60 à 74 ans
17,5 
22,1 
45 à 59 ans
20,6 
19,2 
30 à 44 ans
17,8 
15,0 
15 à 29 ans
13,6 
16,6 
0 à 14 ans
15,1 

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Décédé avant la fin de son mandat.
  2. a et b Démission.
  3. L'âge est la durée écoulée depuis la naissance. Il peut, selon l'Insee, être calculé selon deux définitions : l'âge par génération (ou âge atteint dans l'année), qui est la différence entre l'année de collecte de l'information et l'année de naissance, et l'âge en années révolues qui est l'âge atteint au dernier anniversaire. Par exemple, à la date du 1er janvier 2010, une personne née le 10 septembre 1929 est âgée de 81 ans en âge atteint dans l'année et de 80 ans si l'on considère son âge en années révolues. Les résultats du recensement de la population sont désormais présentés en utilisant l'âge en années révolues.
  4. L'indice de jeunesse est égal à la division de la part des moins de 20 ans par la part des plus de 60 ans.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Issoudun », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  2. Bernard Gaudillère (1995), p. 799.
  3. Rapports et délibérations / Conseil général de l'Indre sur Gallica.
  4. L'Exposition universelle de 1878 illustrée : publication internationale autorisée - octobre 1876 sur Gallica.
  5. « Cotard Charles », base Léonore, ministère français de la Culture.
  6. JORF : Lois et décrets du 28 octobre 1881 sur Gallica.
  7. a et b « Résultats des élections cantonales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  8. « Canton d'Issoudun-Sud (Indre) - 21 et 28 Novembre 2004 » [PDF], sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  9. a et b « Résultats des élections cantonales 2008 - Indre (36) - Issoudun-Sud », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  10. Jean-Luc Labbé, « GAILLARD Louis », sur le site du Maitron (consulté le ).
  11. a et b « Historique des populations légales : Recensements de la population 1968-2015 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Populations légales en vigueur à compter du 1er janvier 2009 » [PDF], sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Populations légales en vigueur à compter du 1er janvier 2015 » [PDF], sur le site de l'Insee (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, vol. 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
  • Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève, Librairie Droz SA, , 839 p. (ISBN 978-2-600-00065-9 et 2-600-00065-8, lire en ligne).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]